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[BOBetBOBETTE]

Message précédent :
Qqun a lu le nouveau Follet: Le Crépuscule et l’Aube, préquelle de Les Piliers de la Terre, Un monde sans fin et Une colonne de feu ?

[rennois]

1100 pages des mémoires d’outre-tombe... Un vrai document. Tout autant historique que littéraire. Là, il finit sa carrière d’écrivain pour embrasser la politique. J’en suis précisément à son témoignage virulent contre Napoléon. Un livre essentiel à toute compréhension européenne du XIXe siècle. Et contrairement aux idées reçues, le style n’est pas du tout ampoulé, les phrases plutôt brèves. Je compte finir le bouquin d’ici deux semaines, avec une analyse plus complète et poussée.

[MLH]

1100 pages des mémoires d’outre-tombe... Un vrai document. Tout autant historique que littéraire. Là, il finit sa carrière d’écrivain pour embrasser la politique. J’en suis précisément à son témoignage virulent contre Napoléon. Un livre essentiel à toute compréhension européenne du XIXe siècle. Et contrairement aux idées reçues, le style n’est pas du tout ampoulé, les phrases plutôt brèves. Je compte finir le bouquin d’ici deux semaines, avec une analyse plus complète et poussée.

Tu es toujours dessus depuis ou c'est une relecture ?

Personnellement, je préfère quand même le style de Zweig

[Le Complot]

Oui. Mais j’ai fait une très longue pause.

[rennois]

Adler Olsen commence-t'il à faire le bilan, fort de ses 70 ans ?

Après la noirceur permanente des précédentes "aventures" de Mock, Assad et Rose, trio auquel s'est joint un 4eme enquêteur improbable amoureux de rose, l'auteur renoue ici avec l'humour des rapports des uns et des autres, dans le cagibi du département V, au sous-sol de l'hotel de police. En excluant Rose...

La partie "polar" est plutôt classique de traitement, avec comme base cette assistante sociale étatique décidant de trucider quelques brebis galeuses passant par son bureau.
Par contre, Olsen a jugé qu'il était temps de nous dévoiler Rose sous toutes les coutures ( d'ou les enquêtes policières moins mises en avant ). Et c'est du brutal, cauchemardesque pour le moins...

L'auteur a une nouvelle fois l'art de jouer au ping-pong dans son chapitrage, passant du tragi-comique des situations que vit Mock, à la violence extrême ensuite ( loin d'être physique concernant Rose )...

On ne sera pas étonné qu'il conclut bientôt avec le parcours d'Assad. Et ça risque de saigner gravement avec celui-là !

[toine74]

Un Goncourt qu se lit comme un thriller construit comme une série télévision. Vraiment excellent à tous les niveaux.

[rennois]

Lucie Aubrac, née Bernard. Le journal d'une grossesse !

Au cours de laquelle on vit tomber Max, alias Jean Moulin.

Je continue d'être atterré que Klaus Barbie ait réussi à semer le doute, au moment de son procès, sur l'action des uns et des autres, dans la période. "Pauvre france" !

Je ne vais pas m'étendre, sous peine de m'énerver contre je ne sais qui, bouquin essentiel ( écrit il y a plus de 35 ans, je précise ), malgré un peu d'"enluminure" de cette grande dame dans le récit.

[toine74]

Gros roman au style riche et généreux. Mathias Enard rend hommage à sa terre natale et à ses habitants. C'est drôle, imagé, plein d'audace et de moments de bravoure (le banquet du titre).

[Giuseppe]

Un Goncourt qu se lit comme un thriller construit comme une série télévision. Vraiment excellent à tous les niveaux.

Avis plus mitigé.
A partir du passage dans le hangar (je ne suis pas plus explicite pour ne pas spoiler), je trouve que ça perd de l'intérêt avec un peu toujours la même chose.
Et l'histoire de Sophia je ne vois pas l'intérêt finalement...
Début intéressant, milieu répétitif et fin trop rapide.

[toine74]

...
Début intéressant, milieu répétitif et fin trop rapide.

Oui, mais non

[Révéler] Spoiler:

Le milieu (hangar, le tueur en goguette, les "retrouvailes") ne m'a pas semblé répétitif. Peut-être plus lent, mais c'est le déroulement de l'histoire qui veut ça. Il faut aimer le genre récit mosaïque évidemment.

J'ai beaucoup aimé le coup de l'Airbus chinois, moins le côté Trump du président qui m'a semblé artificiel et rajouté à la va vite après coup.

Quand à la fin, l'ultime pirouette est quand même sympa (je ne l'avais pas vu venir en tout cas et j'ai bien ri).

[Giuseppe]

...
Début intéressant, milieu répétitif et fin trop rapide.

Oui, mais non

[Révéler] Spoiler:

Le milieu (hangar, le tueur en goguette, les "retrouvailes") ne m'a pas semblé répétitif. Peut-être plus lent, mais c'est le déroulement de l'histoire qui veut ça. Il faut aimer le genre récit mosaïque évidemment.

J'ai beaucoup aimé le coup de l'Airbus chinois, moins le côté Trump du président qui m'a semblé artificiel et rajouté à la va vite après coup.

Quand à la fin, l'ultime pirouette est quand même sympa (je ne l'avais pas vu venir en tout cas et j'ai bien ri).

[Révéler] Spoiler:

C'est après le hangar que ça m'a semblé répétitif.
Les confrontations March et June. Ca m'a soulé.
L'airbus Chinois et Trump je n'ai pas trouvé ça utile et j'ai trouvé ça facile.
Pas compris l'intérêt de l'histoire entre Sophia et son père. Déjà tu le vois venir et c'est tellement survolé que ça n'a pas d'intérêt. Ca n'apporte rien de rien à l'histoire.

Ouais la pirouette finale est sympa.

Ca n'est pas une daube loin de là (évidemment) mais je m'attendais à mieux surtout à la lectrure de la première partie qui m'avait plutot emballé. Après, pour moi, ça fait psssiittt.

[toine74]

...

[Révéler] Spoiler:

C'est après le hangar que ça m'a semblé répétitif.
Les confrontations March et June. Ca m'a soulé.
L'airbus Chinois et Trump je n'ai pas trouvé ça utile et j'ai trouvé ça facile.
Pas compris l'intérêt de l'histoire entre Sophia et son père. Déjà tu le vois venir et c'est tellement survolé que ça n'a pas d'intérêt. Ca n'apporte rien de rien à l'histoire.

Ouais la pirouette finale est sympa.

Ca n'est pas une daube loin de là (évidemment) mais je m'attendais à mieux surtout à la lectrure de la première partie qui m'avait plutot emballé. Après, pour moi, ça fait psssiittt.

[Révéler] Spoiler:

Tu dois avoir raison quelque part . Le sordide épisode de Sophia et son père m'était sorti de l'esprit. A posteriori, c'est vrai que ça n'apporte rien à la narration. J'ai l'impression que Le Tellier s'est senti obligé d'ajouter des épisodes socio/d'actualité à son récit pour lui donner plus de résonnance. Par contre, comme pour Trump, ça sonne un peu faux et ça va sûrement vieillir rapidement.

C'est le côté what if et l'enchaînement qui s'en suit qui m'a le plus intéressé. J'ai vu les petites bio et les personnages plus comme du remplissage illustratif. Dans tous les cas, chouette de pouvoir discuter du truc.

[Giuseppe]

[Révéler] Spoiler:

après je reconnais que la mise en place et la prez des personnages m'a beaucoup plu.

En effet sympa de pouvoir échanger

[toine74]

Découverte pour ma part de ce Kallocaïne, roman distopique de Karin Boye (1941). En gros, il donne l'impression d'être un brouillon de 1984. Tout y est déjà : l'Etat suprême, la surveillance continue, la propagande et le glissement du sens des choses et des mots. En plus, c'est rédigé sous la forme d'un journal intime. Bon, Orwell est meilleur écrivain que Boye (qui était une poètesse avant tout), mais ça reste une lecture intéressante et particulièrement glaçante.

(pour rajouter du drama au drama, Boyle se suicida juste après la parution du livre. Rétrospectivement, il y a deux-trois passages dans le livre qui sous-entendent son terrible désespoir)

[Freebird]

Formidable roman maritime publié pour la première fois en 1838. Toute la violence des hommes, l'instinct de survie, la confrontation aux éléments, la précision des descriptions de situations improbables et une fin tellement... étrange, qui n'en est pas vraiment une. D'ailleurs Jules Verne en écrira une suite : Le Sphinx des glaces... prolongée par Tardi avec Le Démon des glaces. Il y a là une force narrative peu commune et beaucoup de questions qui ne cessent de tarauder les exégètes.

[Thierry_2]

sinon, je suis en train de lire Legion de Brandon Sanderson (jamais rien lu de lui)



il s'agit de l'intégrale des 3 novella mettant en scène Stephen Leeds, un homme aux personnalités multiples, chacune possédant des capacités particulières, qu'il offre aux plus offrants, pour des services en tous genres. C'est du pur divertissement qui mélange aventure et fun, et c'est un vrai page turner.
D'ailleurs, qu'est-ce que Brendan Sanderson a écrit d'autre qui vaille la peine ?

[rennois]

Je vais finir par devenir historien moi-même, à force "d'avaler du 39-45"

Dans la collection dîte des "beaux livres, j'ai lu il y a peu les 2 ci-dessous :


Au delà du livre, riche d' iconographie en parallèle de très courts textes, j'ai surtout été captivé par les fac-similés papier de ce que vivait la population à l'époque.
ça peut apparaître "gadget", mais il y quelques choses d'émouvant à avoir entre les mains la reproduction de tracts ou des cartons de rationnement ( viande, tabac, etc... ). J'en ai été touché, pour ma part. ça figure les privations et contraintes terribles vécues.


J'ai enchaîné avec celui-ci, riche en textes et photos, qui montre tout ce qu'il a fallu à De gaulle d'intelligence et de malignité pour "avancer" démasqué, avec un Churchill qui le respectait énormément mais l'aurait bien écarté de l'avenir de la France, et un président américain qui le détestait carrément ( au contraire de son peuple qui l'appréciait beaucoup ).

Bon, comme je n'en n'ai jamais assez, j'enchaîne avec "arnheim, la dernière victoire allemande"...

[toine74]

Un peu lassé par Alatriste, j'avais laissé tombé Pérez-Reverte. Je replonge avec Falco, un nouveau héros (il y a déjà trois tomes) lâché dans l'entre-deux guerre, particulièrement pendant la Guerre d'Espagne. A part le fait que Falco bosse pour les nationalistes de Franco, pas grand chose à se mettre sous la dent. Intrigue basique, style inexistant et morale de rigueur (les deux camps sont mis dos-à-dos). Bof.

[toine74]

Deux frères, une soeur, des parents morts ou sur le point de l'être. Tout le monde se pose des questions sur le temps qui passe, tandis que Serge, l'aîné, ne semble pas vouloir s'assagir. On ne choisit pas sa famille, faut faire avec. Drôle et grave, désespérant et plein d'espoir, un très bon roman de Yasmina Reza.

[goneinsane]

Un Goncourt qu se lit comme un thriller construit comme une série télévision. Vraiment excellent à tous les niveaux.

Avis plus mitigé.
A partir du passage dans le hangar (je ne suis pas plus explicite pour ne pas spoiler), je trouve que ça perd de l'intérêt avec un peu toujours la même chose.
(...)

La parfaite définition d'une série télé, en somme?

[Giuseppe]

Un Goncourt qu se lit comme un thriller construit comme une série télévision. Vraiment excellent à tous les niveaux.

Avis plus mitigé.
A partir du passage dans le hangar (je ne suis pas plus explicite pour ne pas spoiler), je trouve que ça perd de l'intérêt avec un peu toujours la même chose.
(...)

La parfaite définition d'une série télé, en somme?

Franchement.... Ouais.