Déjà la phrase "ça n'est QUE une passion", je trouve ça paradoxal, une passion c'est tout sauf petit, et c'est bien plus qu'un loisir.
C'est comme la cause de la Guerre de Troie : tout ça pour une bête
passion amoureuse ! Alors que des boudins comme Hélène, ça courait les rues... Pffft !
Spirou 50. Que j'ai lu en prépublication dans Spirou, et auquel je n'ai rien compris. J'ai bien sûr vu quelques clins d'oeil à certains albums, mais ça ne m'a pas fait monter sur mon bureau
Il y en a si : ils sont montés sur leur bureau... pour se pendre
!
1/passer pour des lêches cul en faisant une histoire basique et sans risques, pour faire plaisir à ceux qui râle (on sait comment leur faire plaisir)
2/faire l'histoire qu'on pensait bien, en allant au bout de nos idées d'auteurs. Quitte à passer pour des connards. Alors moi je dis que tant qu'à passer pour un con (dans les deux cas) autant le faire en ne se reniant pas.
[:ar sparfel:3] Et à côté de ça, il y a des Hergé, des Goscinny, des Franquin, des Gotlib, des Moëbius... qui se sont tué la santé, qui se sont miné le moral (dépressions, périodes de doutes et de remises en question, abandons...) parce qu'ils avaient peur de ne pas être à la hauteur de ce qu'attendaient les lecteurs.
Je ne comprendrai jamais
cette vision d'Artiste qui n'a de compte à rendre à quiconque si ce n'est à son estime personnelle (et à celle d'un éditeur copain ou contractuel) et qui ne vivent que par un "
qui m'aime me suive, qui me déteste peut aller se faire voir". Plus aucune empathie, plus aucun altruisme, plus aucun sens du devoir : l'Artiste pur dans sa tour d'ivoire. ça me démonte ! A la limite, je pourrais le comprendre pour certaines catégories de BD, mais pas dans la BD Grand-Public ni surtout quand, comme ici, l'oeuvre n'est pas personnelle mais un travail de commande ! (bon, je comprends si c'est pour s'auto-protéger, bien sûr...).
(Attention : je parle là d'une
tendance générale, dont cette phrase se fait l'écho, et qui me fait réagir, bien sûr. Ce n'est pas l'auteur que je critique, mais la phrase, la considération. Hélas, la limite est difficile à comprendre quand on est la personne visée...)
Bref, pour moi, ce n'est absolument pas passer pour un con ou un lèche-cul que d'essayer de satisfaire un maximum de lecteurs, surtout dans une BD grand-public comme Spirou, quitte à faire une "soupe" au gratin de perles intelligentes (c'est tout à fait possible : les grands font ça depuis les débuts de la BD).
Merci quand même d'avoir voulu "faire l'histoire qu'on pensait bien". Et pardon pour cette franchise.
(:neutral: Je crois que je suis incurable et condamné à etre obsédé par ce 46 eme tome; )
En effet !
Ma prescription, cher patient : écrit un bouquin sur cet album, analyse chaque bulle, recopie ou décalque chaque case... et quand tu en auras marre, que les 3 lettres "M-Q-R" te sortiront par les trous de nez, tu seras guéri
!