Genug a écrit:Ce topic n'est pas le plus schtroumpf sur Peyo mais c'est le plus vivant donc je schtroumpf ma question ici : quelle biographie consacrée à Peyo me schtroumpfez-vous, entre la Dayez et la Sterckx (dont je ne suis pas schtroumpf de la prose), sachant que je ne schtroumpf pas y schtroumpfer les 59 euros de la Maghen ?
Question schtroumpfidiaire : les trois éditions de la Dayez sont-elles identiques, schtroumpfé la couverture ?
Hé, dites : la Sterckx est bilingue (à l'intérieur mais pas en 4è ?) ?
Alors, si je peux contribuer à éclairer un peu ta lanterne, bien que n'étant pas un spécialiste des Schtroumpfs (je n'ai lu que ceux dessinés par Peyo (les mini-récits) et ceux étroitement supervisés par Peyo, (en gros ceux regroupés dans les quatre volumes de l'intégrale Dupuis), voici un début de réponse.
Dayez a véritablement écrit une biographie, mais je ne connais pas les éventuelles variantes entre les multiples éditions. Le format de celle avec une couverture en bleu foncé n'est pas l'idéal pour la reproduction de planches.
Sterckx a rédigé les textes accompagnant le catalogue d'exposition (effectivement traduits) édité par Artcurial et dont Eric Leroy (un des gus de la maison) a édité et préfacé le catalogue. Ce dernier, d'un format correct, comporte, tu t'en doutes, une iconographie remarquable. Mais quel distrait, tout de même, ce Leroy, de n'avoir pas réalisé la quatrième de couve en deux langues !
On devine, à travers certaines légendes (bilingues) des œuvres présentées, que Peyo en a confié la réalisation à tel ou tel de ses assistants, mais sans grande précision.
En revanche, le Dayez commence véritablement a aborder la question de qui a fait quoi, sans être exhaustif à cet égard. Mais on appréhende déjà l'importance de l'aide apportée par les Derib, Gos, Walthéry et consorts dans l'œuvre de Peyo.
Les bios consacrées à Derib et l'ouvrage que Dupuis-Champaka vient récemment de consacrer à Walthéry permettent d'en apprendre encore davantage sur ces contributions pour le studio de Pierre Culliford.
Ma modeste pierre à l'édifice culliford : on répète à l'envi la fameuse anecdote du repas réunissant les familles Franquin et les Culliford, repas à l'occasion duquel Pierre Culliford a dit à Franquin : "passe-moi la... enfin, quoi, la schtroumpf" pour dire la salière.
Mais personne ne semble avoir avancé une hypothèse sur l'apparition spontanée de ce nom bizarre dans la bouche de l'auteur.
Pierre Culliford n'aurait-il pas pu lire, quelques jours ou semaines auparant, un article ou un ouvrage relatifs aux dirigeables rigides allemands mentionnant le nom de la firme Lind ER Schtrümpf
(petit bémol : avec le tréma, la lettre U se prononce U, comme en français, et non pas OU comme dans les dialectes germaniques) ?