thyuig a écrit:Très bon le Cendre effectivement, j'avais moins aimé toute la correspondance contemporaine dont elle entourait son histoire. Pour moi ça n'avait aucun intérêt.
Aldaran a écrit:thyuig a écrit:Très bon le Cendre effectivement, j'avais moins aimé toute la correspondance contemporaine dont elle entourait son histoire. Pour moi ça n'avait aucun intérêt.
Pourtant, c'est à mon sens l'un des éléments les plus importants du roman. Sans cette correspondance (et la conclusion du cycle), il n'y aurait pas eu cette réflexion sur l'Histoire et ce que nous sommes capables d'en comprendre ou d'en déduire depuis notre époque, sur la base des miettes qu'on découvre de manière sporadique. L'autrice a fait des études d'Histoire, ce n'est pas un hasard si elle profite de son roman pour s'interroger sur la question.
De mon côté, j'ai trouvé ça assez fort. Je pense que j'aurais aimé sans cela mais beaucoup moins, toutefois.
thyuig a écrit:Aldaran a écrit:thyuig a écrit:Très bon le Cendre effectivement, j'avais moins aimé toute la correspondance contemporaine dont elle entourait son histoire. Pour moi ça n'avait aucun intérêt.
Pourtant, c'est à mon sens l'un des éléments les plus importants du roman. Sans cette correspondance (et la conclusion du cycle), il n'y aurait pas eu cette réflexion sur l'Histoire et ce que nous sommes capables d'en comprendre ou d'en déduire depuis notre époque, sur la base des miettes qu'on découvre de manière sporadique. L'autrice a fait des études d'Histoire, ce n'est pas un hasard si elle profite de son roman pour s'interroger sur la question.
De mon côté, j'ai trouvé ça assez fort. Je pense que j'aurais aimé sans cela mais beaucoup moins, toutefois.
Pour moi la réflexion est primaire et tout sauf originale. Pas besoin de faire un cours d'histoire pour comprendre que cette dernière est fortement soumise à l'interprétation présente. Le récit de Cendre tient tout seul, sans ces béquilles analytiques lourdaudes.
En tout cas c'est mon point de vue.
Aldaran a écrit:
De mon côté, si les scènes épiques du Livre de Cendres m'ont profondément marqué, je n'en garde aujourd'hui pas le moindre détail, seulement un souvenir de violence brutale et terrifiante qui m'a semblée on ne peut plus réaliste. Curieusement, l'unique souvenir précis que je garde est minuscule dans l'ensemble : lorsqu'un proche conseiller de Cendres lui explique que « la couleur du courage, c'est le brun » et qu'il tient cette certitude des lavandières qui suivaient les armées.
À ma connaissance, cette époque est bien plus souvent décrite comme peuplée d'humains sans peur, plutôt que d'humains se chiant dessus de terreur.
Un lecteur, une lecture, patin-couffin...
Mirdhynn a écrit:kobaia a écrit:Et qui pour parler de Brandon Sanderson ? The Mistborn, c'est excellent.
Lu aussi, c'est vrai que c'est bien
thyuig a écrit:
J'étais curieux de me laisser embarquer dans une série par l'entremise de courts novellas. C'est marrant ces formats, c'est payer cher une moitié de roman.
Je taquine.
Le bouquin m'a bien plu. On le lit vite et l'écriture à la première personne offre une immersion dans l'action quasi instantanée. L'Assasynth est un cyborg bio-mécanique, chargé de protéger et de sécuriser une mission scientifique qui vise à exploiter les ressources d'une planète isolée. Le traitement est intéressant, avec un personnage un peu désabusé d'un côté mais diablement efficace de l'autre : comme si de l'homme il avait retenu la mollesse et de la machine l'utilité. Il y aurait des tartines à noter sur cette vision très personnelle de l'espèce humaine mais je ne suis pas certain que cette novella ait cette ambition. De l'action, quand même pas mal d'humour, un brin d'enquête et ça s'arrête déjà. Comme un épisode de série.
J'ai déjà acheté la suite qui promet au personnage principal un nouvel environnement. 2.5/5
Sysy77 a écrit:Hasard de l'actualité, voici un article qui suscite des réminiscences des idées et concepts imaginés par Serge Lehman dans la nouvelle "Nulle part à Liverion" , évoquée quelques posts auparavant et écrite il y a... 25 ans !
Visionnaire ?
https://korii.slate.fr/et-caetera/internaute-trafique-carte-open-source-openstreetmap-faveur-chine-bhoutan
Divelord a écrit:Tiens, à propos des légendes arthuriennes, que me conseilleriez-vous sur ce sujet ?
Un critique a écrit:Pour la première fois, ce drame épique nous est conté par une femme (ce qui est justice puisque les Celtes avaient un grand respect de la femme).
Sysy77 a écrit:Suite à plusieurs retours dans les indispensables de forumeurs ici ces dernières semaines (Merci, au passage ), et parce que ça fait 25 ans que je tourne autour, je me suis enfin lancé dans le Cycle des Princes d'Ambre de Roger Zelazny.
Pour l'instant, je n'ai lu que le premier tome et commencé le deuxième, dont l'histoire est rapide et dense. A vrai dire, je ne m'attendais pas à un tel rythme, ni à un style aussi efficace et tourné vers l'action, loin de l'héroic-fantasy paysagère ou politique, fleuve et descriptive. Je suis un peu surpris parmais après tout, on peut imaginer que c'est une ombre comme les autres, que les protagonistes peuvent revisiter et aprenter à leur guise.[Révéler] Spoiler:l'incursion dans la légende arthurienne dès le tome 2, il faudra que je révise ce volet-là,
Si l'écriture est au premier degré, les pensées, sentiments et souvenirs du héros ne nous sont pas connus en totalité (en cela, l'astuce de l'amnésie initiale est bien trouvée et gérée par l'auteur !), ce qui alimente l'intrigue et préserve le suspens, y compris sur ses propres objectifs et actions futures. Le tout ne manque pas d'humour et de distance ironique (presque "méta" !), c'est rafraîchissant.
En conclusion, j'ai du mal à le lâcher et il me remet le pied à l'étrier de la lecture : de bons moments de lecture en vue !
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