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En ce qui me concerne, le véritable tournant de la série est l'île noyée où Canardo mène l'enquête au grand jour pour la première fois: il abandonne le whisky au profit de la bière Klutch (c'est dire s'il s'assagit!), il ne tire pas un seul coup de pétard (on dirait un vrai Colombo plutôt que sa caricature!), Ballingway passe du personnage secondaire de La Cadillac Blanche à un personnage principal (moi je le trouvait très bien en personnage secondaire) et le ciel est bleu (pour une fin de microcosme, j'aurais plutôt vu un ciel bas et lourd annonciateur de tragédies).
...Je crois qu'on devrait s'offrir une petite bière... est nettement moins poétique que la fin du Chien Debout:
C'est grosso modo ce que j'ai dit.Dans cette histoire il devient un "vrai" détective.
L'album d'avant étant un peu l'album d'enterrement de son passé
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Dans Le Caniveau sans Lune, bien que l'action se déroule essentiellement de nuit et qu'il demeure une certaine noirceur, les insertions d'images de synthèses et de texte à l'ordinateur sont plutôt ratées. Je pense que c'est l'oeuvre du stagaire... De plus, le personnage de l'inspecteur Garenni ne m'apparaît pas très interessant, surtout que le lecteur est amené à le revoir dans les albums suivants....
Sokal avait envie d'évoluer vers autre chose.Je pense qu'il a été un peu précurseur sur l'utilisation de l'ordinateur pour la BD.La colrisation est faite par ordi si je ne m'abuse ou du moins il a du la retravailler.
Bon sinon on va pas taper sur un auteur qui évolue.Le hic c'est qu'il est fait sur cette série là.Mais bon i il avait fait çà sur d'autre BD peut être que bon déjà on aurait pas lu
Encore merci aux intervenants 
