mistercoyote a écrit:C'est sympa pour les libraires "Vous avez le truc avec un fakir chez conforama ?"
Auteur reconnu et cerveau d'exception, Daniel Tammet a le don de raconter les mathématiques, de les rendre concrètes et vivantes, à travers sa propre vie, notre quotidien, la poésie ou la grande histoire. Les mathématiques sont une science, certes, mais une science de l'imagination qui nous permet de répondre aux questions universelles que pose la littérature : le temps, la vie, la mort, l'amour. Des flocons de neige à Pi en passant par les moutons d'Islande ou Shakespeare, on se demande pourquoi, à l'école, on ne nous a pas appris les mathématiques de cette façon.
champi68 a écrit:Je vais enchaîner sur un Terry Pratchett pour rendre hommage a ce grand monsieur
champi68 a écrit:Tu me diras ce que t'en as pensé de Le maître du haut château. J'avais détesté à l'époque, mais vu toutes les louanges qu'il reçoit, je vais peut-être le relire..
Dans le village ibo d’Umuofia, Okonkwo est un homme dont la puissance et le courage sont vantés par tous, dont la voix est écoutée. Rejeton d’un père lâche et paresseux, il doit à lui seul ce qu’il est aujourd’hui : un fermier prospère qui veille sur ses trois épouses et sur ses huit enfants, un sage guerrier jouissant de la confiance des anciens.
Son monde repose sur un équilibre cohérent de règles et de peurs, de rituels et de traditions. Okonkwo habite ce monde, l’accepte et le maîtrise, il en est même l’un des garants. Ce qu’il ignore, c’est que l’extérieur s’apprête à violer une réalité qu’il croyait immuable : les missionnaires d’abord, les colons britanniques ensuite vont bientôt bouleverser irrémédiablement l’existence de tout son peuple.
Tragique roman à la langue limpide, fable cruelle retraçant la destinée d’un homme fier qui ne plie pas, Tout s’effondre rend hommage à l’Afrique précoloniale à l’aube de sa décomposition. “Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, l’histoire de la chasse glorifiera toujours le chasseur”, dit un proverbe africain que Chinua Achebe aimait à citer. Avec ce roman magistral, il devenait l’un des premiers lions du continent à prendre la plume.
mistercoyote a écrit:Je lis actuellement le bûcher des vanités de Wolfe, pffff qu'est ce que c'est bien !
champi68 a écrit:Tu me diras ce que t'en as pensé de Le maître du haut château. J'avais détesté à l'époque, mais vu toutes les louanges qu'il reçoit, je vais peut-être le relire..
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