Mirdhynn a écrit:Le Complot a écrit:Mirdhynn a écrit:Ouais, enfin il faut arrêter aussi un peu avec cette histoire.
En terme de gestion, vous croyez qu'il est intéressant de maintenir 200 000 lits de réanimation + les equipes qui vont avec même en temps normal? Parce que ça représente un paquet de pognon pour des choses qui n'auraient pas d'utilité (en temps normal, je répète). ça revient un peu à dire, je garde 5 palettes de tuiles dans mon jardin et je les renouvelle tous les 2 ans pour en avoir si mon toit s'envole avec une tempête
Donc sur le nombre de lits en temps normal, je ne suis pas d'accord. Par contre avoir des plans de prévus pour pouvoir faire une montée en puissance rapide en cas d'épidémie, oui.
Entre 8000 et 200k tu as une légère marge, tout de même.
Mais au fond, je ne suis pas d'accord, l'hôpital ne doit pas être un truc à la petite semaine, qu'on bricole selon tel ou tel truc. Tu ajoutes l'accroissement naturel et le vieillissement de la population, c'est pas tenable, même en temps normal.
Je parlais des lits de réa, la saignée des hôpitaux, évidemment, ce n'était pas une bonne idée.
Pour le reste, j'entends par plan un truc du genre :
- Formation obligatoire des personnels soignants 2-3 jours par an aux gestes de base de la réanimation (Un peu comme le principe des brevets de secouristes)
- Hôpitaux de campagne disponibles (les tentes, ça coûte moins cher à entretenir que des bâtiments)
- Assurer une "veille" permanente au niveau du matos : comment produire rapidement tel ou tel équipement médical. (qu'est ce qui existe sur le marché qu'on peut facilement retransformer - l'exemple des tubas de chez decath)
- Assurer des stocks d'équipement de 1ere necessité (masques )
Avec ce genre de plan, on aurait pu absorber la 1ere vague sans trop sourciller
Ca existe pour plein de choses, par exemple pour les crues de la Seine, tous les organismes à prévenir sont listés et doivent eux même avoir un plan . Les musées ont des réserves en zone inondable pour stocker rapidement les œuvres au cas où ils seraient innondés.
Bref, gouverner, prévoir, vous connaissez la chanson...
Ce n'était peut-être que 20 000 lits il y a 30 ans et une population moindre. La dette n'était pas aussi colossale aussi. La vente en coupe du public au privé n'a pas été heureuse pour tout le monde et nous coûte autant voire plus.