friks a écrit:Je "m'acharne" simplement à constater une baisse du dessin, qu'il serait certainement possible de rectifier soit en prenant un peu plus de temps, soit en écoutant certaines observations/critiques (je ne serais pas étonné que le pb des yeux lui soit revenu... à l'oreille, puisqu'il y a du mieux), soit en utilisant une loupe articulée (comme certains confrères). J'ai apprécié globalement l'album, mais je ne vois pas l'intérêt de passer sous silence ces faiblesses.
Je crois avoir été l'un des tout premiers à exprimer ici ses réserves sur le dessin de Lambil (et ça ne date pas de ce dernier tome). J'ai été assez scié de constater que d'autres ne voyaient pas les mêmes choses que moi (autant dire qu'ils sont aveugles, ça tombe sous le sens

), mais franchement je ne vois pas l'intérêt de ta part à remettre couche sur couche chaque fois que quelqu'un exprime l'avis contraire, à moins que tu ne tiennes à avoir le dernier mot, auquel cas...
Résumons-nous : contrairement à certains des auteurs de sa génération, Lambil ne veut pas se faire aider, il n'y aura donc pas d'école de Falisolle (ce qui est peut-être dommage), et personne ne semble avoir à cœur de lui faire remarquer que, par exemple, son lettrage se détériore, ce qui serait pourtant facilement corrigeable et serait tout à fait dans l'esprit Dupuis (lui-même n'y a-t-il pas commencé comme lettreur !) -- bref : il faudra lire Lambil jusqu'à la lie -- ou s'en passer.
Perso j'hésite vraiment car "Les Tuniques Bleues" sont pour moi aussi une série-doudou, j'ai « Tout* Lambil » ("Pauvre Lampil", "Sandy", "Hobby et Koala", les monographies, etc.), mais la baisse de qualité -- du scénario d'abord, rejointe graduellement par celle du dessin -- me rendent cette lecture, j'ose le mot,
douloureuse.
La question est donc : continuerai-je à me faire mal...?
* Ah non, il me manque ses "Oncle Paul" et son mini-récit réaliste.