Albator78 a écrit:Donc, il est bon ou pas cet album à la fin???????
Albator78 a écrit:Bin, j'attends qu'il traverse l'Atlantique pour pouvoir le feuilleter!
Oncle Hermes a écrit:Désolé si la remarque semblait un peu trop acerbe (j'aurais dû parler de la "chronique" et non du "chroniqueur", d'ailleurs). Et d'accord pour mettre ça sur le compte d'une expression peu heureuse.
Oncle Hermes a écrit:Ceci étant, même si effectivement on peut parler d'une toile de fond plus ou moins fantaisiste dans le cas de la Palombie, par exemple, la différence de traitement que tu pointes me semble nettement moins évidente si on compare au diptyque Kodo le tyran / Des haricots partout. Si par la forme le "mode reportage" du Groom de Sniper Alley paraît peut-être plus frappant parce qu'il nous renvoie directement à des images et des choses très proches de nous, il me semble que, si l'on met à part la différence d'époque et donc de style d'expression qui va avec, Kodo rentre assez exactement dans la configuration que tu décris : la dénonciation de la collusion, du côté du "triangle d'or", entre junte militaire dictatoriale et mafieux internationaux trafiquants de drogue, n'est pas qu'une toile de fond prétexte à l'aventure, elle est le sujet même du diptyque.
Oncle Hermes a écrit:Et ça me semble peut-être même d'autant plus marquant que Fournier prend le temps de développer son histoire sur un diptyque, comme le feront Tome & Janry avec La frousse aux trousses (traversée du pays en guerre) et La vallée des bannis (aventure fantaisiste) : comme plusieurs personnes l'ont noté dans le topic, le fait d'avoir voulu tout faire tenir dans un seul album mené à fond de train est au final l'une des limites de celui-ci, il ne se donne pas les moyens d'être vraiment pleinement satisfaisant sur aucun des deux tableaux.
Gorkh a écrit:Que de débats pour une série pour les jeunes
J'ai du mal à me satisfaire de ce raisonnement :vacom a écrit:Il y a tout de même une différence très marquée entre les deux "époques". Si je prends le cas de la Palombie, avec quoi Spirou et Fantasio défont-ils les armées de Zantafio ? Avec du métomol, un truc inoffensif qui fait fondre le métal. Et dans Kodo ? En remplaçant les munitions par des haricots. Ici, c'est Bronco qui débarque, dézingue tout, déboise au napalm... La différence me semble plus qu'importante à souligner.
(...)
C'est pour ça aussi qu'on est passé de la révolution gentillette et loufoque de Palombie à quelque chose de plus réel et dramatique, avec une représentation réaliste des conflits.
Les gosses maintenant, c'est réseaux sociaux et compagnie, ils sont entourés d'images brutes et ils côtoient tout ça de beaucoup plus près que nous. C'est aussi pour ça que Seuls fonctionne très bien, même si les parents trouvent ça un peu violent parfois. Bref, l'évolution de Spirou et Fantasio suit celle du monde, de son public avant tout constitué de jeunes.
gill a écrit:Donc oui, il faut faire quelque chose de plus "fort" pour les jeunes modernes. Mais ça ne s'oppose pas à une certaine qualité scénaristique.
ulys a écrit:Albator78 a écrit:Bin, j'attends qu'il traverse l'Atlantique pour pouvoir le feuilleter!
En espérant que la bateau ne coule pas sinon c'est la panique !
Pacome a écrit:Je l'ai feuilleté et que dire si ce n'est que le dessin et l'histoire ne répondent plus à mon minimum syndical de lecteur ... (j'en finirai par apprécier ceux de JDM & M)
Cela me fait tout bizarre, cela sera le premier Spirou que je n'achèterais pas après plus de 30 ans de fidélité
Morti a écrit:Détails sans doute mais comment se fait-il qu'au début on voit la Turbo Rhino ET la Turbo 2 devant la maison ?
La Turbo 2 a été offerte après la destruction de la Turbo Rhino, elles n'ont jamais cohabité...
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Mr Hubert a écrit:Morti a écrit:Détails sans doute mais comment se fait-il qu'au début on voit la Turbo Rhino ET la Turbo 2 devant la maison ?
La Turbo 2 a été offerte après la destruction de la Turbo Rhino, elles n'ont jamais cohabité...
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C'est en référence à l'album précédent, ou la Vipère avait offert des modèles de Turbotraction à Spirou sur son ile "paradisiaque".
pierryves a écrit:Mouif....
Les deux voitures étaient sur une des îles Marmelades (celle où Spirou était prisonnier).
Après, Spirou s'est évadé pour revenir à Champignac, et après la chasse à l'homme l'histoire a trouvé sa conclusion.
Spirou est-il donc retourné exprès sur l'île entre La Vipère et Sniper Alley pour récupérer et rapatrier les 2 voitures ?
Drôle de mentalité.
icecool a écrit:Menacés, transformés/dénaturés, starisés et envoyés sur le devant de la scène, Spirou et Fantasio cherchent une vérité oubliée : serait-ce leur amitié perdue avec le Marsupilami ?
sep a écrit:La turnotraction, Zorglub, le Marsupilami, Vito Cortizone... Sous ces soient disant clins d'oeils, Vehlmann ne fait que compenser son manque d'imagination. Il recycle les personnages des autres auteurs, et n'apporte rien de véritablement neuf à cette série (à part sa médiocrité, à ce point c'est effectivement nouveau sur cette série). Et comme Yoann dessine ces personnages de façon très approximative, l'hommage tourne encore plus au carnage.
Le seul personnage, pour le moment, "inventé" par Vehlmann, c'est Bronco... Ce type de perso, ok, c'est nouveau dans cette série, même su j'ai l'impression qu'il semble tout droit sorti des "expendables". A croire que pour tromper ses lecteurs, et faire croire qu'il ne fait pas que pomper ses illustres prédécesseurs, Vehlmann "le daubeur fou" pompe aussi dans les blockbusters américains, pensant que personne ne verrait la supercherie. Bon sang, quand-est que les éditions Dupuis vont comprendre que ce mec n'apporte rien à Spirou ?
A ceux qui disant que ces derniers Spirou plaisent aux enfant d'aujourd'hui, que Spirou est un personnage qui évolue avec son temps : je suis à 200% pour les évolutions, mais pas au point de changer fondamentalement l'esprit et l'essence d'une série. Un auteur veut apporter du neuf ? Qu'il crée sa propre série, mais qu'il ne transforme pas ce qui existe. Le plus bel exemple est Franquin. Quand il en a eu marre d'animer Spirou, qu'il a eu l'impression d'avoir fait le tour de cet univers, il a eu le courage de créer Gaston Lagaffe, beaucoup plus proche de lui que ne l'était Spirou. Et même sur ses derniers albums de Spirou, comme Panade à Champignac, bien qu'il ait pas mal bousculé les codes de la série, il respecte l'univers.
Il y a moyen de faire un Spirou actuel en gardant un certain "esprit Spirou". Depuis 1938, date à laquelle Rob-Vel a crée le personnage, ce sont succéder un paquet d'auteurs sur cette série. Tous ont apporté leur personnalité, tous ont été en accord avec leur époque, mais tous ont conservé l'essence de la série. Tous, jusqu'à Tome et Janry, à partir de Morvan et Munuera ça part en sucette, et c'est de pire en pire.
Spirou, ce n'est pas les mitraillette, les bastons à toutes les pages, les explosions, les loup-garous... Tout ça, c'est pauvre, c'est un manque flagrant d'imagination d'un scénariste fainéant qui ne veut pas se creuser la tête. Spirou fait face à un dictateur ? Il s'ne sort par la ruse, ou avec l'aide d'une invention du compte de Champignac. Il se retrouve face à un dinosaure ? Il n'a pas besoin d'un missile pour faire exploser la bête, il détourne son attention, l'entraîne à l'écart, l'isole...
C'est ce que n'a pas compris Vehlmann et avant lui Morvan sur cette série. Spirou ne va pas chercher un flingue pour dégommer les méchants. Il réfléchit, improvise, mais ne fonce pas mitraillette au poing comme le ferait un John Mc Lane. Même en 2014, Spirou n'a pas à devenir un personnage violent et irréfléchi.
Vehlmann doit gicler de cette série qu'il ne comprend pas. Un point c'est tout. Il pont des bouses à chaque nouvel album qui descendent toujours un peu plus bas cet univers. Yoann, lui, malgré les quelques écarts de son dessin, peut à mon avis encore sortir de belles choses, à conditions qu'on lui offre enfin un scénario digne de ce nom.
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