La série Lefranc… Martin et les autres…

[icecool]

Message précédent :
La couverture du prochain tome, par Seiter et Régric :

[Le Rescator]

Un titre à la Ludlum ... Difficile de juger pour le dessin de Régric au vu de cette seule première de couverture mais son association avec Seiter est plutôt prometteuse.

[Diddu]

Le pitch :

Assis dans la brasserie Lipp à Paris, Lefranc et Bruno, son directeur éditorial, écoutent le récit de Marlène. Une jeune allemande qui vient de retrouver les récits de guerre de son père. Celui-ci, Karl von Lieds a vu en juin 1940 sa colonne de chars détruites par deux mystérieux avions. Seul survivant de l'attaque, l'officer a été muté sur le front de l'est où il est mort quelques mois plus tard. Aucune enquête n'a rien révélé sur les deux avions. La hiérarchie allemande ayant voulu étouffé l'affaire. Mais maintenant que la jeune femme a découvert les lettres de son père, elle est bien décidée à faire la lumière sur cette affaire.



Une case :





et quelques crayonnés et planches à l'encrage :














A noter que le premier titre, provisoire, avant de devenir le Scandale Arès était le Scandalor (cf vignette ci-dessus)


Et pour le plaisir, un dernier extrait :

[arnaze]

C’est d’après un synopsis de Martin déjà évoqué dans Avec Alix. Il est d’ailleurs fort étonnant que ce ne soit que le premier de Martin que Casterman utilise pour Lefranc depuis son décès.

[Le Rescator]

Merci Diddu. Plutôt engageant au vu des premières planches !

Gageons que l'éditeur saura prendre les dispositions nécessaires pour sortir l'album "Le Scandale Arès" en Mars ...

[YABADE]

Le pitch :

Assis dans la brasserie Lipp à Paris, Lefranc et Bruno, son directeur éditorial, écoutent le récit de Marlène. Une jeune allemande qui vient de retrouver les récits de guerre de son père. Celui-ci, Karl von Lieds a vu en juin 1940 sa colonne de chars détruites par deux mystérieux avions. Seul survivant de l'attaque, l'officer a été muté sur le front de l'est où il est mort quelques mois plus tard. Aucune enquête n'a rien révélé sur les deux avions. La hiérarchie allemande ayant voulu étouffé l'affaire. Mais maintenant que la jeune femme a découvert les lettres de son père, elle est bien décidée à faire la lumière sur cette affaire.



Une case :





et quelques crayonnés et planches à l'encrage :














A noter que le premier titre, provisoire, avant de devenir le Scandale Arès était le Scandalor (cf vignette ci-dessus)


Et pour le plaisir, un dernier extrait :

[Le Rescator]

A peine sortis du prochain Lefranc "Le Scandale Arès" (précédemment "Le Scandalor"), dont la parution a été repoussée au 18 mai 2022, Roger Seiter au scénario et Régric au dessin replongent dans une nouvelle aventure du journaliste Guy Lefranc qui s'intitulera : "Le rallye de la Route des vins", qui verra Guy Lefranc et son co-pilote l'inspecteur Renard aux commandes d'une Bugatti Atalante ...

Cette histoire courte de huit pages paraîtra dans un volume hors-collection consacré aux automobiles dans la série Lefranc (Parution initiale en avril 2022 et finalement repoussé également en mai 2002 sans précision de date selon le récent article du Blog de Régric du 01/02/2022 mais simultanément à la même date que "Le Scandale Arès" selon la base Electre).

Cet album viendra célébrer les 70 ans du personnage imaginé par Jacques Martin.

[Diddu]

Cette histoire courte paraitrait donc avant le Scandale d'Arès ?

Le Rescator, toujours des infos de première main

[Blueberry13]

Merci Diddu pour ces belles planches

Perso ça me donne envie

[Le Rescator]

Cette histoire courte paraitrait donc avant le Scandale d'Arès ?

Le Rescator, toujours des infos de première main

Oui, c'est ce que j'ai cru comprendre en parcourant les divers Blogs autour de Régric, Jacques Martin, ...

... mais les dates restent à confirmer car si celle du "Scandale Arès" est bien mentionnée au 18 mai 2022 sur certains sites en ligne bien informés, en revanche cette histoire courte de huit pages paraîtra dans un volume hors-collection consacré aux automobiles dans la série Lefranc, intitulé "Les Voitures de Lefranc" et initialement planifié en avril 2022, mais finalement repoussé également à la même date du 18 mai 2022 ...

[Le Rescator]

Plus encore, en croisant mes sources avec un site supplémentaire, je découvre que pour fêter les 70 ans du reporter du Globe, les éditions Casterman publieront en 2022 non pas un mais deux albums des aventures de Lefranc (hors histoire courte de huit pages évoquée précédemment et à paraître dans "Les Voitures de Lefranc") :

- Outre "Le Scandale Arès" en mai (Date annoncée au 18 mai 2022 pour le moment) évoqué dans les échanges plus haut ...
- ... en novembre prochain, François Corteggiani et Christophe Alvès sortiront "La Route de Los Angeles" où Lefranc part pour y secourir un ami reporter qui s'est mis, sans s'en douter, dans de gros ennuis ...

[lusabets]

Hello !
À voir les premiers dessins, on retrouvera avec plaisir le Toplitz-See
(Le Lac de l'Épouvante, une aventure de Jacques Le Gall de Mitacq et J-M. Charlier publié par Pilote vers 1960/1961)

[Diddu]

cette histoire courte de huit pages paraîtra dans un volume hors-collection consacré aux automobiles dans la série Lefranc, intitulé "Les Voitures de Lefranc

De quoi d'autre se composera ce hors-série ?

[Alex2021]

A peine sortis du prochain Lefranc "Le Scandale Arès" (précédemment "Le Scandalor"), dont la parution a été repoussée au 18 mai 2022

Le personnage a été créé le 21 mai 1952 dans l'édition belge, comme Casterman propose la sortie de ses albums le mercredi, ça se rapprochait le plus de la date anniversaire.

[Le Rescator]

Outre l'histoire courte de huit pages intitulée "Le Rallye de la Route des Vins", les 90 pages de "Les Voitures de Lefranc" comprennent une sélection de planches et d'illustrations inédites retraçant la place de la voiture dans les albums de Lefranc et l'oeuvre de Jacques Martin.

[Le Rescator]

Pour ceux qui s'intéressent au sujet, ci-après pour patienter d'ici le 18 mai 2022 un avant-goût de l'origine et du talent de Jacques Martin par cette contribution de 2016 : https://www.carjager.com/blog/article/jacques-martin-lefranc-et-lamour-de-lautomobile.html

Si la passion de Jacques Martin "pour l’antiquité lui fera se consacrer beaucoup plus à sa série phare, Alix, qu’à Lefranc, créé un peu par hasard, et prévu pour n’être qu’un « one shot » avec « La Grande Menace », il cultivait aussi deux autres passions plus modernes : l’automobile et l’aéronautique (ironie de l’histoire, Jacques Martin travaillera pendant la guerre, dans le cadre du STO, dans les usines Messerschmitt). En 1948, il crée le personnage d’Alix qu’il fait paraître en feuilleton dans le Journal de Tintin, mais propose aussi à la rédaction de s’occuper de la rubrique « auto » et « avion » du journal.

Voilà comment de 1948 à 1953, Jacques Martin va devenir une sorte de journaliste automobile pour enfants en croquant voitures ou avions sous tous les angles, préfigurant les célèbres Chroniques de Starter dessinées par Franquin à partir de 1956 dans le journal Spirou (puis Jidéhem), et contribuant à façonner la culture automobile de milliers de petits français. En 1952, il publie « La Grande Menace » dans les pages du Journal de Tintin : on y retrouve sa passion des voitures, mais aussi des avions. Lefranc, très dans l’air du temps, conduit alors une Simca Aronde.

C’est à la demande de l’éditeur, et devant le succès de ce premier opus, que Jacques Martin va transformer Lefranc en une série à succès, mais il faudra attendre 1959 pour retrouver le sympathique reporter du journal « Le Globe » dans l’Ouragan de Feu. Lefranc y troque d’ailleurs son Aronde pour une Alfa Romeo Giulietta Sprint Veloce … qui n’est autre que celle d’Hergé que Jacques Martin avait croqué. Car depuis 1953, il fait désormais partie des Studios Hergé avec la charge de dessiner notamment les automobiles des albums de Tintin, ainsi que les avions (il laissera ce domaine par la suite à Roger Leloup, qui créera le fabuleux Carreidas 160).

Le premier album sur lequel travaillera Martin sera « L’Affaire Tournesol ». Au fil des pages on y découvre une ambiance automobile jamais atteinte chez Tintin : circulation, courses poursuites et queues de poisson, voire même création de voitures imaginaires. Car si Jacques Martin est pointilleux sur les détails (avec une parfaite Lancia Aurelia B20 conduite par un chauffard italien), il n’hésite pas, pour les besoins de l’histoire, à créer de toute pièce une nouvelle voiture. Si la marque n’est pas citée, ce cabriolet jaune dont la calandre s’orne des moustaches du Maréchal Plekszy-Gladz s’inspire de Facel Vega, Chevrolet et Mercedes pour un résultat très réaliste.

Dès lors, toutes les voitures des aventures de Tintin seront dessinées par Jacques Martin. D’ailleurs, c’est la lourde charge de travail avec Hergé et la parution des albums d’Alix qui freinent Lefranc. Il faudra 6 ans pour que « l’Ouragan de Feu » sorte enfin dans le Journal de Tintin … Dans cet album, on peut y voir le souci de l’exactitude qui caractérise Martin, notamment dans le traitement de la Facel-Vega des « méchants ».

Avec le « Mystère Borg » paru en 1964, l’automobile conserve son caractère central avec la première scène. Là encore, les véhicules sont précis, fidèles à leurs modèles, et saisissant de réalisme en pleine action : on se surprend à serrer les dents au passage de la Jaguar Mk2 sur cette route enneigée.

Lorsque « le Repaire du Loup » apparaît en 1970, Jacques Martin ne se contente plus que d’écrire le scénario, laissant le dessin à Bob de Moor et Roger Leloup, mais les bases de Lefranc sont jetées : l’automobile doit y jouer un rôle central que tous les dessinateurs par la suite (notamment Gilles Chaillet, qui reprendra si bien le « style » Martin à son compte) devront respecter. Lefranc va alors, dans les années 70, troquer son Alfa pour un Range Rover bien dans son époque.

Pendant ce temps, Jacques Martin aura participé aux fameux Chromos Hergé, pour une histoire de l’aviation, de l’automobile ou de la Marine que bien des enfants admireront avec plaisir. Jacques Martin s’en donne à cœur joie, particulièrement pour les avions, mais aussi bien sûr pour les automobiles. C’est lui qui dessine chacun des modèles, tandis qu’Hergé s’occupe du personnage, le plus souvent Tintin, dans le costume adéquat.

Jacques Martin travaillera jusqu’à la fin avec Hergé, en 1972, puis se consacrera à ses propres activités : Alix, supervision des albums de Lefranc, ou création d’autres séries (Jhen notamment)."

[YABADE]

Autant je me suis ennuyé à la lecture du dernier album ( je n'ai pas réussi à le lire jusqu'au bout...Le sujet ou la manière de le traiter probablement ) autant les premières images de celui ci me plaisent beaucoup, notamment le dessin qui reprend bien le style graphique du Lefranc que j'aime

[arnaze]

Autant je me suis ennuyé à la lecture du dernier album ( je n'ai pas réussi à le lire jusqu'au bout...Le sujet ou la manière de le traiter probablement ) autant les premières images de celui ci me plaisent beaucoup, notamment le dessin qui reprend bien le style graphique du Lefranc que j'aime

Comme toi, je me suis ennuyé à la lecture du dernier épisode, Les juges intègres et je n’ai pas réussi à le finir non plus.
Pas la faute au dessin, mais au scénario poussif et verbeux à souhait.
Le thème du prochain me plait beaucoup. Le dessin a l’air super, à part la « jeune allemande », tout à fait dans le style des femmes de la série

[Diddu]

Il y a une belle photo de Jacques Martin et Hergé dans l'article cité par Le Rescator

[Diddu]

J'ai relu le week-end dernier Opération Thor, un album que je n'avais pas ouvert depuis au moins 10 ans.
L'intrigue est le twist de l'album étaient sans doute assez originaux pour l'époque, même si de nos jours, il s'agit d'un procédé que l'on a vu souvent décliné désormais.

La réalisation est superbe, graphiquement c'est parfait. Les ambiances sont bien retranscrites, on est immergé dans le récit.
Cependant, d'un point de vue scénaristique, je me demande bien pourquoi Borg fait tant de détours pour arriver à ses fins. J'ai du mal à comprendre pourquoi il ne va pas directement à son but. Ce qui fait que la grande majorité du récit ne sert en réalité pas à grand chose. Et bien des péripéties auraient pu être évitées.

Ça n'en reste pas moins un récit solide et un très bon Lefranc

[Diddu]

Je poursuis mes relectures qui sont quasiment des redécouvertes tant cela faisait longtemps que je n'avais pas ouvert mes vieux Lefranc.

Cette semaine, ce fut le vol du Spirit, que j'ai trouvé franchement pas si mauvais pour un album post années 80.
Graphiquement, c'est parfaitement maitrisé. C'est toujours dynamique,, avec de belles ambiances.
Quelques ficelles scénaristiques en milieu d’album, et la rencontre un peu grotesque avec l'irlandaise.
Néanmoins, ça fonctionne pas si mal et j'ai passé un agréable moment de lecture.

Le résultat, c'est un album classique, un peu moyen au niveau du scénario mais qui se lit sans déplaisir, et une réalisation graphique réussie.