Brian Addav a écrit:C'est amusant parce que pour moi, le foisonnement de bonnes idées, l'endroit où il sort régulièrement des trucs vraiment tout public et bien fun, c'est les states justement.
tu penses à quoi, notamment??
euh... si vous le dites a écrit:Je ne suis pas un grand relecteur donc quand je me décide à relire un album, c'est parce que, pour telle ou telle raison, j'estime sur le moment que cela en vaut vraiment la peine et de facto ça se produit pour des "romans graphiques".
Je ne me dis jamais, "tiens, j'ai une demi-heure à tuer, je vais relire une bd", non, quand j'ai une demi-heure à tuer, je fais autre chose.
Pas sur qu'il y aie grand monde pour raisonner comme cela...
Une relecture vient d'une envie et l'ont créera (donc pas "tuer"
) le temps (qqe soit le format) pour relire. Il m'arrive de repousser une lecture, car trop demanderesse de temps et attention, évidemment, mais dans la moyenne, je dirais que rares sont les fois où je ne repose pas un 46pp au moins une fois (répondre au tél, faire un thé, par ex, ou finir le lendemain)
Bon, je comprend aussi que ton parcours atypique est assez différent de la moyenne ici. La plupart d'entre nous ont baigné dans l'enfance et adolescence dans la BD.
ModesteAmi a écrit:Ça fait deux-trois ans que je trouve le "roman graphique" rébarbatif au possible. Je n'y trouve plus mon compte alors qu'auparavant je tendais presque vers deux tiers de BD "classiques", un tiers de romans graphiques (les comics et mangas représentant une part négligeable dans mes achats). Je suis lassé par ces auteurs "romanciers de la BD" qui en fait abordent toujours les mêmes thèmes à travers leurs albums. Généralement, ils ont fait un truc qui a marché (et qui leur a aussi plu à eux) et tous leurs albums suivants sont dans la même veine, l'éditeur, quand il reste le même, poussant le vice jusqu'à faire exactement la même maquette pour tous ces albums. Cela devient comme une série classique, sauf que dans ce cas le sujet n'est pas le héros récurrent (il n'y en a pas) mais l'auteur et son thème de prédilection. Du coup, cette opposition entre BD classique et roman graphique me fait de plus en plus rire, tellement ces "collections" d'"auteurs" tendent à avoir la créativité d'un Raoul Cauvin en fin de carrière.
Et malheureusement les nouveaux arrivants dans le roman graphique n'abordent pas non plus de thèmes suffisamment originaux ou prenants pour que je les suive.
Alors, à côté de ça, forcément, je me tourne de plus en plus vers le "classique", et l'offre s'appauvrissant en qualité comme en quantité, de plus en plus vers l'occasion, vers certaines séries que je lisais plus jeune mais dont je n'avais pas les albums. C'est parfois tout aussi répétitif, mais au moins c'est léger et amusant, j'y trouve mon compte.
Bon, après, tout n'est pas noir concernant le roman graphique, j'en achète encore quelques car certains auteurs me satisfont, mais voilà, je suis un peu las de ce format. Au final, on se retrouve juste avec des BD plus chères qu'avant (dont certains prix commencent à devenir prohibitifs) et franchement pas meilleures, avec du recul.
+/- d'accord, sauf pour ce que j'ai mis en
rouge. Même si la répétition des RG de Jérémie Moreau (par ex) peut avoir un air de famille, on est loin de l'esprit de série, je trouve.
J'ai commencé avec les RG milieu des 90's (principalement des auteurs Nord-Ams d'abord), car cela apportait une bouffée d'air frais (pourtant age d'or de Delcourt), mais de ces lectures, ajd, je n'en plus gardé bcp (surtout les auteurs les plus nombrilistes). En fait en relecture, je me suis souvent demandé ce que j'avais trouvé au bidule pour le garder
(surtout que mon libraire me proposait de reprendre ce que je n'aimais pas trop, du moment que c'était en parfait état et après max deux ou trois semaines) et ils n'ont pas survécu à une 2è relecture qqes années après. Bon, ils auront encombré mes étagères +/- une 10-aine d'années (15 maxi).
Ceci dit, pour moi, L'Age D'or de Pedrosa, c'est pas du RG, et c'est plus proche d'une série 46pp en 4 ou 5 tomes, quoi qu'en dise BDGest en le mettant dans l'autre catégorie.
Bon, dans mon cas, c'est plus une année plus faible (pour l'instant), rien qui ne me fatiguera du médium
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)