Le Complot a écrit:Thierry_2 a écrit:l'article est réservé aux abonnés, mais la partie en libre accès me fait doucement rigoler[...]Et c’est ainsi que Dicker est devenu un auteur de best-sellers francophones aux côtés de Marc Levy, Guillaume Musso, Katherine Pancol et autres producteurs de fictions easy reading – faciles à lire, comme il est une musique easy listening, facile à écouter.
Cependant, à la différence de ces derniers, l’auteur suisse s’est vu reconnaître un statut d’écrivain. La Vérité…, son deuxième roman et premier gros succès, a reçu en 2012 le Grand Prix de l’Académie française, a été retenu sur les listes du Femina, de l’Interallié et du Goncourt – jusqu’au carré final dans ce dernier cas. Il a décroché le prix Goncourt des lycéens et été élu Meilleur roman français de l’année par le magazine Lire.
Stupéfaction d’une partie de la critique, celle pour laquelle la prose de Dicker n’est qu’une longue averse de clichés et de poncifs émaillée de dialogues indigents. Satisfaction de l’autre, applaudissant le couronnement d’un auteur de romans populaires à l’écriture fluide et à l’indéniable sens du suspense.[...]
donc, écrire des livres ne suffirait pas à être unn écrivain ?
jamais lu Dicker, donc je ne peux pas juger de sa prose, mais sur le principe, je suis perplexe. C'est quoi, un écrivain ?
Le statut suppose une certaine qualité...![]()
J'ose le parallèle mais c'est comme quand un bon prof de philo dit que tout le monde fait de la philo plus ou moins à son insu, ba c'est vrai. Mais ça ne suffit pas pour être philosophe. Je pense que la notion c'est que n'importe qui peut sortir un mauvais bouquin...![]()
Après, j'ai pas lu Dicker.
une qualité de quoi ?
c'est plutôt comme le bon chasseur et le mauvais chasseur.
un écrivain écrit. On peut essayer de voir ce qui est littérature de ce qui ne l'est pas. Et encore, je suis bien en peine de voir ce qui est littérature de ce qui ne l'est pas. je pense qu'il y a infiniment plus de littérature dans Sandman que dans pas mal de "rentrée littéraire". Qu'il y a infiniment plus de qualités littéraires chez Jaworski ou Damasio que chez des chéris de la critique.
des vrais écrivains comme on en trouve ici, pas trop envie de les aduler.
je me rappelle de Dan Franck, écrivain et nègre (auteur entre autres de l'autobiographie de Zidane), qui expliquait qu'il se sentait artisan lorsqu'il travaillait en tant que bègre et comme artiste lorsqu'il écrivain "pour lui" parce que dans un cas, il savait exactement où il allait et pas dans l'autre cas. Je crois que c'est assez juste. Sans doute qu'un Dicker ou un Levi tiennent plus de l'artisan que de l'artiste, mais ils sont écrivains malgré tout.






















