suzix@BDP a écrit:alambix a écrit:suzix@BDP a écrit:Tu as tout à fait raison, je généralise.
Pour le reste j'ai déjà expliqué mon point de vue. Je peux juste préciser que dire "LA culture du viol" généralise "UNE culture du viol".
C'est quoi pour toi "la culture du viol" ?
Ben justement, je trouve que c'est un terme inapproprié. En tout cas aujourd'hui en Europe. Dans le sens où comme l'indique L'ombre Jaune, dire "La" indique qu'il y aurait une majorité de la population (ou des hommes comme tu veux) qui légitimerait le viol soit en le minimisant (on connaît tous les arguments pourris qui sont sortis), soit en carrément en niant la réalité de son importance soit encore pire en ayant des comportements pouvant laisser craindre un passage à l'acte. C'était le cas il y a plusieurs décennies. Actuellement, j'ose espérer que ce n'est plus le cas. Et si c'est le cas, je réfute en être témoin et encore moins y contribuer. Donc je le redis, dis ainsi il y a amalgame et cela me choque d'être inclus dans ce terme.
C'est que tu te trompe :
[kyltyʁ dy vjɔl] n. f. – Ensemble de comportements qui banalisent, excusent et justifient les agressions sexuelles, ou les transforment en plaisanteries et divertissements. Le corps des femmes y est considéré comme un objet destiné à assouvir les besoins des hommes. Les commentaires sexistes abondent et ils créent un climat confortable pour les agresseurs. Dans une telle culture, la responsabilité de l’agression repose sur la victime, dont la parole est remise en cause.
Il n'est pas pas mentionné de proportion statistique.
C'est un comportement qui est reconnu. Et c'est le terme associé. Donc "la".
Comme "LE" racisme.
Ensuite, pourquoi te sens-tu inclus dans ce terme ? Parce que tu es "masculin" ?
Certaines femmes participent à la culture du viol.
Encore une fois, pourquoi un "homme" doit-il se sentir visé par la dénonciation d'une pratique concernant un certain nombre d'hommes ?
Je suis un homme, et je sais que la culture du viol existe. Je ne l'entretiens pas. Et donc je ne me sens pas visé.