Pour ceux qui suivent ce topic, "thierry" faisait découvrir ce livre, en le chroniquant, page 162, ce qui m'avait fortement intéressé.
Acheté et lu, je ne vais pas revenir sur le fond, il a parfaitement décrit le livre, son pourquoi et ses enjeux...
Sur la forme transparaît un thème cher à Schneidermann depuis toujours dans sa vie professionnelle : le rôle des médias face aux évènements. Il semble obnubilé, à raison, par le sens profond de ce que cela implique, sa responsabilité ( son devoir ? ).
L'auteur a aujourd'hui 62 ans, et je me demande s'il ne fait pas, à ce stade, un bilan, via le médium qu'il connait le mieux.
Et qu'en même temps, il rende hommage à quelques héros : ceux qui ont dit, rares, mais aussi à sa mère...
émouvante écriture sur la fin la concernant ( après qu'elle ait été prise à témoin à plusieurs reprises dans le livre par son avis sur le manuscrit ). Le fauteuil de sa mère est vide, elle est morte depuis 2006
La postface est étonnante et.....effrayante !
Schneidermann, plus d'un an après, embraye sur l'urgence climatique, et sa catastrophe surtout.
Et il trouve parfaitement le moyen de faire percuter cet état de fait moderne et inquiétant avec les évènements concernant la montée des nazis, dans le sens ou l'épicentre de sa relation est la presse écrite et audiovisuelle.
Ils savent, donc tout le monde sait, rien de tangible, pas besoin d'effrayer...