Lassé de la BD ? Pour quel motif ?

[Sysy77]

Message précédent :

c'est tout a fait ça à 101%
en ce moment , je ne vois que ça ( je me trompe certainement ) mais que des bd sur le genre (ex: joe la pirate) , du social/ tranche de vie (ex :déracinée,tout est vrai),du féminisme (l'ange DADA),le don de RACHEL ) avec un graphisme ...

Oui, tu te trompes

[Le Tapir]

La polémique débile on sait qui l'a initiée.
Je pense justement que les vrais féministes, pas ceux des postures putaclic et ou électoralistes, ceux et celles qui œuvrent dans le concret, devraient plus spontanément et publiquement se désolidariser de ces conneries.

Je ne suis pas certain que les "vraies" féministes comme tu les appelles aient envie de se désolidariser de ça , dans la mesure ou c'est l'expression même de leur combat! Je dirais même qu'il n'y a pas d'un coté " les vraies féministes" et de l'autre coté des LGB-tistes acharnées, pour le pas dire " hystero"! Aujourd'hui, c'est place au spectacle, à l'agressivité, à la revendication, au " moi-je existe, et regardez moi faire mon show" ... C'est juste une fin de civilisation petit-bourgeoise menée par des immatures qui ne veulent plus prendre de risque, ni avec le couple, ni avec la construction d'une famille (surtout pas)! La revendication de la jouissance individuelle est trop forte chez les blancs aisés!

Inch Allah! C'est à la fin de la foire que l'on compte les bouses!

[TIRAM]

c'est tout a fait ça à 101%
en ce moment , je ne vois que ça ( je me trompe certainement ) mais que des bd sur le genre (ex: joe la pirate) , du social/ tranche de vie (ex :déracinée,tout est vrai),du féminisme (l'ange DADA),le don de RACHEL ) avec un graphisme ...

Oui, tu te trompes

Nouveautés.jpg

Je ne dis pas le contraire , c'est comme quand tu as une tache sur une veste d'un grand couturier , on ne voit plus la marque mais on ne remarque que la tache ...
par contre sur le graphisme , je ne trompe pas beaucoup en disant que c'est moche et laid et que c'est repoussoir et donc à lasser ...

[Aldaran]

La polémique débile on sait qui l'a initiée.
Je pense justement que les vrais féministes, pas ceux des postures putaclic et ou électoralistes, ceux et celles qui œuvrent dans le concret, devraient plus spontanément et publiquement se désolidariser de ces conneries.

C'est justement le but de la manœuvre, je pense : que les personnes qui œuvrent dans le concret passent un maximum de temps à se désolidariser des abruti(e)s qui créent ces polémiques débiles. Pendant ce temps, elles n'œuvrent plus dans le concret.
Dans un tout autre registre, les politiques sont des champions de l'exercice : enfumer les gens, attirer leur attention sur des sujets dits « sensibles » et « explosifs » pour qu'ils ne pensent plus à se poser les bonnes questions, faute de temps...

Pour revenir à Disney, c'est en effet une image très datée de la femme qui est véhiculée. Il m'a semblé que des efforts ont été faits pour les œuvres plus récentes. Efforts qui ont également donné lieu a des polémiques tout aussi débiles.
La bonne méthode, à mon sens, c'est celle que décrit Euh... si vous le dites : resituer les œuvres dans leurs contextes et en discuter. Dans le calme et intelligemment si possible. Le reste, c'est du bullshit selon moi.

[Thierry_2]

On n'a pas besoin d'en passer par la cancel culture pour faire le constat que le Blanche-Neige de Disney véhicule une vision de la femme aujourd'hui très rétrograde.
Ca ne retire pas les qualités que le dessin animé conserve par ailleurs mais ça relève pour moi de l'évidence.

Après, je n'ai évidemment pas empêché mes filles de le regarder quand elles étaient enfants mais quand elles ont grandi et qu'elles se sont intéressées à des choses qui présentent une vision de la femme plus moderne, j'en ai profité pour en discuter avec elles et faire une remise en contexte.
Je ne crois pas en la cancel culture mais ce n'est pas pour autant que j'ai envie de me voiler la face sur certains aspects de certaines oeuvres qui, transposées dans le monde actuel, peuvent révéler des points que j'estime problématique.

c'est peut-être demander beaucoup d'effort à certains, mais une petit lecture de cet article explique la genèse de la polémique et on y apprend que cette terrible polémique qui déchaîne les revues de tweet a démarré par un article anodin qui parle de la rénovation de l'attraction à Disneyland, qui soulève juste la question tout à la fin, non sans conclure que

Still, with the twinkling lights all around and the gorgeous special effects, that final scene is beautifully executed — as long as you're watching it as a fairy tale, not a life lesson.

On est loin des hordes féministes baveuses et velues qui veulent émasculer tous les hommes.
alors, toute cette histoire n'est finalement qu'une illustration de plus de la crédulité crasse face à des articles putaclic. Comme quoi, il suffit de savoir quoi flatter...

[fancomvous]

La polémique débile on sait qui l'a initiée.
Je pense justement que les vrais féministes, pas ceux des postures putaclic et ou électoralistes, ceux et celles qui œuvrent dans le concret, devraient plus spontanément et publiquement se désolidariser de ces conneries.

Je ne suis pas certain que les "vraies" féministes comme tu les appelles aient envie de se désolidariser de ça , dans la mesure ou c'est l'expression même de leur combat! Je dirais même qu'il n'y a pas d'un coté " les vraies féministes" et de l'autre coté des LGB-tistes acharnées, pour le pas dire " hystero"! Aujourd'hui, c'est place au spectacle, à l'agressivité, à la revendication, au " moi-je existe, et regardez moi faire mon show" ... C'est juste une fin de civilisation petit-bourgeoise menée par des immatures qui ne veulent plus prendre de risque, ni avec le couple, ni avec la construction d'une famille (surtout pas)! La revendication de la jouissance individuelle est trop forte chez les blancs aisés!

Inch Allah! C'est à la fin de la foire que l'on compte les bouses!

On peut ne pas être d'accord.
Pour moi le bon féminisme existe. J'assume tout à fait mon côté vieux jeu voire macho mais ça n'empêche pas...
La nénette, ou le gars d'ailleurs, anonyme, qui s'occupe de pauvres gonzesses cognées par un enc*** aviné parceque la soupe et froide etc, pour moi ça a un sens, plus que louable.
Les démagos de l'écriture inclusive et ce genre de conneries, c'est surtout un aveu d'impuissance à mon sens. La nécessité d'inventer un problème pour prétendre le résoudre. Et par là d'occulter les trucs réels, plus difficiles à régler.
Ce n'est pas le premier thème "à la mode" dénaturé et utilisé par des posturaux en quête de reconnaissance etc.
Ceux-là même qui, souvent, regarderaient ailleurs s'ils tombaient sur une agression dans la rue, à moins d'un caméraman pas trop loin.
Sur ton constat général on reste d'accord. Le problème vient aussi de leur monopolisante mise en lumière.
J'arrête de digresser, je me rends compte que ce n'est pas le sujet du topic.

[Sysy77]

Je ne dis pas le contraire , c'est comme quand tu as une tache sur une veste d'un grand couturier , on ne voit plus la marque mais on ne remarque que la tache ...
par contre sur le graphisme , je ne trompe pas beaucoup en disant que c'est moche et laid et que c'est repoussoir et donc à lasser ...

Ta comparaison avec la tache sur une veste porte un jugement de valeur.
On comprend ce qui fait tâche, ces propos sont donc dégradants, ce qui ne m'étonne pas de ta part.

Je dirais plutôt qu'une majorité a toujours une impression faussée d'invasion lorsqu'une minorité s'agrandit.
C'est bien ce qui se passe dans le monde de la BD : l'offre s'étend en même temps que de nouvelles formes ou propositions de BD apparaissent.
Cela dilue l'offre de BD traditionelles, plus patriarcalesmoniales, mais elles ne disparaissent pas.

[LeJoker]

La BD reste un art de délassement, de loisir sans grande réflexion dans l'écrasante majorité des cas. On ne trouve pas le potentiel (richesse intellectuelle, richesse des histoires) qu'on peut trouver dans les livres écrits. Cela n'empêche pas certaines BD de faire des tentatives parfois réussies, mais il suffit de regarder les étalages: c'est du loisir pour consommation de masse, un peu comme du Netflix ou du petit film en sortie DVD directe.

Je trouve bien plus et bien mieux ailleurs.
Mais je ne suis pas lassé. Plutôt indifférent quoique compréhensif.

[Nirm]

que des bd sur le genre (ex: joe la pirate,Transition)

La première est une biographie.
La seconde raconte le cheminement d'une mère devant la décision de son enfant.
Y'a zéro "promotion" ou matraquage dans ces 2 titres.
(Je ne dis pas que ça n'existe pas, je précise juste que tes exemples n'en sont pas)

[euh... si vous le dites]

Je dirais plutôt qu'une majorité a toujours une impression faussée d'invasion lorsqu'une minorité s'agrandit.
C'est bien ce qui se passe dans le monde de la BD : l'offre s'étend en même temps que de nouvelles formes ou propositions de BD apparaissent.

Je trouve que la très nette augmentation d'auteurs féminins ces dernières années dans le monde de la bande-dessinée franco-belge (et européenne en général) est en effet une richesse supplémentaire dans l'ensemble de l'offre de bandes-dessinées.
Et cette offre supplémentaire, n'en déplaise à certains de ses contempteurs, est loin de se limiter à des "bd de bloggeuses mal dessinées" (exemple, deux de mes derniers achats : Contrapaso de Teresa Valero et Joe la pirate dessiné par Virginie Augustin, on ne peut pas dire que c'est du "dessin de bloggeuse").
Ces autrices apportent évidemment avec elles leurs univers, plus féminins sans doute, différents certainement, contribuant à une plus grande diversité des approches face au récit, aux personnages, au dessin, aux sujets traités.
Certaines ont beaucoup de talent, d'autres moins. Comme les hommes, en fait.
Est-ce que tout cela fait de ces nouvelles propositions une espèce de corpus féministe?
Certains albums sont à l'évidence ouvertement féministes mais beaucoup d'autres apportent juste un regard plus féminin sans qu'on puisse à mon sens classer cette production sous la bannière féministe.
Si je fais le compte des albums de bande-dessinée franco-belge (ou européenne au sens plus large) que j'ai achetés cette année, je m'aperçois qu'il y en a beaucoup qui ont été réalisés ou coréalisés par des femmes. Ca ne fait pas de moi un féministe acharné, ni un adepte de la culture woke importée des Etats-Unis. J'aime plutôt à penser que ça fait de moi un lecteur ouvert à des propositions de bande-dessinée les plus diversifiées possibles (dans les limites de mes intérêts évidemment).

J'aimerais aussi rappeler que mettre en scène des personnages féminins qui sont actifs, qui agissent sur leur destin, qui sont complexes, dont les comportements sont valorisés dans le récit, ... ce n'est pas du féminisme. C'est juste accorder une place un peu plus juste à la moitié de l'humanité.

[euh... si vous le dites]

Pour revenir à Disney, c'est en effet une image très datée de la femme qui est véhiculée. Il m'a semblé que des efforts ont été faits pour les œuvres plus récentes.

Si tu compares Blanche-Neige avec Raiponce par exemple, en terme de traitement du personnage féminin principal, tu mesures le chemin parcouru.

[thyuig]

capillairement aussi !

[toine74]

...
Pour moi le bon féminisme existe. ...

Il y a de tout, comme chez les chasseurs en somme.

[alambix]

On n'a pas besoin d'en passer par la cancel culture pour faire le constat que le Blanche-Neige de Disney véhicule une vision de la femme aujourd'hui très rétrograde.
Ca ne retire pas les qualités que le dessin animé conserve par ailleurs mais ça relève pour moi de l'évidence.

Après, je n'ai évidemment pas empêché mes filles de le regarder quand elles étaient enfants mais quand elles ont grandi et qu'elles se sont intéressées à des choses qui présentent une vision de la femme plus moderne, j'en ai profité pour en discuter avec elles et faire une remise en contexte.
Je ne crois pas en la cancel culture mais ce n'est pas pour autant que j'ai envie de me voiler la face sur certains aspects de certaines oeuvres qui, transposées dans le monde actuel, peuvent révéler des points que j'estime problématique.

Le problème de la "cancel culture", c'est qu'elle ne contextualise absolument pas et ne souhaite que "canceler". Et là, c'est très problématique.
Déboulonner les statues, et effacer une partie du passé, c'est le jeu des dictatures, pas des démocraties.

La vision de la femme de "Blanche-Neige" est rétrograde uniquement si tu le regardes dans le contexte de 2021. La place de la femme à cette époque, qu'on le veuille ou non, c'était celle-ci. Il suffit de lire les premiers Boule et Bill.
Modifier cela, c'est modifier le passé. Et çà s'appelle du révisionnisme.

A ce rythme-là, les générations futures n'auront aucune connaissance des combats sociétaux menés avant eux, car ils auront grandi dans une culture où le passé aura été aseptisé.
Il est important de regarder les versions originales de "Blanche-Neige" puis "Rebelle" par exemple, pour juger de l'évolution de la société.

J'ai revu "l'Auberge Rouge" avec Fernandel il y a peu. Film que j'adore avec un humour noir rare à cette époque. Bah, il y a certains dialogues qui ne passent absolument plus aujourd'hui. Faut-il les censurer ? Non, car ils appartiennent à cette époque.

[toque]

On n'a pas besoin d'en passer par la cancel culture pour faire le constat que le Blanche-Neige de Disney véhicule une vision de la femme aujourd'hui très rétrograde.
Ca ne retire pas les qualités que le dessin animé conserve par ailleurs mais ça relève pour moi de l'évidence.

Après, je n'ai évidemment pas empêché mes filles de le regarder quand elles étaient enfants mais quand elles ont grandi et qu'elles se sont intéressées à des choses qui présentent une vision de la femme plus moderne, j'en ai profité pour en discuter avec elles et faire une remise en contexte.
Je ne crois pas en la cancel culture mais ce n'est pas pour autant que j'ai envie de me voiler la face sur certains aspects de certaines oeuvres qui, transposées dans le monde actuel, peuvent révéler des points que j'estime problématique.

c'est peut-être demander beaucoup d'effort à certains, mais une petit lecture de cet article explique la genèse de la polémique et on y apprend que cette terrible polémique qui déchaîne les revues de tweet a démarré par un article anodin qui parle de la rénovation de l'attraction à Disneyland, qui soulève juste la question tout à la fin, non sans conclure que

Still, with the twinkling lights all around and the gorgeous special effects, that final scene is beautifully executed — as long as you're watching it as a fairy tale, not a life lesson.

On est loin des hordes féministes baveuses et velues qui veulent émasculer tous les hommes.
alors, toute cette histoire n'est finalement qu'une illustration de plus de la crédulité crasse face à des articles putaclic. Comme quoi, il suffit de savoir quoi flatter...

Très bien résumé par tous les deux.

Polémique stérile monté en épingle à partir de rien par des zinzins. Comme bien trop souvent ces derniers temps.

[Ocatarinetabelatchixtchix]

La polémique débile on sait qui l'a initiée.
Je pense justement que les vrais féministes, pas ceux des postures putaclic et ou électoralistes, ceux et celles qui œuvrent dans le concret, devraient plus spontanément et publiquement se désolidariser de ces conneries.

Je ne suis pas certain que les "vraies" féministes comme tu les appelles aient envie de se désolidariser de ça

En effet, pour avoir écouté une émission radio entièrement consacrée à la polémique, les féministes interrogées soutenaient bel et bien celle-ci. Certes, elles n'étaient pas toutes pour l'interdiction de Blanche-Neige mais elles étaient en tous cas unanimes pour dire que la fin du Conte devait être modifiée et réécrite
En outre, le pauvre prince charmant s'est bien fait dézinguer et en a pris pour son grade lol

[biborax]

C’est le problème des minorités bruyantes qui ont trouvé dans les réseaux sociaux, une magnifique caisse de résonance ( cf l’excuse d’evian pour de la pub pour l’eau pendant le ramadan) donc conclusion supprimons les réseaux sociaux et on retrouva la paix…

[corbulon]

Tiens les obsédés de la cancel culture sont de retour. Et curieusement eux si attachés au respect de l’œuvre originale oublient un détail:



Alala au Figaro ils ne connaissent même pas leurs classiques quels guignols




Après comme l’a dit Thierry, le pire c’est que tout est parti d’une seule opinion dans un journal local. Mais voilà Fox News est aux aguets, et ensuite les médias d’extrême-droite francophones (Le Point, Valeurs Actuelles, Le Figaro, Marianne, etc) rapatrient ces non-polémiques ici. Le comble pour des lignes éditoriales qui dénonce l’américanisation des idées dans les universités. Et puis l’autre paradoxe, c’est évidemment d’essayer d’étouffer toute opinion qui serait divergente alors que dans le même temps on va pleurnicher dans tous les médias qu’on ne peut plus rien dire. Quelle bande d’immenses Tartuffe.

[corbulon]

Ah pardon j’ai oublié Charlie Hebdo dans les Tartuffe.

[Le Tapir]

Tiens, ça parle un peu de poil et de bave, et, comme par hasard, Corbulon, par l'odeur alléchée pointe le bout de son nez pour insulter tout le monde, ni vu, ni connu. Et vas y que je balance des énormités sur les journaux et que j'accuse de fascisme à tout va. Toujours les mêmes techniques... Je décrébilise par l'insulte à peine voilée, et puis j'accuse de fascisme, faute d'arguments.

[Ocatarinetabelatchixtchix]

Venir dire que Charlie Hebdo est d’extrême-droite, faut oser. Le genre d'accusations gratuites qui mériterait un beau procès