kamandi a écrit:désolé mais tu dis n'importe quoi
ça ne sert à rien de discuter
zxcvbnm a écrit:...
Alors explique moi pourquoi il existe plusieurs théories sur l'origine de l'univers et du Big Bang par exemple?
On a bien plusieurs théories parallèles officielles qui se valent mais dont aucune ne peut être validées à 100% pour le moment. Elles sont en confrontation jusqu'au jour ou pourra prouver que l'une d'elles était la bonne.
Pourquoi ça serait différent pour le reste?
Il y a plusieurs théories (ou plutôt modèles) parce qu'en état de la connaissance actuelle, on peut expliquer les premières temps de l'univers de plusieurs façons (au prix d'équation et de cheminement physico-mathématiques audacieux). Dans ce domaine précis, aucun consensus solide n'a été atteint, simplement parce que nous n'en connaissons pas assez.
Pour ce qui est des changements climatiques, là où les données et études abondent, le consensus scientifique est bien là
zxcvbnm a écrit:Tu fais tes recherches, puis ensuite tu soumets tes résultats et tes conclusions à tes pairs. Pour cela tu utilises les grandes revues scientifiques (Nature, Lancet ...) et ensuite on va daigner regarder tes travaux.
Je sais tout ça, mais c'est un peu plus compliqué que ça. Suffit de le voir en archéologie. Dès qu'il y en a qui a des doutes sur un truc ou quand on découvre des trucs qu'on ne sait pas expliquer, on cherche à le faire taire parce que ça rentre pas dans le cadre officiel et que ça dérange beaucoup de gens de se remettre en question aussi, surtout lorsqu'ils ont fait carrière sur une théorie qui s'écroule par de nouvelles découvertes.
zxcvbnm a écrit:On peut être d'accord, contester les résultats mais c'est un processus tout à fait normal pour aboutir à quelque chose de tangible et se rapprocher de la vérité
Sauf que, je trouve la science de plus en plus fragmentée avec de moins en moins de consensus sur de nombreux sujets. Suffit de le voir en médecine, en astrophysique, etc... On a des tas de "courants" qui divergent les uns des autres. Donc il n'y a pas une vérité absolue, mais une dominante en parallèle d'autres qui doivent encore faire leurs preuves mais qui ne sont pas à balayer d'un revers de la main pour autant.
zxcvbnm a écrit:Il y a plusieurs théories (ou plutôt modèles) parce qu'en état de la connaissance actuelle, on peut expliquer les premières temps de l'univers de plusieurs façons (au prix d'équation et de cheminement physico-mathématiques audacieux). Dans ce domaine précis, aucun consensus solide n'a été atteint, simplement parce que nous n'en connaissons pas assez.
C'est simplement ce que je voulais exprimer. Parce que j'ai pris le cas du BIg Bang et de l'astrophysique parce que c'est un des sujets les plus populaires mais c'est valable aussi dans de nombreuses autres disciplines. Donc je ne vois pas pourquoi Kamandi me crache à la gueule.Pour ce qui est des changements climatiques, là où les données et études abondent, le consensus scientifique est bien là
Ce n'est pas l'impression que j'avais, d'où mes questions. Il y a des disciplines que je suis plus que d'autres, le climat n'est pas spécialement ma tasse de thé donc j'ai moins d'éléments pour me faire une idée contrairement à l'astrophysique par exemple. Ce pourquoi, je ne rejette pas en bloc les voix dissonantes. C'est toujours utile de lire les "pour" et les "contre" pour se faire un avis. Mais visiblement on a pas le droit...
Merci pour les liens
DixSept a écrit:LA bonne nouvelle c'est qu'à cette vitesse là nous allons (bientôt) retrouver des teneurs en CO2 équivalentes à celles du Carbonifère... et dans 300 millions d'années ceux qui peupleront la Terre pourront à nouveau s'éclater dans l’extraction minière....
Pouffy a écrit:nexus4 a écrit:Un calculateur de l'ADEME de votre emprunte carbone numérique :
https://longuevieauxobjets.gouv.fr/impa ... -numerique
Mouai... c'est là que tu te rends compte que c'est peanuts
toine74 a écrit:zxcvbnm a écrit:Sauf que, je trouve la science de plus en plus fragmentée
Evidemment que la recherche est diverse et fragmentée
nexus4 a écrit:Donc si on se résume, la COP 27 est un four ( ) sauf sur un point où tout le monde est d'accord : dédommager les pays les moins producteurs de CO2, mais on ne sait ni qui va lâcher l'oseille, ni combien, ni qui va alpaguer la thune.
Ah si, on est tous d'accord pour poursuivre l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C alors qu'on sait que c'est déjà foutu. (bis)
Mirdhynn a écrit:Il y a quand même "quelques conséquences".
zxcvbnm a écrit:...
Autant, objectivement le réchauffement climatique, on s'en fout un peu quand même* car à l'échelle de notre vie déjà bien entamée et même celles de nos enfants, les effets véritablement néfastes ne se verront pas avant un bon 50 voire 100 ans (pour nous, dans la partie occidentale je parle). Et donc on sera déjà tous morts et enterrés depuis longtemps.
zxcvbnm a écrit:Pas vraiment notre problème donc, mais disons qu'on ne laisse pas un bel héritage aux générations futures.
* J'entends par là que pour nous, c'est déjà un peu trop tard pour agir, ça sera plus à nos enfants et leurs enfants de prendre le problème à bras le corps. Même si on a 2 degrés de plus et des canicules chaque été d'ici 2050, c'est pas invivable non plus. (pour nous, je le précise encore une fois. Ce qui ne veut pas dire que je m'en fous des autres d'ailleurs, mais simplement qu'on a un peu plus de marges que d'autres avant que le phénomène ne crée de réels ennuis. Et c'est pendant cette marge qu'on va tous claquer. A notre échelle, on va donc quasiment vivre jusqu'à la fin de notre vie, comme on a toujours vécu. Le big changement qui va tout bouleverser, on ne le verra jamais. D'où ma conclusion que c'est plus un problème pour les futurs jeunes que pour nous futurs morts).
toine74 a écrit:Ta prose prouve que nous en sommes encore loin.
zxcvbnm a écrit:Mirdhynn a écrit:Il y a quand même "quelques conséquences".
Je suis bien d'accord, mais je veux dire qu'avant qu'on vive un quotidien style "soleil vert" il va quand même se passer du temps. Donc nous on ne sentira pas trop ces changements jusqu'à notre mort je pense.
La moitié de la croissance servira à payer pour les dégâts causés par les changements climatiques
Bientôt, la moitié des retombées de la croissance économique ira à réparer les dégâts causés par les changements climatiques, estime une étude canadienne. Après quoi la situation se dégradera rapidement, à moins que l’on parvienne à freiner le réchauffement du climat, mais aussi que l’on déploie les efforts nécessaires pour s’y adapter.
Les changements climatiques coûteront de plus en plus cher à l’économie au cours des prochaines années, prévient l’Institut climatique du Canada (ICC) dans un rapport officiellement dévoilé ce mercredi et intitulé Limiter les dégâts. Les dommages qu’ils infligent déjà en termes de destruction de biens, de dépréciation accélérée des infrastructures ou encore de maladies et de pertes de vies évitables devraient s’élever à 25 milliards de dollars au Canada en 2025, soit l’équivalent de la moitié de l’augmentation du produit intérieur brut (PIB) de cette année-là. Et si rien ne change, la facture ne fera que s’alourdir par la suite, pour atteindre entre 78 et 101 milliards en 2050, puis entre 391 et 865 milliards à la fin du siècle.
La facture s’annonce encore plus salée pour les ménages, et particulièrement ceux qui disposent de moins de marge de manoeuvre financière, poursuivent les auteurs du rapport. Affecté entre autres par les conséquences de la destruction accélérée des infrastructures sur les coûts de production et par la réduction du travail due à la chaleur et aux maladies, le revenu annuel moyen de chaque Canadien aura été réduit de 720 $ d’ici trois ans par rapport à ce qu’il aurait été sans les changements climatiques. Ce montant sera de 1900 $ à 2300 $ en 2050, et pourrait dépasser 10 500 $ par an en 2095.
Une partie de cet appauvrissement viendra des besoins grandissants des gouvernements aux prises avec des routes, des bâtiments et infrastructures urbaines qui nécessiteront des réparations et des reconstructions de plus en plus fréquentes et coûteuses, sans parler de l’accroissement des coûts de santé dû à la pollution.
Tous plus ou moins perdants
Et toutes ces estimations sont probablement prudentes, précisent les experts de l’ICC. Comme un iceberg dont on ne verrait que la partie émergée, de nombreux risques économiques bien réels, mais difficiles à estimer, se feront probablement aussi sentir, comme l’augmentation des problèmes de santé mentale, l’augmentation du nombre de réfugiés climatiques et la détérioration d’écosystèmes assurant des services écologiques vitaux.
Le Québec serait l’un des endroits où ces répercussions économiques négatives seraient les plus faibles au Canada, loin derrière les territoires nordiques et l’Alberta, entre autres parce que le réchauffement du climat devrait apporter plus d’eau dans ses barrages hydroélectriques. Le secteur agricole pourrait aussi voir ses rendements augmenter et celui de la construction pourrait profiter de toutes ces infrastructures à rebâtir, mais les pertes essuyées par tous les autres secteurs feraient plus qu’effacer ces gains.
Réduire et s’adapter
Le respect des promesses en matière de réduction de gaz à effet de serre (GES) aiderait évidemment à limiter cette croissance des coûts attribuables aux bouleversements du climat. Mais ce serait encore mieux si l’on prenait acte des changements en cours, et si les pouvoirs publics et les entreprises privées s’engageaient sans plus attendre dans une « adaptation proactive » à la nouvelle réalité climatique.
Pris isolément, ces deux types d’action ont le pouvoir de réduire de 50 % le coût économique des changements climatiques, mais menés parallèlement, ils pourraient faire fondre la facture de 75 %.
À elles seules, les mesures d’adaptation ont le pouvoir de transformer un dollar d’investissement en 5 dollars de réductions du coût des dommages directs, en plus de rapporter encore 10 dollars de retombées plus larges sur l’économie tout entière, pour un total de 15 dollars.
Le dévoilement prochain d’une première stratégie canadienne d’adaptation aux changements climatiques aidera peut-être les gouvernements et les entreprises à faire mieux dans ce domaine, espèrent les experts de l’ICC. Mais pour le moment, le Canada est encore plus à la traîne qu’en matière de réduction des GES.
toque a écrit:toine74 a écrit:Ta prose prouve que nous en sommes encore loin.
Non faut pas croire ça.
Aujourd'hui c'est lui l’exception.
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités