suzix@BDP a écrit:nexus4 a écrit:suzix@BDP a écrit:Après avoir expliqué aux hommes que ce sont des violeurs en puissant
C'est beau tout ces non-dits.
De qui tu veux toucher la prostate avec tes deux majeurs dressés là ?
suzix@BDP a écrit:nexus4 a écrit:suzix@BDP a écrit:Après avoir expliqué aux hommes que ce sont des violeurs en puissant
C'est beau tout ces non-dits.
marinacamille a écrit:geep : le deuxième mouvement, c'est "deux plaintes" (pas deux pétitions)
suzix@BDP a écrit:Ben lis-les ces pages! Pages 9 & 10 ça dit quoi? Qu'il est de bon ton de se faire pénétrer pour contrebalancer les nombreuses violences et inégalités sociales, charge mentale à l'appui.
Plus loin, il y a une femme qui veut expliquer aux hommes ce qu'est la prostate et ensuite l'un des mecs est un macho complètement débile. Après c'est moi qui suis sexiste ... voilà. Ah oui et plus loin il est question de "déconstruire" l'homme. Pareil c'est complètement dans le thème woke féministe. Aller, le macho débile vous laisse là. Tchao.
alambix a écrit:J'ai lu les 30 pages et je ne vois riende ce que tu racontes.
A aucun moment dans les 2 pages que tu mentionnes les auteurs prétendent "qu'il est de bon ton de se faire pénétrer pour contrebalancer les nombreuses violences et inégalités sociales"
uDrep a écrit:alambix a écrit:J'ai lu les 30 pages et je ne vois riende ce que tu racontes.
A aucun moment dans les 2 pages que tu mentionnes les auteurs prétendent "qu'il est de bon ton de se faire pénétrer pour contrebalancer les nombreuses violences et inégalités sociales"
Finalement ce n'est pas la mauvaise foi qui l'anime, simplement un gros problème de compréhension à la lecture. Ouf ! Ça explique bien des choses
marinacamille a écrit:geep : le deuxième mouvement, c'est "deux plaintes" (pas deux pétitions)
LeJoker a écrit:suzix@BDP a écrit:nexus4 a écrit:suzix@BDP a écrit:Après avoir expliqué aux hommes que ce sont des violeurs en puissant
C'est beau tout ces non-dits.
Tu es bien insolent.
M'étonne pas d'un mec qui arbore en avatar un playmobil ultra genré bleu-garçon-qui-porte-une-arme. Elle est belle la team des Zizi du bistrot d'en face.
Thierry_2 a écrit:marinacamille a écrit:geep : le deuxième mouvement, c'est "deux plaintes" (pas deux pétitions)
tout est parti du tweet d'Emma qui ressortait des oubliettes les tweets injurieux et violents de Bastein Vivès contre elle (et qui connaîtront une extension avec "la décharge mentale"). J'ai lu plusieurs fois qu'elle avait été vexée qu'il critique sa bande dessinée. Il faut se rappeler les termes de la critique en question, qui s'inscrivent dans la culture du viol dont on parle, parce qu'ils démontrent comment un homme se permet de parler d'une femme (il ne s'adresse même pas à elle, mais en parle comme si elle n'était même pas là alors qu'il commente un de ses posts), la dénigrant avec une violence incroyable.
La merde qui vole pour l'instant, elle n'est pas partie d'une pétition ou de plaintes de chiennes de garde wokistes. Elle trouve son origine dans un trollage de Vivès, coutumier du fait. Il a laissé plein de traces de freinage sur internet puis s'étonne qu'on lui ressorte.
marinacamille a écrit:Ce que je vois d'illogique dans ton raisonnement c'est de penser que l'expression "culture du viol" ou "sexisme" signifie que l'homme est sexiste. Non, c'est la société qui l'est. En prendre conscience c'est un premier pas. Nombres d'hommes sont féministes, nombres de femmes cultivent le sexisme.
Oui, tout est parti des commentaires et des BDs de Vivès, d'abord. Puis de la programmation de l'expo au FIBD. Et c'est là, qu'il y a eu levée de boucliers, pétition en ligne avant que Emma ne ressorte les commentaires en question (elle a "juste" appuyer la pétition), puis boule de neige. Comme tu dis, il a laissé de grosses traces de freinageThierry_2 a écrit:marinacamille a écrit:geep : le deuxième mouvement, c'est "deux plaintes" (pas deux pétitions)
tout est parti du tweet d'Emma qui ressortait des oubliettes les tweets injurieux et violents de Bastein Vivès contre elle (et qui connaîtront une extension avec "la décharge mentale"). J'ai lu plusieurs fois qu'elle avait été vexée qu'il critique sa bande dessinée. Il faut se rappeler les termes de la critique en question, qui s'inscrivent dans la culture du viol dont on parle, parce qu'ils démontrent comment un homme se permet de parler d'une femme (il ne s'adresse même pas à elle, mais en parle comme si elle n'était même pas là alors qu'il commente un de ses posts), la dénigrant avec une violence incroyable.
La merde qui vole pour l'instant, elle n'est pas partie d'une pétition ou de plaintes de chiennes de garde wokistes. Elle trouve son origine dans un trollage de Vivès, coutumier du fait. Il a laissé plein de traces de freinage sur internet puis s'étonne qu'on lui ressorte.
suzix@BDP a écrit:Thierry_2 a écrit:marinacamille a écrit:geep : le deuxième mouvement, c'est "deux plaintes" (pas deux pétitions)
tout est parti du tweet d'Emma qui ressortait des oubliettes les tweets injurieux et violents de Bastein Vivès contre elle (et qui connaîtront une extension avec "la décharge mentale"). J'ai lu plusieurs fois qu'elle avait été vexée qu'il critique sa bande dessinée. Il faut se rappeler les termes de la critique en question, qui s'inscrivent dans la culture du viol dont on parle, parce qu'ils démontrent comment un homme se permet de parler d'une femme (il ne s'adresse même pas à elle, mais en parle comme si elle n'était même pas là alors qu'il commente un de ses posts), la dénigrant avec une violence incroyable.
La merde qui vole pour l'instant, elle n'est pas partie d'une pétition ou de plaintes de chiennes de garde wokistes. Elle trouve son origine dans un trollage de Vivès, coutumier du fait. Il a laissé plein de traces de freinage sur internet puis s'étonne qu'on lui ressorte.
Je ne sais pas si Vivès s'en étonne. Par contre effectivement, Emma a rassemblé un certain nombre de posts de Vivès et elle a tout balancé sur le net. Elle s'est défendu en même temps qu'elle balançait son con-frère.
Thierry_2 a écrit:en fait, à ce moment, on a vu des voix s'élever, de Boulet, entre autres, qui critiquait déjà le comportement de Vivès et râlait de découvrir que Vivès était invité à un même événement que lui et que ça le "faisait chier d'être associé à lui".C'était le 1er décembre, avant le post d'Emmaclit du 12 décembre qui a mis le feu aux poudres.
En fait, je suis plutôt de la ligne Boulet. Je ne suis pas pour les interdictions, qui ne font que bloquer toute tentative de débat un peu constructif (quoique je ne sais pas qui a brandi le mot "censure" en premier... d'expérience, le camp des tradi dégaine cette carte comme un joker pour déjouer toute remise en question de l'ordre établi). Mais pour la liberté de pouvoir dire que "Vivès tient des propos abjects, se comporte comme une merde sur les réseaux et fait des dessins à gerber". C'est un bon dessinateur qui a commis de bons livres, mais il se dégage toujours un parfum un peu rance, une mentalité d'ado que ce soit dans le romantisme ou le fantasme.
Sur l'aspect judiciaire, ce n'est pas mon rayon.
Sur l'aspect éthique, je me demande à quoi ça sert de perpétuer des schémas pareils en 2023, alors que la lutte pour les droits des femmes est plus que jamais nécessaire. Se mettre volontairement du mauvais côté de l'histoire, sous prétexte que c'est pour rire, du fantasme à deux balles et que, finalement, c'est que de la BD, cela me semble tellement facile et irresponsable.
tzynn a écrit:ubr84 a écrit:Un peu comme dans un autre champ de lutte l'intersectionalité. Si tu écoutes le discours le plus répandu ça à l'air d'être une connerie. Si tu écoutes les gens sérieux qui utilisent la notion, c'est une évidence.
Du coup la difficulté c'est de définir le "communément employé"
et d'écrire le mot intersectionnalité correctement
ubr84 a écrit:tzynn a écrit:ubr84 a écrit:Un peu comme dans un autre champ de lutte l'intersectionalité. Si tu écoutes le discours le plus répandu ça à l'air d'être une connerie. Si tu écoutes les gens sérieux qui utilisent la notion, c'est une évidence.
Du coup la difficulté c'est de définir le "communément employé"
et d'écrire le mot intersectionnalité correctement
Ah ben voilà, après les attaques virilistes, les grammar-nazis !
Tout est fait pour nous faire taire !
D'ailleurs il est bien clair que l'académie française est un repère de réactionnaires qui perpétue les oppressions de manière inversement proportionnel à la vitesse de rédaction de leur dictionnaire
suzix@BDP a écrit:Thierry_2 a écrit:en fait, à ce moment, on a vu des voix s'élever, de Boulet, entre autres, qui critiquait déjà le comportement de Vivès et râlait de découvrir que Vivès était invité à un même événement que lui et que ça le "faisait chier d'être associé à lui".C'était le 1er décembre, avant le post d'Emmaclit du 12 décembre qui a mis le feu aux poudres.
En fait, je suis plutôt de la ligne Boulet. Je ne suis pas pour les interdictions, qui ne font que bloquer toute tentative de débat un peu constructif (quoique je ne sais pas qui a brandi le mot "censure" en premier... d'expérience, le camp des tradi dégaine cette carte comme un joker pour déjouer toute remise en question de l'ordre établi). Mais pour la liberté de pouvoir dire que "Vivès tient des propos abjects, se comporte comme une merde sur les réseaux et fait des dessins à gerber". C'est un bon dessinateur qui a commis de bons livres, mais il se dégage toujours un parfum un peu rance, une mentalité d'ado que ce soit dans le romantisme ou le fantasme.
Sur l'aspect judiciaire, ce n'est pas mon rayon.
Sur l'aspect éthique, je me demande à quoi ça sert de perpétuer des schémas pareils en 2023, alors que la lutte pour les droits des femmes est plus que jamais nécessaire. Se mettre volontairement du mauvais côté de l'histoire, sous prétexte que c'est pour rire, du fantasme à deux balles et que, finalement, c'est que de la BD, cela me semble tellement facile et irresponsable.
Nécessaire suffit amha.
stephane_ a écrit:Comme le rappelle Marinacamille, il s'agit d'une lutte sociétale, dans laquelle il convient de bien choisir ses batailles.
A l'échelle du petit monde de la BD, on n'a donc rien trouvé de mieux que Bastien Vivès pour dénoncer la "culture du viol" et toutes autres joyeusetés masculinistes et pedopornographiques. Ce qui est handicapant pour cette bataille, c'est que tout le monde n'est pas d'accord sur la gravité et la porté des faits reprochés. Ce sur quoi tout le monde s'écharpe ici et ailleurs. Il y a en effet plusieurs lectures possibles d'une même réalité (sauf pour les radicaux, mais qui de fait ne sont guère crédibles).
Le truc, c'est qu'à l'échelle de la société, en comparaison avec les vraies fripouilles qui ont fait de vraies saloperies, c'est un peu faiblard je trouve. Un Harvey Weinstein ou un DSK étaient quand même bien plus rassembleurs et fédérateurs dans la lutte contre les violences faites aux femmes, de même qu'aujourd'hui il ne se trouve plus personne pour défendre Matzneff. Là on a connu je pense de belles avancées. C'étaient d'excellents clients pour le #metoo. Un bon ras de marée, des articles partout, et tout le monde est content.
Alors qu'avec Vivès, c'est un peu foireux. Le lascar ne fait pas l'unanimité contre lui, ça la fout mal ! On sent qu'il n'est pas le gros poisson que certains auraient aimé, alors ceux-là forcent un peu le trait, on les comprend. Je continue à penser qu'il paye tout ça trop cher.
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