Clarissa, fille d’un militaire autrichien, est née en 1894. À l’aube du premier conflit mondial, elle rencontre à Lucerne, en Suisse, un jeune socialiste français, Léonard, qui n’est pas sans évoquer Romain Rolland. La guerre les sépare, mais Clarissa attend un enfant.
Dans l’Europe déchirée, en proie à l’hystérie nationaliste, son acceptation de cette maternité va devenir, plus qu’une décision personnelle : un destin et un symbole.
Donc...
Il est fort probable que je n'ai pas appréhendé Zweig avec le bouquin idoine. On parle là d'une oeuvre de fin de vie ( mais Zweig le savait-il à ce stade ? ), inachevée. Le roman devait accompagner Clarissa jusqu'aux années 40, il s'arrête brusquement à l'aube des années 20...
Je ne vais pas m'étendre, " Le complot", par exemple, me semble plus à même de mettre en adéquation la vie de l'auteur, son style, et ses oeuvres.
Personnellement, ça ne m'a pas ému plus que ça, ni par le style, ni par l'histoire. On ressent certes tout le crépuscule d'un monde dont l'auteur ne veut plus. Mais c'est un livre qui me parait inachevé dans tous les sens, manquant également du souffle dont on fait de grandes héroïnes. Très neutre...
ps : magnifique couverture du poche, envoutante !