rennois a écrit:
Dans le genre "polar" des bas-fonds, ça peut apparaître désuet de nos jours. Si si...
Pas sûr que ses 3 romans autour de Lloyd Hopkins soient ce qu'il ait fait de mieux.
On ne peut lui dénier, par contre, la création de nouveaux codes de narration littéraire, dans le genre. ça met le cul entre deux chaises, avec les montagnes de pages lues depuis.
Un des premiers Ellroy que j'ai lus. C'est certainement un des plus accessibles, dans le sens où l'intrigue est simple, un serial killer et l'inspecteur qui le traque, avec une belle alternance des points de vue. J'en ai un bon souvenir. Je conseille toujours Lune sanglante pour effectuer ses premiers pas dans l'univers et le style d'Ellroy. La virtuosité du quatuor de Los Angeles s'accompagnera ensuite d'un certaine complexité, qui n'est pas forcément de bon aloi pour découvrir un auteur.
Pour moi c'était :

L'auteur y explore les tréfonds de l'âme humaine, femmes et hommes, les mécaniques du désir, la coexistence difficile entre l'individu et le monde, la violence latente - ou non - qui définit aussi l'humanité. Le style est percutant, il peut être dérangeant ... il est vivant.












car je suis un admirateur de l'oeuvre de René Fallet, qui est injustement apprécié en tant qu'auteur. Ce n'est pas un auteur prolifique (je dirais qu'il a du écrire une vingtaine de romans à tout casser) mais que du bon, dans la veine whisky ou dans la veine Beaujolais (dixit lui-même).








