Nous avons tous appris que Clovis était le premier roi de France. En Allemagne, pourtant, il est considéré comme un roi allemand. De Saint Louis, on garde l'image du souverain rendant la justice sous son chêne. On ignore qu'il imposa aux Juifs de porter l'équivalent de l'étoile jaune. Jeanne d'Arc est la grande héroïne du Moyen Âge. Pourquoi a-t-on oublié toutes les autres ? Nombreux sont les Français qui s'intéressent à notre passé, nombreux aussi ceux qui se désolent de mal le connaître. Pour s'adresser aux uns et aux autres, il fallait un esprit libre, celui de François Reynaert.
Olaf Le Bou a écrit:attrayant !
tu rapprocherais ça de Kawabata, par ce côté intrigue lente et minimaliste portée par les sentiments des protagonistes, ou pas du tout ?
Olaf Le Bou a écrit:attrayant !
tu rapprocherais ça de Kawabata, par ce côté intrigue lente et minimaliste portée par les sentiments des protagonistes, ou pas du tout ?
e m a écrit:Je ne saurais pas te répondre, je n'ai jamais lu Kawabata
Un auteur qui m'avait échappé, mais je le note pour mon prochain passage en librairie.
Une vieille femme riche, Violet Venable, propose au Dr. Cukrowicz, psychiatre spécialiste de la lobotomie, d'opérer sa nièce Catherine, en échange d'une subvention avec laquelle il construirait l'hôpital dont il rêve. La jeune femme est internée depuis la mort, dans des circonstances énigmatiques, de son cousin Sebastian, le fils de Violet, poète qui vivait avec sa mère. Ce que Catherine raconte de cet accident semble à Violet si insensé qu'elle la juge irrémédiablement folle. Avec l'aide du docteur, la jeune femme parvient toutefois à retrouver ses souvenirs et, dans le jardin de sa tante, elle revit la scène traumatisante où elle a vu son cousin mis à mort par une foule de jeunes garçons affamés qu'il attirait à lui.
Etude sur la manière dont les jeunes nations européennes ont modifié au XIXe siècle leurs racines médiévales à des fins politiques sous l'influence des romantiques et des idéologues nationalistes. Face aux discours identitaires actuels, oppose ce Moyen Age, mythique, à la complexité de l'histoire de la formation des royaumes barbares.
En automne 1861, Armin Vambery, linguiste et orientaliste distingué de Bratislava, quitte Constantinople pour un formidable périple. Déguisé en derviche sunnite, il rallie Trébizonde à Téhéran, où il se mêle, sous le nom de Rachid Effendi, à une caravane de pèlerins revenant de La Mecque. Puis il traverse Chiraz, Ispahan, et atteint les cités légendaires de Khiva et Samarcande. Ces contrées sont dangereuses, mais toujours son intelligence, sa sagesse et sa bonne humeur feront dévier les soupçons qui pèsent sur lui. Humour, tolérance, perspicacité : le récit de ses tribulations, paru en 1864, connut un succès retentissant.
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités