Diddu a écrit:Cette (elle aussi) très bonne planche de Tarrin ne me fait que regretter une fois de plus que Dupuis n'ait jamais publié d'album sur La jeunesse héroïque de Fantasio.
pierryves a écrit:
chinetok a écrit:C'est la faute à Charles, depuis qu'il a tout revendu, Spirou n'est plus ce qu'il était. Sans parler des rivalités internes...
pierryves a écrit:Pour en revenir à Fondation Z, je trouve les dialogues plutôt plombés. Sur un aspect en particulier :
planche 10 : Seccotine à Spirou : "Je sais déjà tout ça, petit frère"
planche 11 : Seccotine à Spirou : "Tu ignores décidément beaucoup de choses, petit frère."
planche 12 : Seccotine à Spirou : "A bientôt, petit frère."
planche 17 : Spirou pour lui-même : "Voyons ce que ma rebelle de sœur est venue chercher"
planche 19 : Seccotine à Spirou : "Tu vis encore dans l'illusion petit frère."
planche 19 : Seccotine à Spirou : "Spip, désactive celui de mon frère !"
Ben, si avec tout ça, on n'a a toujours pas imprimé qu'ils sont frère et sœur !
Et je ne compte pas les "ta tête brûlée de sœur","c'est à papa et maman que tu parlais ?" ou "Grand-père sera fier de toi" etc. Serait-ils de la même famille ?
C'est tout de même un peu trop insistant.
Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, je n'ai jamais rencontré personne dans la vraie vie qui appelle son frère "petit frère" (ou grand frère) et sa sœur "petite sœur" (ou grande sœur).
Pour moi, cette appellation est un procédé très désuet de scénariste qui sert à identifier rapidement les personnages les uns par rapport aux autres. C'est également assez pénible, parce que ça montre que le scénariste n'a pas confiance en ses lecteurs - ou spectateurs (ça se fait aussi énormément au cinéma) - pour comprendre les relations entre les personnages par des dialogues plus simples et réalistes et moins appuyés.
J'avoue que dès que j'entends un "petit frère" ou une "petite sœur" dans un film, ça me crispe, tellement je trouve ça faux et artificiel. Comme une fausse note dans un morceau de musique.
Résumons la situation : le cinéma français a déjà bousillé "Lucky Luke" (avec Jean Dujardin), "Blueberry" (avec Vincent Cassel), "Le Marsupilami" (avec Jamel), "Boule et Bill" (avec Franck Dubosc)... En attendant – ou redoutant – un "Gaston Lagaffe", voici qu’arrive "Les Aventures de Spirou et Fantasio"… qui vient compléter la série noire.
Les Aventures de Spirou et Fantasio
Dans cette adaptation, Spirou a chapardé un costume de groom pour s’adonner à son activité favorite : pickpocket dans un palace. Oui, vous avez bien lu : Spirou, l’exemple-même, avec Tintin, du héros positif, du défenseur de la veuve et de l’orphelin, est ici présenté comme un voleur sans scrupule. Il croise sur sa route un Comte de Champignac bedonnant (et pour cause, c’est Christian Clavier), un Fantasio pas du tout chauve et très maniéré (Alex Lutz), une Seccotine brune et plus allumeuse que journaliste (Géraldine Nakache) et un Zorglub caricatural (Ramzy Bedia, ex " Eric et Ramzy "). On aperçoit aussi le Fantacoptère et la Turbotraction…
"Les Aventures de Spirou et Fantasio" par Alexandre Coffre est un projet absurde et un film irregardable. Soit on est fan de la bande dessinée, et on se prend la tête dans les mains, atterré de constater à quel point les scénaristes de ce machin ont pillé les trouvailles de Franquin sans jamais rien comprendre à la poésie de son univers. Soit on connaît peu ou mal la série, et on regarde cette comédie d’aventures surexcitées sans comprendre les relations entre les personnages (qui déboulent dans le récit comme des diables d’une boîte, sans que le réalisateur prenne la peine de les présenter valablement) et sans voir ni la saveur ni l’intérêt d’une intrigue faite de bric et de broc. Dans les deux cas de figure, qu’on soit lecteur ou non, ce spectacle débile est une épreuve pénible.
D’où, question : quand le cinéma français et son armée de tâcherons vont-ils cesser de s’emparer du patrimoine de notre belle bande dessinée pour le piétiner sans vergogne ? Car si Alain Chabat a réussi un "Astérix" avec "Mission Cléopâtre", il reste l’exception dans une liste de plus en plus longue de navets innommables. Il est peut-être temps de siffler la fin de la récréation… Ah non, j’oubliais : un "Gaston" réalisé par Pef, qui a déjà commis "Les Profs", débarque au printemps… Tous aux abris !
Soit on est fan de la bande dessinée, et on se prend la tête dans les mains, atterré de constater à quel point les scénaristes de ce machin ont pillé les trouvailles de Franquin sans jamais rien comprendre à la poésie de son univers
Le Complot a écrit:En même temps, il y a des trouvailles de Franquin dans le film...
Fantaroux a écrit:Ouais.Soit on est fan de la bande dessinée, et on se prend la tête dans les mains, atterré de constater à quel point les scénaristes de ce machin ont pillé les trouvailles de Franquin sans jamais rien comprendre à la poésie de son univers
Alors je ne me suis pas pris la tête dans les mains (ni entre). Simplement parce qu'il faut être idiot ou de mauvaise foi pour penser qu'on va retrouver l'univers de Franquin dans ce film. Ils n'ont pas "rien compris", ils n'ont pas voulu rendre hommage à Franquin. C'est tout. A Rob-Vel peut-être
ZanZan a écrit:N'aurait t-il pas été plus intéressant de faire un Spirou dans les années 50 justement? Pas besoin de justifier les costumes de 1 ce qui evite le côté surréaliste en partant, et de 2 on ajoute une reconstitution historique intéressante au niveau des décors et des bagnoles. Évidemment il y a une question de budget mais bon je n'aurais pas détesté voire une bonne intrigue policière (style la mauvaise tête )pour lancer une série de films. Quitte à tasser la SF de Champignac ou les animaux merveilleux (marsu) pour débuter. Évidemment ce ne serait alors peut-être plus du Spirou. C'est franchement un dur défit de transposer SetF au cinéma. Ce qui aurait été incroyable, c'est de suivre les albums en ordre chronologique et en Époque dans une série de films. Ex: le premier film dans les années 50 de Franquin , un deuxième dans les années 70 de Fournier, un troisième dans la modernité. ..Évidemment la continuité en aurait souffert mais j'aurais trouvé intéressant de voire une telle trilogie avec des films indépendant les uns des autres.
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