nexus4 a écrit:J'avais dis pas les prêtres, j'ai viré les messages.
Mr Degryse a écrit:Tu montres pas les photos de tes enfants à ton frère ou ton père ou ton oncle. non parce que statistiquement le risque de danger vient plus d'eux que d'inconnus.
Et sur facebook ou google, il existe un onglet qu'il s'appelle amis ( ou je ne mets que la famille). i lfaut arrêter de toujours critiquer les réseaux sociaux. c'est l’utilisation qu'on en fait qui peut être absurde
silverfab a écrit:Sysy77 a écrit:...
Parents, prenez mille précautions en cas de diffusion de vidéos et photos de vos enfants !
...
Ne les diffusez pas tout simplement!
Cette manie, depuis l'avènement de fb, de mettre ses gamins sur les réseaux sociaux est d'une bêtise sans limite!
Rody Sansei a écrit:Un article fouillé chez Slate sur "la représentation des pulsions les plus dérangeantes" : http://bit.ly/2zAmz7z
qu’on se rassure, les pédophiles ne sont pas parmi les lecteurs de Bastien Vivès (ils lisent plutôt la Bible).
Slate a écrit:Un dessin pédopornographique n’est pas un film pédopornographique. Le film est l’enregistrement d’un fait réel, une «empreinte» comme on dit en sémiologie, que l’on doit condamner parce qu’il repose sur la fixation à l’image d’un acte sexuel réel, condamnable automatiquement s’il concerne un enfant (ou toute autre être vivant non consentant). Bastien Vivès ne commet que des dessins.
nexus4 a écrit:Slate a écrit:Un dessin pédopornographique n’est pas un film pédopornographique. Le film est l’enregistrement d’un fait réel, une «empreinte» comme on dit en sémiologie, que l’on doit condamner parce qu’il repose sur la fixation à l’image d’un acte sexuel réel, condamnable automatiquement s’il concerne un enfant (ou toute autre être vivant non consentant). Bastien Vivès ne commet que des dessins.
Ca voudrait dire qu'avec un bon logiciel d'animation 3D, on peut montrer ce qu'on veut, quoi.
nexus4 a écrit:Slate a écrit:Un dessin pédopornographique n’est pas un film pédopornographique. Le film est l’enregistrement d’un fait réel, une «empreinte» comme on dit en sémiologie, que l’on doit condamner parce qu’il repose sur la fixation à l’image d’un acte sexuel réel, condamnable automatiquement s’il concerne un enfant (ou toute autre être vivant non consentant). Bastien Vivès ne commet que des dessins.
Ca voudrait dire qu'avec un bon logiciel d'animation 3D, on peut montrer ce qu'on veut, quoi.
nexus4 a écrit:Il se trouve que sur Hors Série la semaine dernière ils passaient un extrait de Sweet Sweetback's Baadasssss Song où l'on voit Mario Van Peebles, 14 ans (visuellement il taille un petit 12) s'agiter comme il peut contre une plantureuse femme qui fait deux fois sa taille, c'est super dérangeant quand même. Y a-t-il pénétration, on ne sait pas, on ne voit pas, est-ce de la pédo pornographie, à mon avis oui, est-ce une oeuvre d'art ? Réalisé par son père, il semblerait que ce soit le premier film de Blaxploitation. C'est compliqué cette affaire...
Brian Addav a écrit:nexus4 a écrit:Il se trouve que sur Hors Série la semaine dernière ils passaient un extrait de Sweet Sweetback's Baadasssss Song où l'on voit Mario Van Peebles, 14 ans (visuellement il taille un petit 12) s'agiter comme il peut contre une plantureuse femme qui fait deux fois sa taille, c'est super dérangeant quand même. Y a-t-il pénétration, on ne sait pas, on ne voit pas, est-ce de la pédo pornographie, à mon avis oui, est-ce une oeuvre d'art ? Réalisé par son père, il semblerait que ce soit le premier film de Blaxploitation. C'est compliqué cette affaire...
Pour la petite histoire, le film a été classé X à l'époque, mais pas à cause de cette scène
(et pour la toute petite histoire, le réalisateur, et donc acteur principal, qui ne se faisait pas doublé pour les cascades (comprenez les scènes explicites) a attrapé la chtouille et a réussi à faire passer ça comme accident de travail...)
nexus4 a écrit:Ca voudrait dire qu'avec un bon logiciel d'animation 3D, on peut montrer ce qu'on veut, quoi.
Il se trouve que sur Hors Série la semaine dernière ils passaient un extrait de Sweet Sweetback's Baadasssss Song où l'on voit Mario Van Peebles, 14 ans (visuellement il taille un petit 12) s'agiter comme il peut contre une plantureuse femme qui fait deux fois sa taille, c'est super dérangeant quand même. Y a-t-il pénétration, on ne sait pas, on ne voit pas, est-ce de la pédo pornographie, à mon avis oui, est-ce une oeuvre d'art ? Réalisé par son père, il semblerait que ce soit le premier film de Blaxploitation. C'est compliqué cette affaire...
Parmi les représentations qui ne sont pas des empreintes, on peut nuancer aussi.
mome a écrit:alambix a écrit:
Doit-on rappeler que l'article 227-23 du code pénal "interdit les représentations à caractère pornographique de mineurs" ?
Bizarrement ici, la loi semble être soumise à interprétation
Ah, en plus de tout le reste, juriste maintenant.
L'avocat, qui a défendu les deux commissaires de l’exposition Présumés innocents, l’art contemporain et l’enfance, a indiqué dans un article que les articles 227-23 et 227-24 « n'ont pas été conçus pour poursuivre des bandes dessinées ou des ouvrages, mais ils ont été conçus en 1993 dans le but de poursuivre des images à caractères pédophiles, car c’était les débuts d’Internet. »
Il rappelle également qu’en 2003, une décision-cadre de l’Union européenne a insisté sur le fait que les images doivent être « réalistes » pour que l’on soit dans la caractérisation de la « pédopornographie ».
La production, diffusion et détention d'images pornographiques impliquant des mineurs de 18 ans sont illégales en France. L'article 227-23 du Code pénal du 5 mai 2007 parle de « l'image ou la représentation d'un mineur ». L'arrêt de la Cour de cassation du 12 septembre 2007 précise qu'il s'agit de toute « représentation d'un mineur », que ce soit « la représentation picturale, photographique ou cinématographique d'un enfant », comme précédemment, aussi bien que « d'images non réelles représentant un mineur imaginaire, c'est-à-dire des dessins, ou même des images résultant de la transformation d'une image réelle ». Depuis la loi du 5 mars 2007, est aussi punie de « consulter habituellement » un service diffusant une telle image, même sans conservation.
La jurisprudence a depuis fixé quelques exceptions, afin de protéger certains objets d'art ou historiques : peintures explicites datant de la Grèce antique, œuvres d'art, etc.
Or la réforme du Code pénal français en date du 5 août, durcissement de la législation en la matière, a de quoi susciter le débat. Désormais, dessiner un mineur dans une situation pornographique imaginaire est passible d'une peine d'emprisonnement de 5 ans ainsi que d'une amende de 75.000 euros. Et ce, même si le croquis n'est pas diffusé.
Brian Addav a écrit:Ensuite, on se renseigne sur les évolutions de la loi, et notamment l'affaire des lolicons:
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/le-dessin-de-lolicons-desormais-illegal-jusque-dans-le-cadre-prive/43547
Que l'on punisse des crimes ayant causé leurs victimes, il n'y a là certes rien d'étonnant. Mais lorsqu'il n'y a aucune victime dans l'affaire, on peut se questionner quant au bien-fondé d'une telle mesure répressive.
Et d'autant plus que la censure de l'imaginaire se révélerait contre-productive selon une enquête japonaise. Pointant que la libre circulation du lolicon aurait contribué à faire baisser les viols d'enfants, en fournissant aux pédophiles une substitution virtuelle.
Olaf Le Bou a écrit:toutes ces législations ne semblent parler que d'images, ça veut dire que la littérature écrite pédophile n'est en revanche pas frappée d'interdiction ??
Mister_Eko a écrit:Sinon ça me perturbe quand même ... quelqu'un sait si les messages attribués à Vivès sur un autre forum qu'on trouve sur Twitter sont vrais ?
Olaf Le Bou a écrit:Brian Addav a écrit:Ensuite, on se renseigne sur les évolutions de la loi, et notamment l'affaire des lolicons:
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/le-dessin-de-lolicons-desormais-illegal-jusque-dans-le-cadre-prive/43547
voila qui semble répondre en tous cas à mon interrogation de tout à l'heure :Que l'on punisse des crimes ayant causé leurs victimes, il n'y a là certes rien d'étonnant. Mais lorsqu'il n'y a aucune victime dans l'affaire, on peut se questionner quant au bien-fondé d'une telle mesure répressive.
toutes ces législations ne semblent parler que d'images, ça veut dire que la littérature écrite pédophile n'est en revanche pas frappée d'interdiction ??
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