
Le journal en parle comme de la « victime 2117 » : une réfugiée qui, comme les deux mille cent seize autres qui l’ont précédée cette année, a péri en Méditerranée dans sa tentative désespérée de rejoindre l’Europe. Mais pour Assad, qui œuvre dans l’ombre du département V de Copenhague depuis dix ans, cette mort est loin d’être anonyme. Elle le relie à son passé et fait resurgir de douloureux souvenirs. Il est temps pour lui d’en finir avec les secrets et de révéler à Carl Mørck et à son équipe d’où il vient et qui il est. Au risque de les entraîner tous dans l’œil du cyclone.
Après Rose au tome précédent, Olsen dévoile l'histoire de Assad, qu'on attendait depuis longtemps.
C'est brutal, mais c'est en partie ratée.
La réussite et le succès de cette série ont toujours résidé dans la partie de ping-pong que l'auteur orchestre à chaque livre, passant sans vergogne de l'humour à l'action la plus violente.
Ici, peu de légèreté au global, beaucoup de rythme, pour un suspense très relatif. Et ça enfonce un peu des portes ouvertes. J'ai eu l'impression par moments de lire du Patterson, ce qui est loin d'être un compliment.
Assurément pas le meilleur "département V" !




un premier roman très réussi qui plonge ses racines dans la quête d'identité d'une femme iranienne dont la famille a fui la révolution islamique pour trouver refuge en France. Ne lisez surtout pas la quatrième de couverture qui en révèle trop, comme souvent. Sur 3 générations, c'est l'histoire de l'Iran sur un siècle qui est abordée, avec un mélange de tragique et d'humour. Il y a sans doute un petit air de Persépolis par moment (pas lu depuis longtemps), mais aussi une vraie réflexion sur la mémoire et l'appartenance à une culture. C'est aussi sortir l'Iran de son image de république islamique pour rappeler qu'elle fut autrement plus moderne et ouverte.















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