rennois a écrit:
Avril 1940. Louise, trente ans, court, nue, sur le boulevard du Montparnasse. Pour comprendre la scène tragique qu'elle vient de vivre, elle devra plonger dans la folie d'une période sans équivalent dans l'histoire, où la France tout entière, saisie par la panique, sombre dans le chaos, faisant émerger les héros et les salauds, les menteurs et les lâches... Et quelques hommes de bonne volonté.
Fin de la trilogie des enfants du désastre, après " au revoir là-haut" et "couleurs de l'incendie", "miroir de nos peines" ne dépare pas, Lemaire a sans doute atteint son sommet d'écrivain.
Grand conteur, d'une imagination hors-pair ( à partir d'éléments réels qu'il tricote à volonté ), il a le sens de la grandeur du récit. Il rend exceptionnel l'empathie pour ses personnages principaux, bien qu'ils soient multiples.
Il est drôle dans le drame, dramatique dans le burlesque de situation.
C'est aussi, sans doute, un sacré roublard d'écriture, on ne va pas le nier. Il nous happe comme il l'entend, le bougre. On y plonge à pieds joints avec un grand délice.
toine74 a écrit:
Je m'en vais, roman de la reconnaissance pour Echenoz (Goncourt 99). C'est drôle, fin et totalement déconcertant puisque l'intrigue en elle-même importe peu au final. Tout est dans les mots, les personnages et les situations. Une lecture pure plaisir
Thierry_2 a écrit:
je suis dans cette grosse brique : un prof de littérature dans une fac de trosième zone, ex-espoir des lettres américaines, trouvent sans trop le vouloir un sujet en or pour relancer sa carrière d'auteur, jusque là au point mort. Il s'engage à réaliser un livre sur sa mère, qui l'a abandonné lorsqu'il avait 11 ans et qui est subitement devenue une sensation virale lorsqu'elle a agressé un candidat républicain ultra populiste.
Ebn, ça commence très bien, drôle, originale et plein d'idées
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