Pour ma part, je ne peux pas être saturé, vu que je ne lis/écoute/regarde pas les magazines/émissions dans lesquels passe Sfar. Je lis ses livres, et si je me pose des questions, j'essaye de le voir en dédicace pour les lui poser, tout simplement !
Par contre, là où je vois que le tapage autour du Petit Prince devient too much, c'est quand je vois que le magazine Lire l'a "élu" meilleure BD 2008.
Franchement, faut vraiment lire que ça et "les blagues XXX" pour dire ça ! Je crois qu'on a là une grande méconnaissance de la BD, et qu'on se rattache uniquement à ce qu'on connaît. C'est également ce que je déplore dans toutes les adaptations (que ce soit livre en film, livre en BD, BD en film ou film en livre).
Ceci dit, qu'est-ce qui fait qu'il n'y a jamais eu ce genre procès d'intention (à ma connaissance) envers des auteurs tel que Gocinny, Franquin ou autre auteurs très présents dans la bouche des bédéphages ?...
Euh... Autre temps, autres moeurs ?
A cette époque, la BD était largement ghettoïsée, donc ce n'était pas les mêmes journaux ou émissions qui s'intéressaient aux auteurs.
Goscinny passait pourtant souvent chez son ami Pierre Tchernia il me semble.
Et puis Franquin disait toujours en interview qu'il était un gamin, qu'il faisait ce métier pour s'amuser, et que d'ailleurs ce n'était pas vraiment un métier, ...
Sfar a un discours inverse, et se revendique clairement comme un écrivain pourrait le faire. Il sort des livres, il raconte des histoires, alors pourquoi n'aurait-il pas la même visibilité que Dan Brown, Marc Lévy (toute considération de qualité mise à part) ou autre ?
Alors forcément, ça fait grincer certains, qui disent qu'il pète plus haut que son c...