gotlib-fan a écrit:Reiser c'était non seulement un dess plus grands de la Bande Dessinée mais aussi un des plus garnds de ce monde (comme Franquin ), c'est tout !
icecool a écrit:A évoquer la production et les auteurs des "années 80", j'ai toujours l"impression que vous "oubliez" deux maitres de la période et de la grande veine de la BD historique (avec Bourgeon, etc.) : Tardi et Juillard.
toine74 a écrit:Si on met Tardi dans les années 80, ne pas oublier la BD rock : Margerin, Dodo et Ben Radis, Jano... Comme Tardi, ces auteurs ont commencé dans les années 70 mais on bien continuer de briller les années passants. Dans le même cas, un géant aussi adulé que décrié : Bilal.
Brian Addav a écrit:Je précise mon idée alors...
Et je rajoute un oubli. Quand on refera l'histoire de la bd dans 30 ans, pour les années 80, on citera les auteurs sus-cités (et non re-). Point. Par contre, pour les générations d'après, après la "crise" des années 80, on parlera du nouvel essor de la bd avec d'un bd la fantasy-sf tout public soleil-delcourt, mais surtout l'impact de gens comme blutch-trondheim-sfar sur une ou plusieurs générations de dessinateurs qui leur auront emboîté le pas.
Brian Addav a écrit:...
Idem pour Trondheim et Sfar. Donjon, c'est un classique.
Phil, tu dis que "le commun des lecteurs de BD ne savent même pas qui c'est !"
idem pour Uderzo et Goscinny. Si on fait un sondage sur les millions de lecteurs d'asterix, je serai curieux de voir le pourcentage qui connaisse le nom des auteurs.
Pourtant c'est un classique.
Donjon l'est à mon avis.
Brian Addav a écrit:Pas tout à fait d'accord sur le parallèle Bilal / Moebius-Gir.
Bilal, pour moi, c'est un peintre-cinéaste qui s'est retrouvé à faire de la bd dans les années 70-80, de très belles manières, et qui a profité de son "succès" pour retourner à ses premières amours, la peinture en premier lieu.
Giraud-Moebius, c'est un dessinateur. Au vrai sens du terme. On parlait du talent d'Alexis, mais pour moi, Giraud, est au-dessus. Même si tout ne m'intéresse pas chez lui (ses thèmes, ses facilités), je serai toujours bluffé par son génie du dessin instinctif.
Ensuite, histoire de continuer à critiquer, pour les auteurs des années 80, je suis moins convaincu de leur empreinte sur le long terme. Qui restera-t-il vraiment à la fin ?
On parlait des dessinateurs rock (jano et cie), j'ai peur qu'ils ne soient déjà dans l'oubli.
Bourgeon, Schuitten ont marqué une génération, mais en touchent-ils d'autres ?
Seuls Boucq, Tardi, et dans une moindre mesure Loisel semblent pouvoir durer. (Et encore pour Boucq, malgré tout son talent, je me le demande).
En terme d'empreinte, j'ai l'impression qu'on passera directement à la génération blutch-trondheim-sfar en terme d'histoire de la bd, faisant tomber dans l'oubli toute une décennie au fil du temps.
j'espère me tromper hein
Morti a écrit:
...
Mais où je prends les paris c'est concernant cette génération Sfar-Blain-Trondheim...là je mise 10€ qu'on n'en parlera plus que dans des ouvrages spécialisés...un peu comme un effet de mode.
En comparaison, les grands anciens (Hergé, Jacobs, Franquin, Morris, Uderzo,...) étaient des pionniers mais des pionniers qui vendaient...qui étaient connus...ou du moins dont leur travail était connu.
Alors que ces auteurs, à part les amateurs de BD, personne ne les connaît, leurs chiffres de vente ne doivent pas affoler les compteurs et vu l'effet de mode, je pense qu'ils n'auront touché qu'une petite partie du lectorat.
On en reparle dans 10 ans, ok ?
Morti a écrit:Brian Addav a écrit:
OK pour dire que la génération de dessinateurs rock ne marquera pas la BD...qui s'en souvient ?
HOCHET Gabriel a écrit:Morti a écrit:Brian Addav a écrit:
OK pour dire que la génération de dessinateurs rock ne marquera pas la BD...qui s'en souvient ?
Passionnant votre ping pong en double (Morti, Brian, Toine, Philguzz...). Un régal.
Pour la génération rock, si elle à — comme vous semblez d’accord — sombré dans l’oubli, c’est dommage. Les Tramber et Jano font partie des albums que je relis souvent. Kébra, je m’en lasse pas.
toine74 a écrit:
Comparons ce qui est comparable, à l'époque d'Hergé, Jacobs et Cie, il n'y avait pas de concurrence, n'importe quel auteur qui avait un album sur le marché (travail préalablement validé via les magazines) vendait, quel que soit son niveau. De plus, comparer des auteurs dont l'oeuvre date de 50 ans avec des jeunots, ce n'est pas très honnête. Même Van Hamme après 30 ans de carrière n'arrive pas à la cheville d'Uderzo... Si on résume aux chiffres de vente la "notoriété historique", je ne vois guère que Zep pour représenter ces dix dernières années.
HOCHET Gabriel a écrit:Bon bin ça va, je ne suis pas tout seul.
J’aime pas ça être tout seul sur des affaires comme ça. C'est un peu seul que je m’étais senti quand à mes débuts sur ce site, je m’étais fait un peu remonter les bretelles en encensant un peu trop “Les gardiens du Maser”.
Morti a écrit:Ce n'est pas tout à fait ce que je voulais dire...
En fait je pensais plutôt à des auteurs populaires, ce que ne sont pas ces ex-nouveaux auteurs, les ventes suivaient.
Bien sûr que la concurrence était moindre mais tout le monde ou presque savaient qui étaient Tintin, Spirou ou Lucky Luke. Je ne pense pas que dans le grand public beaucoup savnet qui est Blain ou Sfar.
Par contre je ne pige pas la comparaison entre Uderzo, dessinateur talentueux, et Van Hamme, scénariste prolifique ???
Et si tu veux qu'on reste copains, ne me parle pas de Zep...
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