Xcorion a écrit:Dernières questions pour "sonder" le terrain s'agissant des dédi payantes (l'emploi du "je" qui va suivre est purement théorique):
1.si je paye pour une dédi, j'ai donc le droit à un résultat à la hauteur de ce que j'ai payé, ou c'est un prix d'accès sans aucune garantie de résultat?
2. si le prix est proportionnel au dessin et que ce dessin s'avère être un "automatisme", une facilité répétée, ai-je le droit ne négocier a posteriori le prix à la baisse?
3. si j'ai payé pour ma dédicace, je peux donc la revendre et spéculer dessus ?
Logiquement, la réponse bonne est "oui" pour les 3 questions.
Je ne sais pas si le "je" est théorique, mais la logique développée, c'est bien la tienne, pas celle d'une créature virtuelle.
Tu poses les questions, tu donnes les réponses. Je ne voudrais pas te déranger...
À ce que dit Dignus, j'ajouterais un point.
4. Entre "ton" confort et le mien, je choisis le mien. Avec un "je" absolument assumé.
Ceux qui souhaitent revendre et spéculer sur les dédicaces le font depuis longtemps. Que l'on soit pour ou contre n'y change rien. Donc, quel rapport avec le débat ?
Par définition, une dédicace est une expression artistique, pas un bien de consommation avec prix conseillé. La discussion ne vise pas à déterminer la valeur d'une dédicace, et encore moins son rapport qualité/prix. Il s'agit juste de savoir si les auteurs assez respectueux des lecteurs pour leur accorder un temps conséquent peuvent espérer recevoir un défraiement quand la chose est possible.
En précisant que les libraires n'en ont pas forcément les moyens. Qu'ils supportent déjà, comme le disait Ronan, les coûts du transport et du logement. Pareil pour bon nombre de petits festivals qui ont bien du mal à boucler leur budget.
Reste donc les éditeurs et les festivals tirant un réel profit de la présence des auteurs. Si on fait payer aux lecteurs un pass, pourquoi les auteurs ne bénéficient-ils pas d'une part de cette somme ? Alors qu'ils sont le coeur de ces événements...
C'est un vieux sujet, mais qui reste actuel.
Des festivals bien plus modestes qu'Angoulème et Quai des Brumes proposent depuis quelques années déjà une somme forfaitaire aux auteurs présents.
Bon... Et si on laissait la parole aux amateurs d'Étoile Rouge ?