Morti a écrit:Puisqu'on parle toujours "d'échange" entre le lecteur qui vient pour une dédicace et l'auteur, on devrait instaurer un autre schéma.
L'auteur décide au départ qu'il ne fera que x dédicaces puis il prend le premier lecteur et parle avec lui (l'échange).
Si au bout de 10mn (ou plus ou moins), il trouve la conversation enrichissante, il fait une dédicace, sinon il passe au suivant.
Là au moins il y aura eu l'échange et l'auteur saura si le lecteur en face de lui aime son travail ou est simplement là pour enrichir ebay...
Je pense qu'il y en a un paquet qui repartirait les mains vides...
![MDR [:kusanagui:6]](./images/smilies/kusanagui.gif)
J'aime beaucoup l'idée.
Encore plus équitable : 10 min de dédicace, 30sec pour une signature, le reste pour papoter, libre au lecteur de rester ou pas
Je pense qu'effectivement les auteurs sont assez libres du format de leur dédicace et perso entre un dessin détaillé sans discussion et une discussion sans rien d'autre, je fais direct mon choix sur le second (je l'ai déjà fait d'ailleurs), même si comme beaucoup j'aime avoir un souvenir dans mes bouquins. Si en plus ça empêche la revente et que ça détend les pros, tout bénéf'.
A titre perso j'ai délaissé les festivals BD depuis quelques temps, pour plusieurs raisons, je n'y trouve plus trop mon compte, je trouve que les rencontres sont de moins en moins faciles et l'ambiance moins agréable. Bref.
J'ai en revanche commencé à faire plus de festivals de littérature et là c'est bonheur. Les gens qui viennent juste pour une dédicace finissent en 5min, et pour les gens qui veulent papoter, le champ est libre de chez libre. Aux Utopiales j'ai ainsi pu discuter plusieurs dizaines de minutes chaque jour avec tous les invités internationaux (Miéville, Sanderson, Westerfeld), c'était bien fun. Et une dédicace écrite dans le bouquin est aussi agréable qu'un dessin, surtout quand c'est personnalisé. Et même sans que ce le soit d'ailleurs (j'ai un livre avec juste une signature mais j'adore ce livre et la rencontre a été vraiment top, je m'en souviendrai, j'ai une photo de l'auteure en plus, c'est tout bon).
Bref, pour contrer les reventes, je préfère encore que les auteurs se mettent à signer plutôt que de passer aux dédicaces payantes (excusez-moi d'être pauvre et même de refuser, par principe, de payer une rencontre qui sert déjà de promo), ça n'empêche pas un peu de personnalisation. En plus ça permettrait de voir + de scénaristes en festival, vu que tout le monde ferait pareil. Et ça tombe bien, j'adore les scénaristes, je trouve qu'on en voit pas assez.
Et pour le salon du livre, le coup du vestiaire est débile. Plein de gens viennent de loin, ils prennent leurs bouquins au cas où, ça ne veut pas dire qu'ils sont de vilains méchants, ni qu'ils vont faire toutes les files, ni qu'ils vont délaisser leurs sacs.
Que les libraires veuillent rentabiliser je comprends bien, mais j'aime pas être prise pour une nouille, j'aime autant qu'on soit honnête avec moi. A la rigueur, si on me présente les libraires (je sais pas qui ils sont moi) et qu'on me dit qu'ils ont besoin de rentabiliser, je suis sensible à ça et ça me fera plus surement acheter que de m'empêcher d'avoir un sac. Là je risquerais juste de me pointer les mains dans les poches et sans carte bleue pour voir si je peux toucher deux mots à un auteur ou l'autre, pour visiter ce machin que je n'ai encore jamais vu (je vais en librairie comme d'autres vont au musée alors bon...), mais je n'achèterai pas (d'autant plus si je dois payer l'entrée...).