JYB a écrit:Il faudrait aussi se mettre d'accord sur ce qu'était la Slovénie (la vraie) à l'époque de l'écriture du scénario de Valhardi (1952) : pays, état autonome, province, etc.?LEAUTAUD a écrit:Pour plus de précisions sur les pays imaginaires de la planète Charlier, un livre paru il y a une vingtaine d'années les recensait.
Je n'ai pas l'Intégrale des Castors, mais je crois que ce bouquin est cité dans les sources/remerciements, à la fin de la préface ; en effet, Gilles Ratier s'en est servi.
zourbi le grec a écrit:Que d'échanges hier soir !
Je trouve que Charlier était plus inspiré par les histoires d'espionnage qui se passent de l'autre côté du rideau de fer, que par ses histoires exotiques en Inde, en Afrique ou en Iran comme c'est le cas dans ce tome, qui alignent pas mal de stéréotypes sur ces pays.
Parfois les ficelles sont vraiment trop grosses et ne fonctionnent pas. Par exemple dans le fantôme, il est évident que le voleur se cache dans le bus et il faut être les castors pour être aveugle à ce point
Mais cette naïveté et cette outrance font parti du charme de ces histoires et le talent de conteur de Charlier nous fait tout gober
JYB a écrit:zourbi le grec a écrit:Par exemple dans le fantôme, il est évident que le voleur se cache dans le bus et il faut être les castors pour être aveugle à ce point
Je ne sais pas si c'est évident que le voleur se cache dans le bus, mais en tout cas, les Castors, étant donné la longueur du voyage et étant donné tous les pépins techniques qui arrivent au bus, auraient dû découvrir assez tôt le curieux et imposant coffre supplémentaire sous la caisse et qui n'a quand même rien à voir avec par exemple un coffre à gants ou une caisse à outils... Par ailleurs, je me suis toujours demandé comment un type (le voleur) avait pu imaginer un tel piège, énorme si on considère tout depuis le début, en étant absolument sûr qu'en Iran, lui et les Castors visiteraient les trésors impériaux, qu'il pourrait y mener son coup de main, comment, avant le retour du bus vers la France, et une fois le vol effectué, le gars pourrait rejoindre le bus et se glisser dans ce coffre sans se faire repérer, comment la police iranienne laisserait repartir le bus sans le fouiller de fond en comble (des bijoux impériaux ont disparu au nez et à la barbe de tout le monde), comment il pourrait supporter de vivre dans le coffre secret sous le bus, avec la chaleur, ses besoins naturels (même si Charlier l'explique dans son scénario, c'est quand même drôlement tiré par les cheveux), etc. Enfin, comme tu dis, c'est le charme des scénarios de Charlier, parfois un peu trop tarabiscotés...
JYB a écrit:Il faut quand même préciser que Charlier a cessé d'écrire les scénarios des Castors (au début de l'épisode Prisonniers du large) parce que, disait-il, des adolescents qui en font autant, c'est invraisemblable justement.
the frog a écrit:Autrement, concernant le dyptique L'Autobus Hante/ Le Fantome, j'ai egalement toujours pense que le titre du premier aurait du etre donne au deuxieme episode et inversement. C'est dans le deuxieme episode que l'autobus hante, pas dans le premier.
Z'avez jamais entendu parler des Scouts de Riaumont ?... Voilà un Mouvement scout, " ultra-catho marginal" selon votre terminologie, càd., en décodant, "condamné" (ou condamnable ?...) selon le politiquement correct en vigueur...zourbi le grec a écrit:Pour moi, elles appartiennent à une autre époque, et dans l'esprit et dans le style. Les boy-scouts comme les Castors n'existent plus aujourd'hui où alors uniquement dans des milieux ultra-catho marginaux et ils ne sont pas représentatifs de l'esprit du scoutisme contemporain.
JYB a écrit:Vaste débat de société qui dépasse un peu/beaucoup une discussion sur un forum BD. Si ça continue et si ça dérive, je sens qu'il y en a qui vont en venir aux mains...
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