Philemon a écrit:Je lis souvent que "les prix étaient délirants", c'est un non-sens.
Les prix sont ce que les gens sont prêts à payer, rien de plus.
Les taux étaient à 0 :
- les banques prêtaient des sommes colossales
- les autres placement surs ne rapportaient absolument rien (assurances vie et livrets)
- l'état permettait de défiscaliser si tu faisais du locatif
- post COVID, tout le monde a voulu un chez soit plus grand
Bref tout était concordant pour que l'immobilier monte.
Philemon a écrit:Actuellement, on est dans une phase de réajustement qui va prendre... un certain temps.
Le temps que plus de vendeurs n'aient plus le choix et soient obligés de vendre, en baissant leur prix pour correspondre au nouveau prix de marché. Ca prend toujours un peu de temps pour que ça s'ajuste, mais ça va se faire.
Un marché immobilier baissier, contrairement à la bourse, ce ne sont pas les soldes :
- peu de bien en vente,
- encore moins d'acheteur,
- des banques qui ne prêtent plus ou avec des conditions dissuasives.
Le marché est bloqué.
Philemon a écrit:Par contre, pour le neuf, je ne sais pas trop quels sont les paramètres des promoteurs... Ils ont acheté du foncier cher, ont fait construire cher, comment vont-ils s'en sortir pour baisser leurs prix de vente ? Ils vont déstocker l'encours et puis ils vont se mettre en hibernation pour la construction nouvelle ?
Mais s'il n'y a plus (moins) de construction nouvelle, ça va rebooster les prix de l'ancien ?
La boule de cristal vient de rendre l'âme...
Là c'est la grande inconnue.
A la louche, une moyenne de 400 000 logements neufs par an 500 000 en pic, 300 000 en creux de vague.
Du même genre, 1 000 000 de transactions en pic et 500 000 en creux de vague.
Pour le moment il y a du stock... va t'on être en déficit de logement neuf par la suite ?