LeMoineFou a écrit:Celui que j'ai préféré: Lemmer l'invisible.
Bon il faut dire que j'étais sur place quand je l'ai lu, ça a sûrement joué.
Par ailleurs, si tu as un auteur de polar à me conseiller, je suis preneur. Ça fait longtemps que j'en n'ai pas lu.
MLH a écrit:
e m a écrit:Quand même dommage que P.Boule n'ait pas cherché un peu plus loin, ni n'ait été plus rigoureux...
Par exemple :
En +2500 : d'un côté on écrit encore au stylo sur du simple papier, on photographie avec des flash au magnésium comme en 1960, mais d'un autre côté on est capable de voyage à l'autre bout de l'univers en à peine deux ans.
e m a écrit:J'ai voulu commencer ce livre, mais je me suis arrêté net quand j'ai vu : "traduit de l'anglais"
La vo est en anglais ??!
J'ai l'impression qu'il s'agit d'une traduction de traduction (?)
Je n'aime pas les traductions, j'évite autant que possible.
Une traduction d'une traduction c'est de l'hérésie.
MLH a écrit:Cela me fait penser à certaines visions du futur par des auteurs du 19ème siècle, ce qui n'est pas sans rappeler le style steam punk.
Quand bien même il serait traduit en français directement du japonais que tu n'aurais pas moyen de comparer la traduction avec la VO
Honnêtement et contrairement à certains ouvrages dont la lecture m'a fait douter de la qualité de la traduction, celui-là ne m'a pas posé de problème.
Il ne te reste donc qu'à apprendre le japonais
e m a écrit:MLH a écrit:Cela me fait penser à certaines visions du futur par des auteurs du 19ème siècle, ce qui n'est pas sans rappeler le style steam punk.
Je relirai bien Paris au XXe siècle de J.Verne, ça doit être assez amusant.
MLH a écrit:Cela me fait penser à certaines visions du futur par des auteurs du 19ème siècle, ce qui n'est pas sans rappeler le style steam punk.
Olaf Le Bou a écrit:MLH a écrit:Cela me fait penser à certaines visions du futur par des auteurs du 19ème siècle, ce qui n'est pas sans rappeler le style steam punk.
bin c'est un peu l'origine du truc, à la base, d'imaginer un futur basé sur les techniques du XIX siècle.
e m a écrit:Puisqu'on parle encore de Jaworski, si quelqu'un a lu Gagner la guerre récemment, je me pose une question...[Révéler] Spoiler:Je suis toujours en cours de lecture, au moment où Benvenuto part bien malgré lui en exil, accompagné du sorcier Sassanos.
Le sorcier était censé être à l'autre bout du monde, parti rechercher le fils du Podestat. Et quelques pages/jours plus tard, il est présent à Ciudalia.
Est-ce moi qui aurait raté un truc ? Même s'il a des moyens pour se déplacer plus rapidement que la normale, ll ne me semble pas avoir lu d'explication concernant son retour (?)
Je me réjouis de découvrir qu'à La Volte, après la tempête Alain Damasio il se rencontre un autre auteur majuscule : Stéphane Beauverger. Bravo La Volte ! "Le Déchronologe" est un raffiot de la flibuste porté par de solides marins sur les flots caraïbes au milieu du 17ème siècle. Dirigé par Henri Villon, capitaine alcoolique et mélancolique (les deux allant souvent de paire) est confronté à des tempêtes venues d'autres temps, des paradoxes temporels qui transforment ce qu'on aurait pu interprêter comme de la paisible flibusterie en éternelle chasse au long-cours.
Il est utile de signifier dés à présent que le roman est déconstruit, les 25 chapitres s'organisant en sauts temporels du futur au présent, puis au passé et encore au futur, etc ; ils prennent l'histoire d'Henri Villon dans sa largeur, commettant d'emblée l'angoisse de sa proche fin pour nous relater bien plus tard l'origine de ce trépas. Beauverger slalom continuellement et ne livre qu'au coup par coup les ersatz de vérité qu'on croît pouvoir déceler. Car ce monde est pourri, il suinte des merveille d'autres temps, les lecteurs de CD rejoignent librement l'usage de la poudre et la simple motricité des voiles tendues par le vent, les lances-roquettes dévastent les cités espagnoles alors même que l'on continue à se battre au sabre dans d'autres échauffourrées. Beauverger a crée une soupe avec comme source des failles temporelles que certains utilisent pour réinventer le présent et le futur en des nexus inintérrompus. Vertige.
Mais alors même que dans ces situations réside la plus riche idée du roman, Stéphane Beauverger sait parfaitement y adjoindre une somme de caractères plus fascinants les uns que les autres, à commencer par le capitaine Henri Villon lui-même. Villon est un boit-sans-soif invétéré, mais il est aussi un visionnaire de ces temps chargés en paradoxes, il traque les merveilles technologiques d'abord à bord du Chronos, puis résuscite en commandant le Toujours debout qu'il rebaptise en Déchronologue quand viennent les temps d'affronter ces merveilles. "Le Déchronologue" est un roman ample, rempli de la souffrance de ces hommes de mer qui ont tant fasciné et tant mystifié les océans. On y goûte l'apreté sans reserve des situations, ce cachot incroyable de Carthagène livré sans masque par un Beauverger à son meilleur quand il décortique la misère et le cataclysme. Grand roman et formidable écrivain.
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