Oui... ça passe tellement vite
Olaf Le Bou a écrit:babalou a écrit:et j'ai sur le feu sovok (chez les moutons électriques) et les bienveillantes
c'est mon roman du moment les bienveillantes.
Vous me donnez envie de relire !
Olaf Le Bou a écrit:babalou a écrit:et j'ai sur le feu sovok (chez les moutons électriques) et les bienveillantes
c'est mon roman du moment les bienveillantes.
Olaf Le Bou a écrit:babalou a écrit:et j'ai sur le feu sovok (chez les moutons électriques) et les bienveillantes
c'est mon roman du moment les bienveillantes.
début extraordinaire, petit coup de mou vers les pages 3-400, et regain d'intérêt une fois Stalingrad tombée.
j'attaque la deuxième moitié
La Lettre écarlate, c'est la marque au fer rouge qui désigne la femme adultère dans l'Amérique au puritanisme obsessionnel de l'époque coloniale. Trois personnages : Hester qui vit avec une dignité admirable sa faute et sa solitude. Arthur Dimmesdale, le jeune passeur dont les élans mystiques soulèvent à Boston l'enthousiasme des fidèles mais qui, ensorcelé par Hester, ne parvient ni à dominer ni à vivre sa sensualité. Chillingworth, le mari, qui pendant des années tourmentera en silence le pasteur jusqu'à la folie et à la mort. Le premier des grands romans américains, la clef d'une sensibilité nationale toujours partagée entre la tentation du scandale et le démon de la culpabilité.
Nostromo est le chef-d'œuvre de Conrad. Ce roman de cinq cents pages raconte l'histoire d'une république d'Amérique latine avec ses coups d'État, ses guerres civiles, ses luttes pour la démocratie, ses intellectuels libéraux, ses aventuriers, ses traîtres et, derrière tout cela, l'impérialisme américain. Des aventures incessantes révèlent les caractères déchirés entre le bien et le mal, hantés par l'angoisse et le sentiment de culpabilité. Les luttes se déroulent, comme toujours chez Conrad, dans des décors d'une grande force poétique où un bref symbole suffit à évoquer la profondeur des significations. Le titre désigne le héros principal, « notre homme », l'éternel homme de main de tous les mauvaix coups qui, sous l'attrait de l'argent, passe de l'honneur à la mort. Ce qui frappera, c'est la multiplicité des leçons que l'on peut tirer du livre, selon que l'on s'intéresse à la psychologie, à la poésie, à la philosophie, à la politique.
MLH a écrit:La lecture des Bienveillantes m'avait également marqué, une grosse claque.
thyuig a écrit:Dur à lire le père Conrad, oui. J'ai un très bon souvenirs de Lord Jim et de L'agent secret, mais lus il y a longtemps, à l'époque où j'étais beaucoup plus endurant dans mes lectures...
Avec La Maison en Chocolat, Claudio Cerdan va s'inspirer d'une histoire terrible du début du 20ème siècle à Barcelone. Une ravisseuse d'enfants y sévissait et la peur que les gamins soient enlevés s'imprégnait partout dans la population.
La grande trouvaille du roman consiste à détourner l'habituelle angoisse du lecteur de thriller contemporain dans une forme littéraire plus proche du conte pour enfants que du roman anxiogène. Aussi découvre-t-on cette histoire via les yeux innocents d'une enfant.
La pauvre petite, réduite à attendre son père, sans emploi, toute la journée pendant que celui-ci sonne d'atelier en ateliers afin de trouver une place, se laisse piégée par une terrible femme qui lui promet des bonbons.
Ils ne viendront jamais.
Mais nous connaissons les contes, de même que la petite indigente, Milagros, connait ceux que son père lui raconte le soir avant de se coucher. Et elle le sait, tous les contes ont une fin heureuse.
La maison en chocolat est un très beau roman, construit avec intelligence et dont l'écriture, si elle ne se permet pas d’envolées exceptionnelles, offre de bons moments de littérature. Sans doute la plume de Claudio Cerdan se livrera-t-elle davantage dans une histoire moins ancrée historiquement. Pour autant, la finesse du traitement de La maison en chocolat confère à ce roman des qualités de justesse de ton et de points de vue -notamment ceux des enfants- qui tendraient à le rapprocher des écrits de Mark Twain ou à ceux, plus récents, de la géniale Harper Lee.
Si beaucoup de romanciers font parler les enfants, rares sont ceux qui le font aussi brillamment. Sans doute La maison en chocolat tient-elle sa singularité de cet équilibre-là, entre rigueur historique, paroles ingénues et conte pour enfants.
HamKero a écrit:Si t'as lu d'autres auteurs de fantasy, tu peux faire une comparaison please ?
(le bouquin d'MLH me fait de l'oeil Je note)
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