
scubby a écrit:De la colère? Jamais de colère, juste des motifs pour justifier pourquoi la BD est devenu moins sexy et surprenante car plus aseptisée et donc pourquoi mon choix de consommateur est lassé par l'offre actuelle. Rien de plus.


Aldaran a écrit:Mais, à mes yeux, l'offre actuelle est immense et n'a m'a jamais parue aussi riche et variée.

thyuig a écrit:Aldaran, tu ne peux pas combattre un ressenti. Le mec te dit qu'il pense que le marché est ainsi, t'auras beau trouver mille arguments, son ressenti lui dira l'inverse. C'est comme ça.

Aldaran a écrit:alambix a écrit:- La fille de Vercingétorix : alors dans le désordre, çà parle d'orphelin, de la place de la femme, de la cause écologique et même, entre les lignes, de l'adoption par les couples homosexuels (bien amené par ailleurs). Si çà, c'est pas des thèmes sociaux à la mode...
En revanche, ce que je ne comprends pas, c'est cette colère qui surgit lorsqu'on aborde certains sujets. Pourquoi assiste-t-on systématiquement à une levée rageuse de boucliers quand les thèmes du racisme, de l'homosexualité, du féminisme et autres sont abordés ?





alambix a écrit:
Et dans la BD, ou l'art en général, c'est pareil.
Imposer des quotas représentatifs ou un cahier des charges cochant obligatoirement certaines thématiques, c'est le contraire-même de l'art.
Mais quand l'art se couche devant l'extrémisme et en vient à nier la réalité, je suis contre.

alambix a écrit:Aldaran a écrit:alambix a écrit:- La fille de Vercingétorix : alors dans le désordre, çà parle d'orphelin, de la place de la femme, de la cause écologique et même, entre les lignes, de l'adoption par les couples homosexuels (bien amené par ailleurs). Si çà, c'est pas des thèmes sociaux à la mode...
En revanche, ce que je ne comprends pas, c'est cette colère qui surgit lorsqu'on aborde certains sujets. Pourquoi assiste-t-on systématiquement à une levée rageuse de boucliers quand les thèmes du racisme, de l'homosexualité, du féminisme et autres sont abordés ?
Je ne vois pas où mon explication est colérique et rageuse ?
Je dis précisément que le thème de l'adoption par les couples homosexuels est bien amené. Et çà m'a fait rire. Sur ce coup, Ferri a amené ce thème très finement. Les enfants ne comprendront peut-être pas la référence qu'ils saisiront plus tard.
Je ne lève aucun bouclier face aux thèmes que tu évoques. L'intolérance est intolérable (pun intended) aujourd'hui et c'est très bien.
Ce que je supporte difficilement, c'est l'extrémisme d'un minorité de défenseurs de ces causes.
Défendre l'égalité des couples homosexuels, le mariage pour tous etc ... c'est très bien.
L'écriture inclusive, c'est complétement débile.
La théorie du genre, encore plus débile. Sous prétexte de défendre l'égalité homme-femme (ce qui est très bien), on en vient à vouloir nier la réalité. Notamment physique. On imaginerait pas, en athlétisme, l'épreuve du 100m mêler hommes et femmes à égalité.
Lorsque des parents enseignent à leurs enfants, dès la plus petite enfance, qu'ils ne sont ni un garçon, ni une fille, et qu'il choisiront eux-même, c'est dangereux.
Même chose pour certains défendeurs extrémistes de l'anti-racisme qui sont eux-même ouvertement racistes.
Ces dérives extrémistes font beaucoup + de bruit que l'opinion de la majorité silencieuse modérée.
On en arrive à des dérives et une auto-censure absolument folles, de marques ou d'artistes qui s'auto-censure, de peur des retombées néfastes de ces groupes extrémistes.
Un exemple ? Danone, qui censure volontairement une réalité historique en gommant des emballages de ses "yaourt à la grecque" les croix des ... chapelles grecques !
La suite c'est quoi ? On supprime le moine des "Chaussée aux Moines".
Ou ces mairies qui interdisent le ballon dans les cours de récrés car trop marqué "jeu de garçon" !
Bref, les bonnes causes OK. Mais quand l'extrémisme d'une minorité en vient à contraindre la majorité, non.
Et dans la BD, ou l'art en général, c'est pareil.
Imposer des quotas représentatifs ou un cahier des charges cochant obligatoirement certaines thématiques, c'est le contraire-même de l'art.
Autre exemple ?
Anne Boleyn, femme d'Henri VIII d'Angleterre ici présente :
sera interprêtée prochainement dans une mini-série anglaise par :[Révéler] Spoiler:
Jodie Turner-Smith
Un bel exemple de dérive totalement absurde d'une cause pourtant parfaitement juste à la base.
Mais quand l'art se couche devant l'extrémisme et en vient à nier la réalité, je suis contre.




alambix a écrit:
Autre exemple ?
Anne Boleyn, femme d'Henri VIII d'Angleterre ici présente :
sera interprêtée prochainement dans une mini-série anglaise par :[Révéler] Spoiler:
Jodie Turner-Smith
Un bel exemple de dérive totalement absurde d'une cause pourtant parfaitement juste à la base.

toque a écrit:Centre centre très de droite. Ça équilibre![]()



fancomvous a écrit:toque a écrit:Centre centre très de droite. Ça équilibre![]()
Toi je te le dis direct, si tu mets un avatar de blancoValls, je t'insulte.


alambix a écrit:Ou ces mairies qui interdisent le ballon dans les cours de récrés car trop marqué "jeu de garçon" !

euh... si vous le dites a écrit:
Je trouve ça intéressant au contraire.
Ca nous permet par exemple de nous questionner sur le fait que sans que cela nous dérange le moins du monde l'iconographie classique occidentale représente toujours Jésus sous les traits d'un blanc alors qu'historiquement il était certainement assez loin de l'être.
Ce type de productions remettent en cause nos modes de représentation et nous poussent à nous interroger sur leur validité.
On ne tique jamais par exemple quand un acteur sexy joue le rôle d'un personnage historique dont on sait qu'il était laid.
Dans ce cadre, la fidélité historique ne nous préoccupe pas. Pourtant le décalage peut être très important.
Par contre, dès qu'il s'agit de la couleur de la peau, ce décalage est vécu comme une frontière infranchissable.
Dès lors que des thématiques raciales n'interviennent pas dans le corps de l'oeuvre, on pourrait tout simplement très bien considérer qu'une humaine peut représenter une humaine.
Et pour désamorcer un peu plus cette éventuelle polémique, je dirais qu'il y a déjà des dizaines d'années, la cantatrice noire américaine Jessye Norman jouait sur scène quantité d'opéras (dont plusieurs rôles wagnériens) dans lesquels son personnage était tout sauf noir de peau sans que cela suscite le scandale.
Sans doute parce que dans le monde de l'opéra la qualité de sa voix et son talent faisaient tomber la barrière de la couleur de peau. Pourquoi n'en serait-il pas de même aujourd'hui dans le domaine de la télévision ou du cinéma?


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