Je ne sais pas si je deviens con, mais je lis de plus en plus de chose sur ce topic que me laisse sur le cul. Et j'ai l'impression que toute les personnes doués de raison déserte, découragé par le manque de recul et la vacuité de prendre le temps d'écrire des argumentaires construits qui poussent à la réflexion. C'est le reflet de notre époque me direz-vous, le temps est à la punchline. 140 caractères, pas un de plus.
Et quand on voit qu'on peut, sur ce topic, faire des appels au meurtre tranquille, sans que cela n'émeuve personne, on se dis à quoi bon. Je rejoindrais peut être le camp des déserteur bientôt.
M'enfin je suis têtu, je vais donc essayer d'user d'une des dernières chose qui nous reste dans notre belle démocratie. Parler dans le vide.
lecomplot a écrit: Si tu veux... Rien ne justifie des émeutes pour moi... Je suis attaché à l'ordre... Et les casseurs dans les manifs : au trou !
Il y a mille choses qui peuvent justifier une émeutes. Lutter contre l’injustice, la guerre, les inégalités, l’abandon, le racisme, le sexisme, l’écologie. Si ne reste que l’ordre alors c’est le totalitarisme.
Indignez-vous comme disait l’autre.
lecomplot a écrit: Un lieu de privation de liberté ? Faut vraiment "y aller" pour finir en prison...
D’abord la prison est un sujet extrêmement compliqué à aborder. Mais on peut faire quelques constats.
Nos prisons sont parmi les pire d’Europe. Elles débordent au sens propre, et le taux de détenu sur la population globale ne cesse d’augmenter. Beaucoup de nos voisins ont pris le paris de désengorger leurs prisons, et de ne garder cette solution que pour les peines les plus lourde. On manque encore de recul mais les premier résultat semble intéressant.
Car quel est le but de la prison ? Punir ? Pas uniquement et pas en premier lieu. Ce doit être un lieu qui permette la réinsertion, car les détenus sortes, c’est un fait. Et s’ils sortent plus dangereux qu’il ne sont entré tout le monde y perds. Or aujourd’hui c’est le cas. Le taux de récidive continue exploser. La radicalisation lors des séjours en prison est devenu la règle.
Mirdhynn a écrit: Je l'ai déjà dis ici, mais à la campagne, les gens ont beaucoup plus de problèmes
J’ai travaillé pendant trois ans pour l’association des maison de quartier du Valenciennois (trois années en discontinue). Je vis depuis 7 ans maintenant à la campagne. Il se trouve donc que je connais bien les deux environnements. Mais putain, va y vivre dans les quartiers difficiles au lieu d’écrire des conneries plus grosse que toi ! Sans déconner !
Insécurité, chômage, logement insalubre (le mot est faible !), ennuie, absence de perspective, isolement, démission de l’Etat dans tous les domaines (éducation, administration, service publique). Va vivre au faubourg du château à Denain. Tu tiens pas deux semaines.
Et si en plus tu as la chance d’être un peu bronzé, c’est jackpot ! Car il y a un service de l’Etat qui marche encore pas mal, c’est la police. Tu auras droit à ton contrôle au faciès tous les deux jours.
Alors bien sûr on a des petits soucis à la campagne. Mon bureau de poste a fermé et des lignes de bus ont étaient supprimé. M’enfin ça va quoi, le plus gros souci que j’ai eu en 7 ans c’est des jeunes qui ont renversé ma poubelle à 23h et la clôture de jardin de mon voisin du fond qui est trop haute. Je vais survivre.
Ce qui faut pas lire des fois …
kamandi a écrit: Que les 2 journalistes, en particulier Plenel ont vraiment été à coté de la plaque
Que Macron était un mec brillant et qu'il a montré qu'il était particulièrement à l'aise dans ce type d'échanges musclés
Merci Kamandi de me permettre de finir avec une note plus légère.
Perso j’ai trouvé Macron très mauvais la première heure. Mais vraiment très très mauvais. Essayant de répondre à toutes les questions, et chaque fois ses réponses étaient tellement en décalage avec le français moyen que c’en était ridicule. Puis, il s’est ressaisit. Il n’a plu répondu aux questions, il a pris un ton professoral, fait des réponse très longue et usé de toute la novlangue possible. Cette novlangue dont on est tellement habitué aujourd’hui qu’elle nous apaise et nous rassure, même si elle ne dis rien.
Ma femme m’a fait la même réflexion que toi. Elle m’a dit « il est bon quand même ! ». Je lui ai demandé pourquoi elle le trouvait bon. « Parce qu’il se tient droit qu’il parle calmement et qu’il dégage une prestance ».
Après je lui ai demandé sur le fond. On s’est très vite mis d’accord que c’était vide.