p... j'avais écrit trois pages et j'ai tout perdu
Bon... sur ce point là :
Elric Dufau a écrit:Le G.A.G je n'avais pas d'avis, mais Clément avait plusieurs arguments (que j'espère bien décrire ici) le premier est que quand il était petit il ne savait pas s'il devait lire "géagé" ou "gag" et ça le dérangeait dans sa lecture.
J'ai lu l'itw dans Casemate où il raconte ça, et je ne comprends pas tant il évident dans le Boudha que c'est un vrai gag, et non un G-A-G.
Tout au long de l'album, le double sens est utilisé pour parler de l'appareil.
ça commence dès sa présentation :
et ça continue ensuite. Même Fantasio y fait une référence directe :
- GAG_02.jpg (113.34 Kio) Vu 1546 fois
et les cocos aussi, en le mettant au pluriel histoire de lever les doutes :
- GAG_04.jpg (109.23 Kio) Vu 1549 fois
C'est ce qui fait le sel de l'album.
Je n'ai pas encore lu en entier l'album, je suis la prépub dans le journal, mais ça me tombe des mains tellement c'est plan-plan à tout niveau, et tellement j'ai l'impression que le lien au Boudha est forcé comme jamais.
Longplaying, c'est incompréhensible pour moi le perso que vous en avez fait.
Dans le Boudha, on a un ricain en pleine guerre froide, qui bosse avec un russe pour créer une machine incroyable, qui une fois sauvé retravaille avec lui chez Champignac pour l'améliorer. Déjà, qu'il se demande dans votre album comment le Comte et Nicolas ont amélioré le truc, ça colle pas.
Mais surtout, c'est scientifique de haut niveau typique de chez Franquin. Humaniste, refusant l'autorité, etc.
Et vous en faîtes un escogriffe patriote qui bosse et invente pour la CIA des gadgets que même Q dans James Bond aurait honte de présenter...
La belle erreur de casting.
Et le GAG, là encore vous passez à côté du truc. Allez, Fantasio, déjà, il débarque le gag à la ceinture, les cubains sont idiots, ils n'ont aucune connaissance de son existence alors que tout le bloc communiste est à sa recherche... Et il s'en sert comme la première arme venue. La solution magique. Om me tombe dessus, le gag, on me poursuit, le gag, le chauffeur m'embête, le gag... plan plan plan.
Le truc qui faisait palpiter dans le Boudha, c'est qu'à chaque fois, S&F se demandait comment s'en sortir, et paf, l'idée, le gag.
Mais c'est à l'image du scénario, une succession de scènes, sans intensité, sans obstacle, c'est jamais palpitant. Je comprends parfaitement les critiques négatives, c'est du Spirou bordel !
Je parlerai du reste plus tard tant y'a à dire