C'est justement là le problème principal, à mon sens : lorsqu'on se lance dans une aventure, il faut y aller à fond ou pas du tout. Les compromis laissent toujours un goût d'inachevé : cette histoire de rêve qui en est un sans l'être vraiment... de "Spirou-bis" (clône qui aurait pu avoir des aventures parallèles, semi-réalistes, en plus des histoires humoristiques ou revenir plus tard comme ennemi)... de scénario "parenthèse" qui pourrait s'effacer sans problème de la suite logique... et même de publication sans avoir véritablement l'aval de Dupuis...
Bref, quand on se présente aux lecteurs sur la pointe des pieds, on a de fortes chances de repartir avec le même pas de danse !
Je tiens à préciser que Toma a clairment dit que le Spirou-bis n'était pas un clone mais que c'était un androïde
J'ai toujours cru que la réplique était un clone [:abraham de sanctis:5]
Quand/où Tome a-t-il dit que c'était un androïde ?
Ce que Spirou (le vrai) voit lorsqu'il inspecte le labo laisse en effet entendre qu'il s'agit d'androides qui sont fabriqués (on voit à un moment des "carcasses" vides de formes humaines, me semble-t-il). De plus, il me semble qu'à un moment, le mot "synthétique" est utilisé (mais je peux me tromper).
Enfin, le titre "Machine qui rêve" renvoie plus à un androïde qu'à un clone.
(le vrai Spirou ne pouvait pas intervenir ; quant à savoir la nature exacte du faux Spirou, celle-ci est suggerée, et après tout ça n'a pas une grande importance pour la compréhension de l'ensemble)
Fait gaffe, Alex, on va finir par croire que tu aimes cet album...La fin ne me choque pas de ce point de vue là... La découverte que ce n'est pas le "bon" Spirou qu'on suit depuis un bout de temps est le point d'orgue, le dénouement final de l'intrigue... Allonger la fin par des explications supplementaires l'auraient alourdie, alors que finalement, les explications données se suffisent à elles mêmes (le vrai Spirou ne pouvait pas intervenir ; quant à savoir la nature exacte du faux Spirou, celle-ci est suggerée, et après tout ça n'a pas une grande importance pour la compréhension de l'ensemble)
Ca me fait penser au titre de la nouvelle de Philip K. Dick dont est tiré le film "Blade Runner" : "Do Androids Dream of Electric Sheep?", soit "Les androïdes rêvent-ils de brebis électriques ?"...Sans doute s'agit-il d'un androide organique, dont tout ou partie est fait de tissus vivants...
Même si c'est un robot, ce n'est pas un "stupide robot", et ça ressemblerait assez à la façon de penser de Spirou qu'à partir du moment où l'androide se croit humain et fonctionne comme un humain, au moins moralement (en particulier éprouve des émotions), il en soit un, ou, du moins doive être considéré comme tel.
Effectivement, il manque l'explication du fait que le faux Spirou se retrouve tout seul, dans la rue, sans savoir ce qui s'est passé.
Fait gaffe, Alex, on va finir par croire que tu aimes cet album...
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