fanche a écrit:Je suis d'accord avec vous corail. Mais une fois l'épidémie passée, ces postes peuvent être facilement supprimés (CDD et tout) et les lits conventionnels jamais réouverts. Avant la privatisation totale, qui a beaucoup avancé ces 20 ou 30 dernières années, il faut réduire progressivement le public.
aîe, quand ca vouvoye... alors que le tutoiement est plus naturel sur le fofo...
bon, je n'ai pas les chiffres ni les liens ! pour une fois !
et je ne sais pas si le gouvernement les a..
mais en même temps :
constat N°1 :les agents qui bossent dans les hopitaux publics, sont soit titulaires ou stagiaires,
soit contractuels, mais pas tant que cela.
constat N°2 : les hopitaux jonglent pour maintenir le service public à son plus haut niveau, en jouant sur les contraintes des vagues du covid, des tensions. en abaissant ou en augmentant les capacités d'accueil covid, au fil de l'eau.
donc, question qui découle de ces deux constats : une fois l'épidémie passée, après avoir bazardé le personnel infirmier ou aide-soignant indégommable, titulaire, d'un service à l'autre, réa, soins intensifs, chir, et on recommence...
tu ne les emploies pas à faire du bionettoyage ou de l'hotellerie ; il faut refaire de la T2A, rentrer des sous, et optimiser les postes
Concernant le secteur privé :
ils n'ont quasiment pas de missions de service public, ils choisissent les catégories les plus lucratives et les moins couteuses en personnels et en moyens, et refilent au public ce qu'ils ne veulent pas prendre, car trop couteux. Ca, c'est le constat n°3.
Alors, crois-tu qu'il faut réellement réduire le service public ?
Car, si quelqu'un que tu aimes ne rentre pas dans les critères de sélection du privé, a besoin de se faire soigner, genre couteux et chronophage et peu lucratif, tu seras probablement bien content qu'il y ait de bons petits soldats mal payés mais bien dévoués pour s'en occuper.
et même s'en occuper très bien.
En France, on a encore le meilleur système de santé DU MONDE, alors st'euplait, on ne le dézingue pas ! merci