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[fanche]

Message précédent :

je vais sans doute me faire incendier, mais c'est presque au niveau de Ken Follet

C'est un commentaire positif ou négatif ?
(jamais lu Ken Follet, aucune idée de ce que ça peut valoir)

Je n'osais pas citer les piliers de la terre qui m'a fait un effet
Je laisse encore sa chance à Willocks mais la lecture va se barrer un peu en transversale

[Thierry_2]

je vais sans doute me faire incendier, mais c'est presque au niveau de Ken Follet

C'est un commentaire positif ou négatif ?
(jamais lu Ken Follet, aucune idée de ce que ça peut valoir)

Ken Follet a ses détracteurs et ses amateurs
Certains voient en lui un abominable faiseur touche-à-tout qui ne recule devant aucune ficelle pour flatter les lecteur dans le sens du poil. Et c'est pas faux
d'autres un grand auteur populaire qui se documente toujours extrêmement bien pour donner un maximum de crédibilité historique à ses romans. C'est pas faux non plus
d'ailleurs, il est intervenu dans l'émission de Stéphane Bern (je suis tombé dessus en zappant, juré ) sur Marie Stuart (ayant visiblement décliné l'invitation, Stefan Zweig doit mépriser ce genre de programme )
si on prend le cas de son roman le plus connu: les piliers de la terre
belle évocation moyen-âgeuse et sur les batisseurs de cathédrale
du souffle, indéniablement (et un gros ventre mou dans le dernier tier, où il tient visiblement à capitaliser sur ses travaus de recherches sur l'évoluion des techniques architecturales)
et de grosses ficelles, un héros gentil et un peu niais (Tom-le-batisseur, un stéréotype en marche), un méchant très méchant, un deuxième méchant très méchant, et pervers lié par une relation glauque, limite incestueuse à sa mère, héroïnes fortes, belles et courageuses qui tombent facilement sousla coupe de gros vilains un peu libidineux mais que, girl power oblige, elle fnissent par mâter.
Toujours un peu les mêmes ingrédients, et pas des masses de surprise. Mais ça se laisse lire.
C'est un peu pareil dans "La religion", avec un espèce d'excès de testostérone avec des scènes de bataille trop longue.
Perso, un roman qui commence avec le héros apprenti forgeron qui réalise la dernière trempe de la lame d'une épée dans les entrailles du vilain maure qui vient de tuer un proche, c'est très Ken Follet

[Thierry_2]

je vais sans doute me faire incendier, mais c'est presque au niveau de Ken Follet

C'est un commentaire positif ou négatif ?
(jamais lu Ken Follet, aucune idée de ce que ça peut valoir)

Je n'osais pas citer les piliers de la terre qui m'a fait un effet
Je laisse encore sa chance à Willocks mais la lecture va se barrer un peu en transversale

il y a une suite, si tu veux: les enfants de Paris, je crois
(moi, j'ai pas voulu)

[LeMoineFou]

Beaucoup beaucoup aimé ce bouquin.
Ca prend peut-être du temps à se mettre en place mais quand ça se met à charcler ça fait passer Game of thrones pour un concours de bisounours.
C'est un roman proprement monstrueux avec un souffle qui emporte tout sur son passage.
En plus, je l'ai lu juste avant en voyage à Malte alors ça m'a bien préparé le terrain.

Pour moi le problème, ce n'est pas que ça met du temps à se mettre en place ; à limite, j'ai préféré le début.
Mais ensuite, les batailles pendant des centaines de pages, je ne vois pas l'intérêt.
De plus, comme Thierry, j'ai trouvé les personnages caricaturaux au possible.

[euh... si vous le dites]

il y a une suite, si tu veux: les enfants de Paris, je crois
(moi, j'ai pas voulu)

Y a des passages hallucinants.
Mais si on n'a pas accroché à La religion, ça ne sert à rien de tenter Les enfants de Paris. Les défauts de La religion y sont portés à la puissance 10 (au-moins).
Moi, je suis hyper fan des deux.
Et je n'ai pas la moindre envie de lire Ken Follet (au vu de mes souvenirs des deux Willocks, je ne me retrouve pas du tout dans le comparatif que tu fais avec Ken Follet)..

[Le Complot]

il y a une suite, si tu veux: les enfants de Paris, je crois
(moi, j'ai pas voulu)

Y a des passages hallucinants.
Mais si on n'a pas accroché à La religion, ça ne sert à rien de tenter Les enfants de Paris. Les défauts de La religion y sont portés à la puissance 10 (au-moins).
Moi, je suis hyper fan des deux.
Et je n'ai pas la moindre envie de lire Ken Follet (au vu de mes souvenirs des deux Willocks, je ne me retrouve pas du tout dans le comparatif que tu fais avec Ken Follet)..

Euh... J'imagine que tu as tenté l'aventure Dan Simmons...

[euh... si vous le dites]

Euh... J'imagine que tu as tenté l'aventure Dan Simmons...

Beaucoup aimé Hypérion et La chute d'Hypérion à l'époque.
Faudrait que j'en lise d'autres mais le gars m'est tellement antipathique que je trouve toujours d'autres choses à lire avant...

[Le Complot]

Euh... J'imagine que tu as tenté l'aventure Dan Simmons...

Beaucoup aimé Hypérion et La chute d'Hypérion à l'époque.
Faudrait que j'en lise d'autres mais le gars m'est tellement antipathique que je trouve toujours d'autres choses à lire avant...

Ah ok.

[fanche]

Beaucoup beaucoup aimé ce bouquin.
Ca prend peut-être du temps à se mettre en place mais quand ça se met à charcler ça fait passer Game of thrones pour un concours de bisounours.
C'est un roman proprement monstrueux avec un souffle qui emporte tout sur son passage.
En plus, je l'ai lu juste avant en voyage à Malte alors ça m'a bien préparé le terrain.

Pour moi le problème, ce n'est pas que ça met du temps à se mettre en place ; à limite, j'ai préféré le début.
Mais ensuite, les batailles pendant des centaines de pages, je ne vois pas l'intérêt.
De plus, comme Thierry, j'ai trouvé les personnages caricaturaux au possible.

Ha oui! ça aussi

[BOBetBOBETTE]

Moi je lis mon premier Jean d'Ormesson... L'Histoire du Juif Errant



C'est marrant comme le livre correspond bien à l'image qu'on se fait de l'auteur. Un petit côté dilettante extrèmement fin et cultivé. Léger. Et quelqu'un qui maîtrise franchement son sujet !... il sait faire des jolies phrases !

Donc jusqu'ici je ne trouve pas ça bouleversant mais... très élégant, très agréable compagnie.

Le seul d'Ormesson que j'ai lu "Au plaisir de Dieu".
L'histoire d'une famille aristocratique au XX.
C'était pas mal.

[Le Complot]

Kawabata - Le Lac

Les deux premières pages me font pleurer de joie.

Merci infiniment Olaf, tu cognes juste, pour ne pas changer.
Quel héritage.

PS :

[thyuig]

J'ai découvert la littérature japonaise par Kawabata. Ensuite j'ai lu Dazaï, Soseki et Tanizaki.
Franchement, si tu accroches, c'est l'une des plus belles littératures au monde - en tout cas en ce qui concerne la fin 19ème et la première moitié du 20ème siècle.

[Le Complot]

J'ai découvert la littérature japonaise par Kawabata. Ensuite j'ai lu Dazaï, Soseki et Tanizaki.
Franchement, si tu accroches, c'est l'une des plus belles littératures au monde - en tout cas en ce qui concerne la fin 19ème et la première moitié du 20ème siècle.

Ben oui...

Je fais plus qu'accrocher..

Mais je n'oublierai pas, tout de même, Hagakure, qui a été écrit en 1716 et que je relis une fois l'an, grand minimum.

[Thierry_2]

J'ai découvert la littérature japonaise par Kawabata. Ensuite j'ai lu Dazaï, Soseki et Tanizaki.
Franchement, si tu accroches, c'est l'une des plus belles littératures au monde - en tout cas en ce qui concerne la fin 19ème et la première moitié du 20ème siècle.

et je peux affirmer que c'est à cause de ce saopard de Botchan
il y a aussi du très bon en contemporain. Akira Yoshimura est juste sublîme

[euh... si vous le dites]

il y a aussi du très bon en contemporain. Akira Yoshimura est juste sublîme

J'ai particulièrement aimé Le convoi de l'eau.
A noter pour les cinéphiles que le magnifique film L'anguille de Shôhei Imamura est une adaptation de son roman Liberté conditionnelle.

J'ai découvert la littérature japonaise par Kawabata. Ensuite j'ai lu Dazaï, Soseki et Tanizaki.
Franchement, si tu accroches, c'est l'une des plus belles littératures au monde - en tout cas en ce qui concerne la fin 19ème et la première moitié du 20ème siècle.

Nagai Kafû est aussi à lire, pour sa chronique nostalgique de la civilisation d'Edo qui s'efface devant la modernité de Tokyo.

[Le Complot]

L'anguille ou le goût de la cerise, c'est toujours difficile à départager...

[thyuig]

@Daïbo : oui je n'ai pas été exhaustif, mais j'ai lu tout ce qui m'est passé sous la main de la littérature de cette époque, les Kafû en font partie.

Mais mon plaisir, c'est Soseki. J'ai l'impression de lire les histoires d'un copain, cette façon très proche de raconter les histoires.

[LeMoineFou]

J'ai aussi eu ma période littérature japonaise.
Mais plutôt du contemporain, et un peu glauque.
Par contre, j'ai du mal à retenir les noms des auteurs...

[rennois]

Alors là, j'applaudis des deux mains car je suis un admirateur de l'oeuvre de René Fallet, qui est injustement apprécié en tant qu'auteur. Ce n'est pas un auteur prolifique (je dirais qu'il a du écrire une vingtaine de romans à tout casser) mais que du bon, dans la veine whisky ou dans la veine Beaujolais (dixit lui-même).
Si tu as bien aimé La soupe aux choux, je te conseille dans le même registre : Le braconnier de Dieu ou le Beaujolais nouveau est arrivé, très bons également ainsi que Paris au mois d'aout ou Comment fais-tu l'amour cerise ?
J'ai moins aimé Ersatz par exemple, qui est vraiment en dessous.
Et puis si tu ne dois en lire qu'un seul, il faut absolument te procurer Banlieue Sud-est, son premier roman ou Pigalle qui sotn totalement différents, romans noirs dans un style superbe; il y a des passages à tomber par terre, réellement un grand écrivain à mon point de vue.

Avec retard pour cause de trou rouge et noir, noté

[Freebird]

il y a aussi du très bon en contemporain. Akira Yoshimura est juste sublîme

J'ai particulièrement aimé Le convoi de l'eau.
A noter pour les cinéphiles que le magnifique film L'anguille de Shôhei Imamura est une adaptation de son roman Liberté conditionnelle.

J'ai découvert la littérature japonaise par Kawabata. Ensuite j'ai lu Dazaï, Soseki et Tanizaki.
Franchement, si tu accroches, c'est l'une des plus belles littératures au monde - en tout cas en ce qui concerne la fin 19ème et la première moitié du 20ème siècle.

Nagai Kafû est aussi à lire, pour sa chronique nostalgique de la civilisation d'Edo qui s'efface devant la modernité de Tokyo.

On peut également évoquer Mishima et le contemporain Murakami. Deux incontournables si on apprécie la littérature japonaise.

[LeMoineFou]

Les deux Murakami.