Pardeilhan a écrit:
A contrario, j'ai très longtemps regretté ne pas avoir pu dire à Goscinny le plaisir qu'il avait procuré à l'enfant lecteur que j'avais été ; aujourd'hui, je suis heureux de ne l'avoir pas rencontré. Il ne faut pas casser les rêves - et les mythes, encore moins.
Et bien moi, il y a longtemps, j'avais écrit à Uderzo par l'intermédiaire des éditions Albert-René, et j'ai été très surpris de recevoir une carte avec un petit mot très gentil écrit de sa main. Et idem pour Franquin, où là, la surprise fut totale pour moi: sa réponse était un dessin de Gaston en couleurs avec un commentaire ! Comme quoi des maitres de la BD pouvaient être accessibles et reconnaissantes de leurs lecteurs.
J'ai aussi eu la chance de fréquenter Jacques Martin dans les dernières années de sa vie qui était avec ses lecteurs d'une disponibilité et d'un gentillesse incroyables (ce qu'il n'était pas toujours dans sa vie d'auteur, on le sait
)
Donc, non, le rêve n'est pas toujours cassé