30 minutes pour le tennis ? Ceux qui sont dans ces quartiers ne tiendront jamais une raquette dans leurs mains.
20 minutes pour la piscine ? Ils ne savent sans doute pas nager pour la plupart.
Oui enfin des fois, il ne faut pas oublier qu'ils ne font pas car ils ne veulent pas.
Regarde à Cambrai ! Il y a une médiathèque ( gratuite donc), une piscine ( avec tarifs préférentiels pour les classes "populaires), un conservatoire ( prêts et quasi gratuité pour une partie de la population), des activités sportives ( gratuites aussi ou genre 30 euros par an pour les cours de piscine) etc. J'en passe et des meilleurs. Très beau musée gratuit le dimanche ( avec 10 clampins dedans)
Et bien, ce n'est absolument pas la classe populaires, les cités qui les utilisent ( cela existe aussi à Cambrai). Et qu'on ne me parle pas d'éloignement car tout est faisable à Cambrai. Il y aussi une non envie, une implication ( on ne compte plus les gens qui s’inscrivent à des activités ( 20 inscrits en apprentissage de nage, moyenne 8 personnes par séances car constamment des absents et des gens qu'on ne voit plus depuis la deuxième séance). Pareil au conservatoire.
Et la misère à la campagne n'est pas belle non plus. Les maisons délabrées, mal chauffées, il y a encore des coins au charbon de bois etc).Il y avait aussi des épidémies de gale ( bon cela il y a 30 ans)
C'est un exemple. Il aurait aussi bien pu parler de Judo ou de foot...
Exactement
Quand ton hopital/spécialiste le plus proche est à 20 bornes et qu'il n'y a plus de généralistes car c'est un boulot de merde à la campagne....
Voilà.
La boulangerie la plus proche: 6 bornes. la presse 10 bornes.
C'est pas pour rien que la moindre maison abandonnée était ravagée par les gamins qui se faisaient chier.
Et les conneries dans les champs. On a ravagé un champ de mais en jouant à une quinzaine.
Et on jouait avec les munitions qu'on trouvait dans les rivières et on se cachait dans les souterrains ( reliquats de la première guerre monbdiale ( encore bien présents sur les collines de l'artois).
Bref le con, on le faisait aussi