alambix a écrit:On aura au moins enfin la vision de la justice, ce qui est très important, et ce qui manque à ces débats sans fin et irréconciliables."
L'Ombre Jaune a écrit:Mais en Belgique, le code pénal va tellement loin qu'il y est clairement stipulé qu'il est interdit de détenir même des images dessinées à caractère pédo-pornographique. (le tout étant de savoir sur quels critères on pourrait déterminer qu'un dessin représente bien un enfant ou adolescent en mode pornographique et qui n'aurait pas atteint l'âge du consentement légal à la sexualité).
En gros, je n'ai même pas besoin d'acheter "Une soeur" de Vivès, il me suffit de dessiner moi-même un enfant nu, et de détenir ce dessin chez moi pour être passible de poursuites judiciaires.
uDrep a écrit:L'Ombre Jaune a écrit:Mais en Belgique, le code pénal va tellement loin qu'il y est clairement stipulé qu'il est interdit de détenir même des images dessinées à caractère pédo-pornographique. (le tout étant de savoir sur quels critères on pourrait déterminer qu'un dessin représente bien un enfant ou adolescent en mode pornographique et qui n'aurait pas atteint l'âge du consentement légal à la sexualité).
En gros, je n'ai même pas besoin d'acheter "Une soeur" de Vivès, il me suffit de dessiner moi-même un enfant nu, et de détenir ce dessin chez moi pour être passible de poursuites judiciaires.
Il me semble que c'est aussi le cas en France? J'avais lu ça récemment dans un fil Twitter qui renvoyait notamment à un article daté de 10 ans et de la jurisprudence.
geep a écrit:uDrep a écrit:
Il me semble que c'est aussi le cas en France? J'avais lu ça récemment dans un fil Twitter qui renvoyait notamment à un article daté de 10 ans et de la jurisprudence.
Donc Vives risque non seulement une amende, mais aussi de la taule. Alors quid des détenteurs des albums dont il est question? Sont-ils passible de condamnation pour détention d'images pédopornographiques? Quant aux éditeurs?...
L'Ombre Jaune a écrit:C'est une situation juridique complexe et qui suit l'évolution des moeurs d'une société.
Exemple : en Belgique, le législateur a un jour décidé que l'arme blanche nommée "nunchaku" (ou autres graphies approchantes) devenait "prohibée". Mais dans un premier temps, cela ne concernait que l'importation, l'exportation, la vente, la fabrication, la cession, etc, mais pas la détention (qui était supposée antérieure à cette nouvelle législation).
On pouvait juste détenir, ou détruire.
Puis la loi s'est encore renforcée (ce qui a contraint mon ancien professeur à se déplacer en France pour pouvoir continuer à exercer son hobby de professeur d'arts martiaux avec armes blanches d'Okinawa - kobudo - car le nunchaku était une des 4 armes de base de cette école), et le nunchaku est devenu également interdit à la détention. En gros il y avait une période d'amnistie durant laquelle on était censé remettre à la police l'objet incriminé.
geep a écrit:Donc Vives risque non seulement une amende, mais aussi de la taule. Alors quid des détenteurs des albums dont il est question? Sont-ils passible de condamnation pour détention d'images pédopornographiques? Quant aux éditeurs?...
scubby a écrit:Indépendamment de Vives, cette action judiciaire aura le mérite de voir où l'on met le curseur. Ira-t-on vers un non-lieu qui va privilégier la responsabilité des auteurs et de lauto-censure. Où alors va-t-on fixer des limites en instaurant une relle censure d'état?
Les promesses d'une auto-censure naturelle va cependant être très difficile à justifier face à tout ces courants cancelaristes, révisionnistes ou egalitaristes réclamant l'intervention des États pour faire appliquer la juste "morale". Une nouvelle forme d'inquisition. La décision ira-t-elle jusqu'à ce que l'on brûle tous les livres et toutes les BD problématiques?
Beaux débats en perspective!
alambix a écrit:
Je ne vois pas celà comme de la censure.
Le tout est de définir la place de "l'art" dans la loi. Ou inversement.
A t'on le droit de réaliser une BD pédopornographique au nom de l'art ?
Si oui, on autorise tout ? Des BD racistes ? Des BD faisant l'apologie du jihad ? de l'antisémitisme ? de la violence faite aux femmes ?
On autorise une BD banalisant la culture du viol sous prétexte de l'art ?
L'art est-il tout puissant ? Est-il au dessus des lois ?
Un artiste est-il autorisé à faire, en tant qu'artiste, ce qu'il lui est refusé en tant que citoyen ?
silverfab a écrit:c"était surement déjà le cas remarque.
fanche a écrit:silverfab a écrit:c"était surement déjà le cas remarque.
Pour répondre sérieusement à ta question qq jours plus tôt, notre directrice qui vient d'avoir eu vent du bazard à fait pilonner par une sous fifre les melons.
La honte sur la profession si le tribunal s'en bat les penis hypertrophiés
silverfab a écrit:Quant au résultat du tribunal, je dirai surtout que ta directrice a agit plutôt selon son ressenti non et de façon assez compréhensible? (enfin je la connais pas hein )
fanche a écrit:C'est une personne sans aucun courage et aucune envergure, donc sans aucune implication.
geep a écrit:Quelqu'un a eu la bonne idée de faire remonter le sujet "Petit Paul" dans la rubrique "Gros pavés etc..." Je n'ai pas tout lu mais dans les 3 premières pages, à l'exception d'une ou deux interventions, les choses sont prises de façon assez légère, on rigole, on rigole... comme quoi, les temps changent et l'heure n'est plus à la rigolade.
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