gill a écrit:Oh non ! Il y a plein d'albums qui se terminent avec la résolution du problème précis, alors que la situation ambiante reste la même. Spirou et Fantasio ne sont que rarement des révolutionnaires salvateurs.Spirou Reporter a écrit:Avec une conclusion plus réconfortante, la violence n'aurait pas paru si troublante.
Par exemple... ?
Dans Les Héritiers ou Le prisonnier du Bouddha, disons, Spirou et Fantasio certes ne renversent pas le régime, mais ces aventures ne sont pas axées sur la situation pour les habitants. Dès qu'un récit problématise les circonstances, Spirou et Fantasio presque toujours redresseraient la situation à la fin. Voir Palombia dans Le Dictateur et le champignon et L'Ombre du Z, la mine de Molomonga dans Le Gorille a bonne mine, Labatou-Tobou dans Tempo Tabou, Bretzelburg, Tora Torapa, Çatung... même les îles Marmelade dans le dernier album. Les seuls contre-exemples qui viennent à l'esprit sont Touboutt-Chan dans La Frousse aux trousses et l'URSS dans Spirou à Moscou (sauf s'ils ont causé sa chute suivant ), et en fait Sniper Alley me rapelle ces albums de ton.
Et non, je ne vois pas de "bang bang", dans le "tango du sniper". Je vois un jeune homme qui a une peur panique d'être tué, et non un héros qui fuit une situation devenue délicate (avec forces gestes exagérés et humour associé).
C'est assez difficile à expliquer, en fait. Cela s'ajoute à tout un cadre désagréable dont l'humour semble "rapporté".
Nous devrons "agree to disagree." En général, je ne perçois pas que la violence est plus cruelle ou l'esprit plus cynique que chez Tome & Janry. Cependant, le ton est moins héroïque: malgré leur indignation, Spirou et Fantasio sont impuissants à faire quoi que ce soit pour les Aswaniens.
Je trouve intéressant qu'on voit des arguments similaires (pas assez "gentilesse") sur Tome & Janry: http://www.inedispirou.com/forum/viewto ... 633#p66238