Vacom a écrit:
Jean-Philippe Toussaint est un auteur que je suis de loin en loin, mais je serais bien incapable de dire à quoi tient, à mes yeux, le charme de ses livres, qui sont souvent difficiles à cerner et à résumer.
Ce titre-ci est un accident ; il ne l’aurait jamais écrit s’il n’y avait eu le confinement instauré suite à l’épidémie de coronavirus. Il s’agit donc d’une sorte de journal, mais l’auteur a la bonne idée de lui donner plus d’ampleur et de consistance : regard en arrière sur sa vie d’homme et d’écrivain, réflexion sur son rapport à l’écriture, au jeu d’échecs qu’il a sporadiquement pratiqué en amateur, ainsi qu’à l’art subtil de la traduction.
J’aime son style, épuré, qui n’est pas sans évoquer chez moi celui de Zweig. De cet auteur, il est d’ailleurs question dans ces pages, Jean-Philippe Toussaint ayant entrepris en parallèle la traduction de sa plus célèbre nouvelle : « Le joueur d’échecs », évidemment.
Le texte est porté par la voix, docte et posée, d’Éric Génovèse. Très belle performance qui met en lumière la sorte de mélancolie heureuse qui émane du récit.
question bête : c'est un livre que tu as découvert en audio ?
























