Confinement, début de la semaine 2 (parce que j'ai commencé à me confiner dimanche 15 mars).
Aujourd'hui, première sortie en 8 jours, pour aller au ravitaillement. Mon mari est plein de bonne volonté, mais pas très efficace, et j'ai donc décidé de prendre les choses en main.
Le Monoprix est pas mal organisé, nombre limité de personnes dans le magasin, mais toujours des chieurs qui tentent de resquiller et qui insultent les gens. Plus de farine en rayon, mais des oeufs ! J'ai donc pris des oeufs pour tenir 3 semaines, contribuant ainsi au vide futur des rayons, mais ho hé hein bon, les oeufs c'est nécessaire à ma survie. J'ai pris 500g de riz basmati, pour changer du riz thai et du riz japonais, des fruits et légumes frais, des raviolis frais et d'autres broutilles (dont des knacki, c'est absolument infâme mais mon fils et mon mari adorent. J'ai pris un pavé de saumon pour moi, c'est quand même meilleur). Et le drame arrive au rayon crèmerie : plus de yaourts
puis au rayon Aide à la pâtisserie : plus de ferments lactiques
. Côté yaourts, j'ai de quoi tenir encore 3 jours, mais sans ferment lactique, ça va être compliqué de faire un stock. Tant pis, on boira du lait. A la guerre comme à la guerre.
Je vais quand même au Carrefour City pour vérifier les stocks, plus de farine, plus de ferment. La boulangerie me dépanne de 2 kilos de farine (merci les commerces de proximité), je lui achète du pain pour la semaine (vive le congélateur), et je n'ai toujours pas mes ferments lactiques.
Picard ouvert, alors je vais voir ce qu'il y a. Je ressors avec un paquet de pommes dauphines et un paquet de pommes noisettes, ça dépannera pour un soir. Tour à la pharmacie pour acheter de quoi calmer des petits maux de grossesse.
Prochaine sortie : mon mari, mercredi ou jeudi, pour acheter de la viande (et chercher des ferments lactiques). Pour moi... Pas avant 15 jours je pense.
En attendant, c'est télétravail. C'est à dire que je consulte mes mails et que je corrige des fautes d'orthographe dans un document que j'ai écrit. Heureusement que je fais des fautes d'orthographe, sinon je m'ennuierai ferme.
(Puis j'ai ressorti ma boîte à ouvrage, et je brode, quand j'ai le temps, c'est à dire pas souvent, mais ça me détend).
Je regrette d'avoir écouté mon mari et de ne pas avoir repris de chat, un chat ça occuperait toute la famille. On le regarderait dormir, on s'extasierait sur sa capacité à ne rien glander de la journée, sur la profondeur de son regard, l'élégance de ses mouvements, sa grâce et sa souplesse, on se battrait pour l'avoir sur les genoux, son doux ronronnement nous calmerait... (Et il nous réveillerait la nuit, nous miaulerait dessus si les croquettes n'arrivent pas assez vite, se coucherait sur nos ordis, et grifferait probablement le petit, mais c'est tellement bien un chat).
Dès que ce confinement est fini, je vais chez le vétérinaire lui demander s'il a connaissance de chats à adopter. Et j'en prends 2. D'abord.