lobo a écrit:Le Complot a écrit:Commencez par Ubik, pour Dick...
Mouais... on dit toujours ça. Je suis pas convaincu. Aucun de ses romans n est vraiment bon d un bout à l autre je trouve sauf à scanner darkly. Comme beaucoup des grands anciens de la SF il excelle dans les nouvelles mais est moins bon sur plus longue distance.
Dick n'est peut-être pas un bon écrivain mais il est un écrivain profondément unique, ce qui le rend très précieux.
Il y a pas mal de romans mal torchés dans sa biblio mais aussi un paquet de romans qui exposent ses obsessions avec brio.
Mais si on ne rentre pas dans ce côté obsessionnel, on passe à côté du truc et en effet alors, on peut ne voir en Dick qu'un écrivain besogneux dont les romans ne sont jamais "vraiment bon d'un bout à l'autre".
Dick est vraiment l'exemple du romancier pour lequel il faut accrocher à des critères autre que littéraires pour pouvoir l'apprécier. On est dickien ou on ne l'est pas. Et si on l'est, ce n'est pas vraiment pour la beauté de sa prose ou la qualité de ses intrigues. Dick, c'est autre chose.
Pour moi, Le dieu venu du Centaure, Glissement de temps sur Mars, Ubik et d'autres sont des romans marquants. J'ai aussi un faible pour des romans moins connus comme Mensonges et cie par exemple.
Sinon, Substance mort est aussi un de mes Dick préférés.
Par contre, je trouve Dick assez quelconque au rayon nouvelles.
Quelques nouvelles de sa grande période 60's sont très intéressantes mais elles ne valent pas les romans qu'il écrivait à l'époque et les paquets de nouvelles qu'il a écrites dans les années 50 sont au-mieux amusantes.