NOW READING

[Aleksi]

Message précédent :

Depuis ZaïZaïZaïZaï, FAbrice CARO est une valeur sûre. Avec Samouraï, il ne change pas de recette et propose un récit classique (pour ceux qui connaissent le gaillard) rempli de moments de solitudes et d'absurde. Les plus observateurs trouveront quelques scènes/situations déjà vues dans ses albums précédents. C'est sympa, léger et désespérant à souhait, le tout étant évidemment très drôle.

Oui pour l'originalité on repassera, Fabcaro semble vouloir écrire encore et toujours le même livre (sauf Figurec son tout premier qui est un peu différent et qui reste, pour moi, son meilleur!) et alors que je pensais avoir fait le tour avec Le discours et Broadway, j'ai encore bien apprécié ce Samouraï ! Pourtant, c'est vraiment la même chose que ses deux précédents niveau narration mais comme l'a dit Antoine, c'est souvent (très) drôle ! En tout cas, je me suis bien marré 3,4 fois et souri à chaque chapitre ou presque.

[toine74]

Ça donne envie!

En plus, c'est long et ça n'en finit pas de finir (les méchants courent vites).

Non, sérieusement, c'est du niveau série policière française basique. D'ailleurs, on se demande si ça n'a pas été écrit avec ce but derrière la plume tant ça use et re-use des stéréotypes habituels (femmes fortes, mais avec des blessures intérieures, fort ancrage régional, romance ici et là, chefs bougons et justes, etc.).

[toine74]

Voilà une bonne surprise littérato-mondialio-féministe. Style unique (vraiment étrange, mais parfaitement boulonné), une intrigue en plein dans l'époque et ce petit soupçon de fantastique (ou pas suivant le point de vue) qui fait la différence. Le tourisme de masse et ses dégâts, la place de la femme dans la société coréenne, le rapport face aux populations pauvres, la mondialisation, etc. Le tout sans préchi-précha ou morale. Il y a tout ça dans Les touristes du désastres.

[sergent latrique]

Le prix Nobel de littérature attribué ce jour à Annie Erneaux, romancière française. Connaissez-vous son oeuvre ?

[Mirdhynn]

Le prix Nobel de littérature attribué ce jour à Annie Erneaux, romancière française. Connaissez-vous son oeuvre ?

Non...

[corbulon]

Le prix Nobel de littérature attribué ce jour à Annie Erneaux, romancière française. Connaissez-vous son oeuvre ?

Non...

Fatalement vu qu’elle ne fait pas partie du féminisme canal Badinter

Sinon L’événement (adaptée au cinéma par Audrey Diwan), les Années , la Place (avec cet extrait pour comprendre son rapport à la création) :

[edgarmint]

Le prix Nobel de littérature attribué ce jour à Annie Erneaux, romancière française. Connaissez-vous son oeuvre ?

Oui, j'ai lu pour ainsi dire tous ses livres, j'ai été très content quand j'ai appris ça.

[fanche]

Le prix Nobel de littérature attribué ce jour à Annie Erneaux, romancière française. Connaissez-vous son oeuvre ?

Oui, j'ai lu pour ainsi dire tous ses livres, j'ai été très content quand j'ai appris ça.

Dit l'aveugle

[edgarmint]

La canne était tendue

Mais je n'en pense pas moins. A travers ce qu'elle raconte sur elle, sur les siens, sur son village, sur sa ville..., avec une simplicité/accessibilité revendiquée, c'est toute une époque qu'elle donne à saisir.

[drabag]

Vous la connaissez tellement bien que vous écorchez son nom !
ERNAUX

[fanche]

confusion entre anneau et hernie

[drabag]

[sergent latrique]

Vous la connaissez tellement bien que vous écorchez son nom !
ERNAUX

Non, je ne la connais pas du tout justement, c'est le pourquoi de la question, pour avoir un avis de lecteurs.

[toine74]

Un Brunetti récent (2019), ça fait longtemps que Donna Leon a fait le tour de ses personnages et parle d'elle-même via Venise, Quand un fils nous est donné le montre bien. Le crime arrive passé la page 200 et le dénouement de l'enquête est déjà fait. Le vrai sujet : Madame Leon vieillit et se demande à qui laisser son patrimoine comme elle n'a pas elle-même d'héritier. Heureusement, le style reste frais et la Sérénissime est si belle.

[toine74]

Lecture improbable (merci les BAL) dans son jus (le livre date de 1973) dans laquelle Moustaki dénonce l'industrie du disque, la surproduction et la nullité de la majorité de ce qui sort (comme quoi rien de nouveau sous le soleil). Le tout est teinté (et pas qu'un peu) d'un discours trotskiste à la mode de l'époque. Naïf, gentillet et involontairement rigolo avec le décalage.

[Freebird]

Relecture du second roman d'U. Eco, sorti en France en 1990. Trois amis décident d'inventer un complot planétaire, en s'appuyant sur tout ce que la littérature occulte et hermétique a pu laisser depuis la fin du Moyen-Âge. L'exercice de style est époustouflant et jubilatoire. Mais il y a bien d'autres choses dans ce roman : des épisodes autobiographiques à peine voilés, des questionnements philosophiques dont ne pouvait pas s'emparer l'universitaire et des passages de pure poésie. Ça n'est pas une grosse mécanique érudite, c'est une oeuvre sensible, dans laquelle les femmes et la sagesse expriment tous leurs mystères. Servie par une traduction de haute volée, c'est une oeuvre qui peut être difficile d'accès, mais que je considère comme un des grands romans du 20ème siècle. Umberto Eco n'a pas écrit que Le Nom de la rose, l'arbre qui cache la forêt. Et cette forêt est passionnante.

[fanche]

Putain tu dois te faire chier. C'est le truc dans lequel je ne foutrais plus les pieds

[Freebird]

Putain tu dois te faire chier. C'est le truc dans lequel je ne foutrais plus les pieds

Tu l'as commencé et ça t'est tombé des mains, c'est ça? Ton témoignage m'intéresse : comment ce livre s'est retrouvé dans tes mains et qu'est-ce qui t'a rebuté

[fanche]

Putain tu dois te faire chier. C'est le truc dans lequel je ne foutrais plus les pieds

Tu l'as commencé et ça t'est tombé des mains, c'est ça? Ton témoignage m'intéresse : comment ce livre s'est retrouvé dans tes mains et qu'est-ce qui t'a rebuté

Je l'ai lu après le nom de la rose que j'ai trouvé pénible(le côté ésotérique)
et j'ai plongé à cause de ce même travers pour celui-là.
puis un truc un peu complotiste... C'était il y a longtemps mais il est vrai que j'adhère plus à la littérature du réel voire du local

[Freebird]

Putain tu dois te faire chier. C'est le truc dans lequel je ne foutrais plus les pieds

Tu l'as commencé et ça t'est tombé des mains, c'est ça? Ton témoignage m'intéresse : comment ce livre s'est retrouvé dans tes mains et qu'est-ce qui t'a rebuté

Je l'ai lu après le nom de la rose que j'ai trouvé pénible(le côté ésotérique)
et j'ai plongé à cause de ce même travers pour celui-là.
puis un truc un peu complotiste... C'était il y a longtemps mais il est vrai que j'adhère plus à la littérature du réel voire du local

Ok, merci de ta réponse

[cicerobuck]

Relecture du second roman d'U. Eco, sorti en France en 1990. Trois amis décident d'inventer un complot planétaire, en s'appuyant sur tout ce que la littérature occulte et hermétique a pu laisser depuis la fin du Moyen-Âge. L'exercice de style est époustouflant et jubilatoire. Mais il y a bien d'autres choses dans ce roman : des épisodes autobiographiques à peine voilés, des questionnements philosophiques dont ne pouvait pas s'emparer l'universitaire et des passages de pure poésie. Ça n'est pas une grosse mécanique érudite, c'est une oeuvre sensible, dans laquelle les femmes et la sagesse expriment tous leurs mystères. Servie par une traduction de haute volée, c'est une oeuvre qui peut être difficile d'accès, mais que je considère comme un des grands romans du 20ème siècle. Umberto Eco n'a pas écrit que Le Nom de la rose, l'arbre qui cache la forêt. Et cette forêt est passionnante.

Dans mon souvenir, les 100 premières pages étaient un peu hermétiques, mais après, quel plaisir! Pas lu depuis 20 ans, remarque, peut être temps de m'y replonger.