Un grand classique que je n'avais pas lu. Même si l'histoire reste centrée sur quelques personnages, on ressent cette ambiance particulière d'un huis-clos qui se déroule au niveau de toute une ville.
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MLH a écrit:Je n'avais lu que des nouvelles de Zweig et pas ce roman. On sent la différence car il y a moins d'intensité ou plutôt je dirais qu'elle s'étale sur 500 pages et pas quelques dizaines seulement. Mais c'est toujours du bon![]()
Au revoir là-haut est le grand roman de l'après-guerre de 14, de l'illusion de l'armistice, de l'État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants. Dans l'atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose avec talent la grande tragédie de cette génération perdue
fleur a écrit:J'ai lu Au revoir là-haut
Je ne suis habituellement pas attirée par les livres sur les guerres mais j'ai trouvé celui-ci excellent.
Enfin c'est plus l'après guerre...Au revoir là-haut est le grand roman de l'après-guerre de 14, de l'illusion de l'armistice, de l'État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants. Dans l'atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose avec talent la grande tragédie de cette génération perdue
Coldo3895 a écrit:fleur a écrit:J'ai lu Au revoir là-haut
Je ne suis habituellement pas attirée par les livres sur les guerres mais j'ai trouvé celui-ci excellent.
Enfin c'est plus l'après guerre...Au revoir là-haut est le grand roman de l'après-guerre de 14, de l'illusion de l'armistice, de l'État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants. Dans l'atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose avec talent la grande tragédie de cette génération perdue
Je viens de le finir aussi. En poche il fait 600 pages... à 500, voire 450 il aurait été encore meilleur. Parce que bon, il y a quand même quelques longueurs.
Mais ça reste un très bon moment de lecture.
J'ai lu qu'un film était en préparation. Avec Laurent Laffitte en Aulnay-Pradelle, ce qui me semble un excellent choix.
Mais avec Dupontel en Albert Maillard (et qui réaliserait le film aussi). Dupontel j'aime beaucoup mais... bon... il a 30 ans de trop pour le personnage.
Et puis pour ceux qui pensent que la corruption ministérielle et les escroqueries diverses sont une invention récente...
e m a écrit:Pour les B : Le K, de Dino Buzzati.
Giuseppe a écrit:J'hésitais entre Balzac et Bukowski...
Le Complot a écrit:Balzac peut concourir au plus grand auteur de tous les temps, et personne n'y trouverait à redire. 8-
Thierry_2 a écrit:
retour dans le Cycle des Contrées de Jacques Abeille. Toujours aussi bon et subtilement politique. Et je me rends compte à quel point Jacques Abeille constitue une oeuvre riche et imbriquée, ce livre renvoyant indirectement aux Jardins Statuaires (une merveille absolue, évoqué parce que le narrateur a traduit cet ouvrage de la langue des barabres à celle en cours à Terrèbre), mais aussi au Veilleur de Jour (évoqué comme manuscrit que le narrateur est amené à relire) et aux Voyages du Fils (du fait que le personnage principal intervient dans ce livre) et fait même référence à Leo Barthe, pseudonyme de Jacques Abeille pour des récits érotiques, dont une chronique de Terrèbre.
De la littérature de l'imaginaire vraiment originale et très bien écrite.
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