Le Tapir a écrit:Non pas tout à fait comme en bibliothèque justement! Parce que quand tu empruntes un livre, tu lis un livre! Là, ce que je veux dire, c'est qu' avec un support numérique, tu ne lis pas un livre! Il manque comme un appendice essentiel.... Mais tu l'avais bien compris, tu ne veux pas admettre cette évidente évidence, c'est tout!
chinetok a écrit:De toute façon, si on suit le raisonnement des "matérialistes" pour qui l'objet fait un avec le contenu, cela voudrait dire que du Verlaine ou du Rimbaud imprimé sur du papier machine n’a pas la même poésie, la même profondeur, ne procure pas la même émotion que s’il était imprimé sur un papier de luxe ? Ca me semble quand même assez hallucinant.
FrancoisG a écrit:Le Tapir a écrit:Non pas tout à fait comme en bibliothèque justement! Parce que quand tu empruntes un livre, tu lis un livre! Là, ce que je veux dire, c'est qu' avec un support numérique, tu ne lis pas un livre! Il manque comme un appendice essentiel.... Mais tu l'avais bien compris, tu ne veux pas admettre cette évidente évidence, c'est tout!
Mais si, justement, je dis qu'il faut faire abstraction du côté objet, sinon cet argument imparable (un fichier n'est pas un livre) implique d'arrêter la discussion ! Ca n'est pas pareil ? Ah bon ok, basta alors !
gill a écrit:Même question ici : à part en voyage (et même "à part dans un véhicule"... parce que les hôtels et lieux de résidence ont tous le Wifi) quel besoin a t-on de collectionner des fichiers, plutôt que de profiter de notre connexion permanente et éternelle pour accéder à ces mêmes documents ?
.../...
Mais lorsqu'on a un éditeur qui nous LOUE ses BD pour prix d'un forfait avantageux (même si l'on considère que ce n'est qu'une location, comme une bibliothèque exhaustive sans déplacement ni indisponibilité ni délais d'attente), pourquoi s'en plaindre ? A t-on vraiment besoin de plus, au final ?
FrancoisG a écrit:jujuzilla a écrit:Le bouquin est l'objet autonome par définition. Avoir recours à un PC ou un tablette pour lire n'est pas naturel.
On est bien d'accord que ça restera toujours une version dégradée d'un objet contrairement à la musique et la vidéo
chinetok a écrit:kobaia a écrit: le contenant ne donne pas plus de valeur au contenu. De ce fait, lire sur un Ipad par exemple, ne dénature en rien la substantifique moelle de l'oeuvre. Du Hugo ou du Uderzo, ça sera toujours la même chose quel que soit le support.
ubr84 a écrit:chinetok a écrit:kobaia a écrit: le contenant ne donne pas plus de valeur au contenu. De ce fait, lire sur un Ipad par exemple, ne dénature en rien la substantifique moelle de l'oeuvre. Du Hugo ou du Uderzo, ça sera toujours la même chose quel que soit le support.
Quid de la lecture à voix haute dans ton raisonnement ?
Guillaume Gallienne sur France Inter ou Lucchini sur scène ou un audio-book d'un roman de Hugo, est-ce exactement la même expérience que le livre papier ?
kobaia a écrit:J'imagine bien les mecs au XVIe siècle "Un livre imprimé n'est pas un livre, il n'y a pas la sueur du copiste dessus - Si, c'est un livre, regarde, c'est le même texte - Non - Si - Non".
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