nexus4 a écrit:Ah tiens j'avais vu ça :
Honnêtement y a pas de quoi fouetter un chat. 3000 litres c'est même pas 100 pleins d'une C3. Ca devient ridicule de faire un sujet la dessus. Quand au reste, les participants auraient consommés pratiquement autant chez eux. Hypocrisie putaclic et pseudo-moralisatrice.
ubr84 a écrit:Quelques points détaillés par l'article en partie :
- très énergivore. Dessaler de l'eau est hyper consommateur d'énergie.
- la qualité de l'eau. L'eau est pauvre en minéraux du fait du traitement par nanofiltration, il faut la recharger à la fin du traitement pour avoir une eau potable.
- et par ailleurs, non dit dans l'article, cela a un impact non négligeable sur le milieu naturel où tu pompes. Tu salinise en masse (rejet du sel en sortie de traitement) qui peut mettre en danger toute la faune et la flore du coin.
Bref, c'est loin d'être la panacée. En Israël ils ont peu d'eau donc ça peut se justifier.
Si on pouvait en France juste arrêter de pomper comme des Shadocks l'eau de nos nappes ça serait une solution bien plus simple, bien plus viable, et bien plus pérenne que d'aller ajouter encore une installation industrielle lourde.
D'après le Laboratoire sur les inégalités mondiales, la population la plus riche émet davantage de gaz à effet de serre. Il note aussi que les plus pauvres sont les plus susceptibles de souffrir des conséquences du dérèglement climatique.
Anianka a écrit:ubr84 a écrit:Quelques points détaillés par l'article en partie :
- très énergivore. Dessaler de l'eau est hyper consommateur d'énergie.
- la qualité de l'eau. L'eau est pauvre en minéraux du fait du traitement par nanofiltration, il faut la recharger à la fin du traitement pour avoir une eau potable.
- et par ailleurs, non dit dans l'article, cela a un impact non négligeable sur le milieu naturel où tu pompes. Tu salinise en masse (rejet du sel en sortie de traitement) qui peut mettre en danger toute la faune et la flore du coin.
Bref, c'est loin d'être la panacée. En Israël ils ont peu d'eau donc ça peut se justifier.
Si on pouvait en France juste arrêter de pomper comme des Shadocks l'eau de nos nappes ça serait une solution bien plus simple, bien plus viable, et bien plus pérenne que d'aller ajouter encore une installation industrielle lourde.
la partie énergivore n'a aucune importance si c est fait par des énergie renouvelables (voir nucléaire qui ne peut jamais totalement s'arreter) pendant les periodes creuses
l'impact sur la zone pompé, y'en a sans doute, mais deja rien n'oblige a rejeter le sel dans la mer, je pense qu'il peut y avoir plein d'utilisation pour ce sel plutot que de juste le balancer
pour l'eau potable, je te fais confiance, mais le but c est pas non plus de remplir un lac a 90% d'eau désalinisée, donc dilué dans la totalité, et en contact avec tout le reste, ca doit pouvoir s'équilibrer pour ne pas flinguer l'environnement à un moment.
kiboko a écrit:...
Tiens c'est un sujet que j'avais étudié lors de mes études en ENR. L'idée était de désaliniser l'eau de mer avec des éoliennes offshore, et d'amener l'eau douce par pipeline. Le rejet de sel ayant lieu loin en mer, le problème devenait mineur voire nul.
L'énergie nécessaire n'est pas si énorme que ça: il y a des projets viables de production d'hydrogène offshore par électrolyse de l'eau (désalinisée donc), pour lesquels l'énergie perdue pour désaliniser est faible par rapport à l'énergie totale produite.
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kiboko a écrit: Le rejet de sel ayant lieu loin en mer, le problème devenait mineur voire nul.
ubr84 a écrit:kiboko a écrit: Le rejet de sel ayant lieu loin en mer, le problème devenait mineur voire nul.
Je ne comprends pas ce point.
La faune et la flore maritime ne s'arrête pas au bout de la zone de baignade après la bouée jaune.
En quoi c'est moins gênant au large ?
nexus4 a écrit:Parce que si les gens se mettent à marcher sur l'eau, ca va encore nous attirer des emmerdes.
Sinon le volume est plus grand, les courants plus forts et la concentration se régule plus facilement. Concentration moindre et délai plus court.
toine74 a écrit:kiboko a écrit:...
Tiens c'est un sujet que j'avais étudié lors de mes études en ENR. L'idée était de désaliniser l'eau de mer avec des éoliennes offshore, et d'amener l'eau douce par pipeline. Le rejet de sel ayant lieu loin en mer, le problème devenait mineur voire nul.
L'énergie nécessaire n'est pas si énorme que ça: il y a des projets viables de production d'hydrogène offshore par électrolyse de l'eau (désalinisée donc), pour lesquels l'énergie perdue pour désaliniser est faible par rapport à l'énergie totale produite.
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Ce "projet" tient plus de la géo-poésie que de la réalité. Avoir une boucle éolien/désalinisation/électrolyse/hydrogène/électricité rentable tient de plus de la SF sur papier qu'autre chose. Économiquement peut-être (si on veut exporter/stocker l'hydrogène et encore), mais énergiquement le double cycle engagé (éolien/désalinisation/électrolyse) est bien trop gourmand pour faire du sens.
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