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[sergent latrique]

Message précédent :
Dans ma pile de livres à lire, j'avais un Philippe Djian. J'ai commencé la lecture de "Zone érogène" ce matin.
Je crois que je ne lirai plus de Djian. Pour mon avis, je laisse la parole à Pierre Jourde qui décrit son style avec talent. Beaucoup mieux que je ne pourrais le faire : http://pierre-jourde.blogs.nouvelobs.co ... e-comments

[sergent latrique]

"Les Sénégalais au service de la France" par le Général Duboc.
Un témoignage de la fin des années 30 sur l'engagement des troupes africaines dans l'armée française surtout axé sur la guerre 14-18 et la période précédente. Intéressant, assez émouvant par certains passages, au ton plutôt paternaliste et très militaire (le sang versé pour la patrie tout ça...) mais pas méprisant ni condescendant, ce qui n'était peut-être pas la majorité des officiers de l'époque.

"Un homme à marier + Un mari perdu" de Paul de Kock. Je n'avais jamais lu Paul de Kock, auteur à succès tombé en franche désuétude aujourd'hui. Il faut se replacer dans le 19° siècle et le roman populaire. Le style est très vivant et reflète la vie parisienne avec énormément d'acuité et d'humour. Le genre de roman populaire qui s'adapterait bien en comédie au théâtre. On se dit que les caractères malgré une société différent restent très actuels. Comme j'en ai plein dans ma collection, je vais pouvoir en lire pas mal d'autres

[MLH]

Je viens de finir le troisième et dernier tome du triptyque d'Antoine Bello commencé avec Les falsificateurs. C'est toujours aussi plaisant à lire, trop même car je comptais le faire durer plus longtemps mais je n'y suis pas arrivé

[sergent latrique]

C'est comme ça avec les livres prenants, ça passe vite, comme l'amour et il y en a qui restent et d'autres qu'on oublie.

[rennois]

Ce genre de roman reste bluffant. Tu as beau t'être fait prendre au final, malgré tout ce que tu as lu, vu, tu admires le chapitre final qui renverse la montagne qui s'est formée, alors que tu devrais maudire ta naïveté...

J'ai toujours attaché une importance considérable à ce qui relève de l'inconscient, frontière supposée infranchissable de la conscience, c'est pourquoi j'ai acquis ce livre, traitant de ce qu'on appelait les salles de sommeil.

Fin des années 50, James Richardson prend un poste de psychiatre dans un hopital au fin fond du fog anglais. Il y voit la gloire possible, avec cette thérapie du sommeil permanent qui y est initiée. Des phénomènes étranges dans l'institution le feront douter...

Avec une simplicité biblique, sans ghotisme outré, ni démonstration malveillante saugrenue, Fallis nous déroule avec simplicité ( c'est le talent de son intention ) les tenants et aboutissants de la psychanalyse.
La conscience et son contraire, le rêve ( qui fascine, moi en premier ) et sa perception...

L'auteur a structuré son roman en amont, ce qui lui a permis de parfaitement maîtrisé sa chute, et de nous embarquer.
Incroyable impression de bouquin "d'air de rien", qui a touché son but ( si on s'intéresse à ce qu'il induit ).

[MLH]

C'est comme ça avec les livres prenants, ça passe vite, comme l'amour et il y en a qui restent et d'autres qu'on oublie.

C'est beau ce que tu dis

[xof 24]

oms en série de WUL

Acheté en broc dimanche matin, pris avec moi pour lire en pause au taf, ben quasi fini Faut dire qu'une pause impromptue de quasi 2H00 çà aide. (merci la panne de courant sur le tramway...)

L'avais je déjà lu gamin, je ne sais pas mais cela se lit sans soucis .
Le "paradoxe temporel" est assez amusant différent de celui du voyage mais de celui qui ne passe pas aussi vite pour les deux peuples
Allez faut que je le finisse

[Coldo3895]

Je suis en train de lire Sanctuaire de Faulkner... que j'avais trouvé sur plusieurs listes des meilleurs romans du siècle de l'histoire de l'humanité et de l'univers.



Et je m'ennuie dans des proportions colossales !!!

Je ne comprends pas ce bouquin. J'en suis à la page 150 et je ne sais toujours pas qui sont les personnages, ni où ça se passe, ni quelles sont les motivations des uns et des autres qui ont l'air de trainer d'une pièce à l'autre les mains dans les poches.
J'ai dû lire l'article de wikipedia pour comprendre qu'il s'agissait d'un viol !

Je rame pour terminer. Je ne comprends vraiment pas ce qu'on peut trouver à ce livre.

[Le Tapir]

Je suis en train de lire Sanctuaire de Faulkner... que j'avais trouvé sur plusieurs listes des meilleurs romans du siècle de l'histoire de l'humanité et de l'univers.



Et je m'ennuie dans des proportions colossales !!!

Parfois l'Univers, tu sais, c'est tellement grand qu'on peut en mettre des choses dedans...

[thyuig]

chef-d'oeuvre absolu !

[MLH]

Un livre très intéressant mais il y a une chose qui m'a gêné c'est qu'il n'y a pas de vraie Histoire avec un grand H, à savoir que l'ouvrage ne comprend pas de repères historiques. Différents thèmes sont abordés : le pouvoir, l'urbanisme, les croyances, la société,... mais aucune chronologie n'est proposée et c'est dommage. Il s'agit plus d'un panorama de la mésopotamie antique plutôt que d'une histoire.

[Freebird]

Peut-être un des textes les plus faibles de la Comédie Humaine, écrit rapidement en 1842, après que madame Hanska eut "libéré" Balzac. On y trouve tout de même une belle analyse des rouages politiques de province (la cible est, cette fois, Besançon). Une belle histoire romantique et qui finit mal. Très autobiographique. On ne perd jamais son temps à lire du Balzac.

[junjun]

« Parfois, mieux vaut avoir de la chance que d'être bon. »

Ah ben justement, je suis tombé par hasard sur ce bouquin, ça m'a interpelé.
pas encore eu le temps de le lire, mais je vais le mettre en haut de ma pile à lire

[BOBetBOBETTE]

Je relis "l'œuvre au noir" de Yourcenar (j'avais son petit fils dans ma Classe, Cleenewerck de Crayencour).

Bon, je l'avais lu il y a quelques 20 ans et vu le film aussi (je ne m'en ouviens plus). Bon, je suis un peu déçu, en fait, je devrais écrire plutôt un peu las. C'est moins fluide que je me l'imaginais. Certes, c'est tres bien écrit, historiquement c'est bien documenté, mais je n'entre pas, plus, dans le roman. Je ne parviens pas à m'y investir. Mais, ce n'est pas fini...

Aussi, j'ai relu également (et écoute), Les mémoires d'Hadrien. La par contre, aucun doute, c'est toujours aussi excellent!

Fini. Finalement la fin est très bonne... le dialogue entre Zenon et l'archevêque est fort intéressant et ne tombe pas dans le manichéisme.

[e m]

Lu Le temps est assassin, de M.Bussi...
450 pages de calvaire où l'auteur vous bassine tellement avec sa Corse toutes les deux lignes qu'il réussi à vous faire détester cette île française.
Sinon, des personnages tête à claque, une intrigue sans intérêt, plein de trucs artificiels pour faire genre, dans les derniers chapitres...
Je vois sur wikipedia que l'auteur fait partie des meilleurs ventes en France, derrière M.Levy et G.Musso.
Joli trio de tête, la littérature française a encore de beaux jours devant elle...

[thyuig]

C'est mauvais, hein ?
Le plus nl, je trouve, c'est les relations entre les personnages. C'est creux, mais creux...

[e m]

Je n'osais pas le dire
On ne croit effectivement pas un seul instant aux personnages, ni aux relations qu'ils entretiennent


Je viens aussi de terminer L’homme aux cercles bleus de F.Vargas...
Bien aimé. Cette auteur au moins a du style et sait écrire. Je pense que je vais me faire tous ses romains (dans l'ordre de parution).
Juste un peu dommage pour moi de l'avoir lu après Les Racines du mal. Cette histoire de tueur aux cercles fait très très gentil à côté des serial killers psychopathes cannibales de Dantec.

[Olaf Le Bou]

un Indridason que je n'avions point lu :




malgré la quasi absence du commissaire Erlendur, on retrouve la touche typique de l'auteur, sa manière de nous raconter son pays, de sonder l'esprit humain, d'entremêler plusieurs fils narratifs avec aisance, et même si le personnage de Sigurdur Oli n'a pas l'épaisseur de son chef et mentor, on suit avec fébrilité l'avancement de l'enquête

et cette évocation des dérives des spéculateurs islandais en pleine bulle financière de 2008 est assez savoureuse, rétrospectivement parlant.

[MLH]

Je n'avais lu que des nouvelles de Zweig et pas ce roman. On sent la différence car il y a moins d'intensité ou plutôt je dirais qu'elle s'étale sur 500 pages et pas quelques dizaines seulement. Mais c'est toujours du bon

[MLH]

Un grand classique que je n'avais pas lu. Même si l'histoire reste centrée sur quelques personnages, on ressent cette ambiance particulière d'un huis-clos qui se déroule au niveau de toute une ville.

[edgarmint]

Je n'avais lu que des nouvelles de Zweig et pas ce roman. On sent la différence car il y a moins d'intensité ou plutôt je dirais qu'elle s'étale sur 500 pages et pas quelques dizaines seulement. Mais c'est toujours du bon

Très bon souvenir de cette lecture, ne serait-ce que le titre !!!