Le livre de Brillat Savarin lu plus haut par toine74 m'a titillé les papilles et remémoré le mot osmazome
Sinon, depuis la dernière fois quelques un des ouvrages lus:
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Voyage autour du monde de Bougainville – Crémille 1973
La relation détaillée du voyage de Bougainville dans son tour du monde entre 1766 et 1768, oui, plus de deux ans à naviguer sur les mers de Brest à St Malo avec toutes les escales mythiques, Malouines, détroit de Magellan, Tahiti, les Samoa, la Papousie, Batavia, la cap de Bonne Espérance... à l'époque des ultimes découvertes maritimes du XVII° siècle.
Un récit de voyage à la fois maritime, et assez technique dans les termes utilisés mais aussi une découverte de pays et de populations fascinantes, comme l’île de Tahiti, et une description fidèle du monde de l’époque depuis la marine et les deux navires de Bougainville jusqu'aux considérations géopolitiques qui se rapportent à la domination sur les mers, en face des navigateurs des nations adverses, principalement Hollandais et Anglais dans le Pacifique. Il n’y a pas encore de colonisation en tant que telle mais une exploitation des ressources en épices par exemple.
Bougainville, loin d'être un marin sans âme, montre beaucoup d'humanité et d'intelligence dans ce monde rude de l'époque. On échappera pas aux dangers, plus souvent liés à la maladie qu'aux attaques de pirates.
J'ai enchaîné naturellement sur la lecture de :
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Supplément au voyage de Bougainville de Denis Diderot Comme précisé dans le titre, un court ouvrage en réaction au livre de Bougainville qui avait eut beaucoup de succès dans les milieux intellectuels.
Un traité philosophique sous forme de dialogue sur le voyage de Bougainville et les sociétés naturelles des îles du Pacifique en comparaison avec les sociétés occidentales policées. Au fond, j’ai préféré le livre de Bougainville que les réflexions de Diderot qui se résume à un enchainement de réflexions même si certains sont assez intéressantes. Pas le meilleur ouvrage de Diderot à mon avis.
Et toujours dans la veine maritime:
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L’île au trésor de Robert Louis Stevenson– Robert Laffont 1960 dans une collection qui publiait de gros ouvrages, précurseurs des collections Bouquins ou Omnibus sur un beau papier épais. Je cherche d'ailleurs à compléter les séries des oeuvres complètes de Conan Doyle et les Fantomas parues à cette époque.
L'île au trésor, un classique du roman d’aventure anglais. Des pirates, un trésor enfoui sur une île, l’histoire que tout le monde connaît sans même l’avoir lu tellement le thème a été repris.
Le livre est plus court que je ne le pensais et après une première partie introductive rapide, on entre tout de suite dans l'action, le voyage sur les mers et la recherche de ce fameux trésor en suivant le récit du jeune Jim Hawkins.
Dans le même ouvrage:
Contes des îles du sud de Robert Louis Stevenson.
Des contes en récit courts dans le monde des îles du Pacifique.
La plage de Falesa. L’histoire d’un jeune Anglais qui débarque sur une île pour tenir un comptoir de vente et va se retrouver marié et tabou avant de s’apercevoir qu’un autre blanc, concurrent et rival caché veut lui nuire. Un affrontement sanglant aura lieu dans la jungle maudite soigneusement évitée par les indigènes.
Le diable dans la bouteille est plus court et plus intéressant dans le suspense. La bouteille qui renferme ce diable a la possibilité d’exaucer tous les vœux de son propriétaire mais il doit s’en séparer avant de mourir sous peine de donner son âme au diable et de finir en enfer pour l’éternité. Cependant, la bouteille doit être revendue moins chère et en monnaie sonnante et trébuchante. Le suspense monte avec les transactions multiples de la bouteille.
Dernier conte, l’île des voix, un type plutôt fainéant affronte la colère d’un sorcier qui créé des richesses monétaires à partir de coquillages et s’enfuit sur une île lointaine à la faveur du sauvetage lorsque le sorcier veut le noyer.